mercredi 14 octobre 2020

35 X Steven Spielberg


J'ai une relation ambigüe avec le cinéma de Steven Spielberg. Mais je me dois de concéder qu'il est incontournable dans nos vies de génération X. Et je ne peux pas nier que j'ai deux de ses films (et 1/2) parmi ma collection. Et que c'est parce que j'ai la forte envie d'y en ajouter un troisième que je vous parle du king of entertainment. 35 fois. Court résumé, impressions personnelles si je l'ai vu.  


Amblin
(1968): Il s'agit d'un court-métrage sans dialogue mais couvert de musique extra diégétique. Un autostoppeur voit ses plans changer quand une autostoppeuse fait la même chose sur la même route.  Peu à peu, on oublie d'autostopper, on hippise un peu, une Scooby-doovan les ramasse, mais comme il refuse de jouer de sa guitare, on les largue sur la route. Ils se nuisent sur la route, prisonniers l'un de l'autre, ils découvrent la liberté, la mer. Spielberg est engagé par Universal par la suite. Le directeur photo de ce film vient de mourir de la Covid. C'est aussi ce qui m'a donné envie de vous parler de Steevie.  


Duel
(1971): Adapté de la nouvelle de Richard Matheson et scénarisé par celui-ci, Spielberg filme un épisode de rage au volant et de route devenu enfer pour la télévision, qui sera si prisé qu'il passera aux salles. Dans le genre que sera Mad Max dernière mouture. Moins de dialogues que de visuel. 


The Sugarland Express
(1974): Inspiré d'un évènement réel, un couple prend en otage un policier sur la route menant à leur enfant qu'ils veulent empêcher de voir placé en foyer d'accueil. Première collaboration avec John Williams. Pas vu. Avec Goldie Hawn, William Atherton et Ben Johnson. 


Jaws
(1975): Un dangereux requin vient hanter la plage fictive de Amity Island. Chef d'oeuvre de suggestion de frayeur, de traitement de la musique et de lignes fromagées. Avec ce film, SS invente le blockbuster d'été. Meilleur vendeur à vie pendant 2 ans. Le temps que son ami George le déloge


Close Encounters of the Third Kind
(1977): C'est Duran Duran, avec leur album Arena, enregistré majoritairement en spectacle, qui m'avait mis sur la piste quand Nick Rhodes jouaient les notes reprises dans le film pour attirer mes frères les vies potentielles spatiales à la fin de The Seventh Stranger. C'était en fait un ami qui m'avait dit que ça faisait référence à ce film. Que j'avais tant aimé, lorsque vu, qu'il fût le premier Spielberg que je me suis acheté. Une version anniversaire. Un formidable film. 


1941
(1979): Co-scénarisé par le futur réalisateur Robert Zemeckis (et Bob Gale), comédie inspirée librement de la panique du raid aérien de 1942, après la bombardement de Pearl Harbor, sur une base militaire. Avec John Belushi, Christopher Lee (futur Doc chez Zemeckis), Ned Beatty, Dan Aykroyd, Tim Matheson, Toshiro Mifune et Robert Stack. Pas vu. 


Raiders of the Lost Ark
(1981): 4 têtes de réalisateurs sont derrière ce film: SS, George Lucas, Phillip Kaufmann et Lawrence Kasdan ont écrit l'histoire de ce prof d'histoire et de sa poursuite de trésor volés par les Nazis. Pas étonnant que c'eût été considéré comme l'un des films d'action les plus importants et lucratifs de tous les temps, et qu'une franchise en soi née. Mais mois les films d'action...bof...


E.T.
(1982): J'ai 10 ans. Je le vois en salle celui-là. C'est le premier Spielberg que je verrai en salle. Et on parle de ma race. Un extra-terrestre qui est oublié sur terre. Et qui doit essayer de comprendre la planète sur laquelle il atterrit. Comment ne pas m'y identifier? Spielberg devient multi-milionnaire et le cinéaste des 7 à 77 ans. 


Poltergeist
(1982): Bon, là, je triche un peu. C'est ma demie. J'ai adoré ce film. SS a co-scénarisé ce film traitant d'une petite fille aux pouvoirs surnaturels qu'elle ne sait complètement maitriser. Une clause dans son contrat pour tourner E.T. l'empêchait d'être aussi réalisateur de ce film, mais entre vous et moi...c'est bien Tobe Hooper au générique, mais l'odeur de Spielberg est partout. Bien que la scène de la cuisine, la réaction maternelle des pouvoirs découverts de sa fille, soit risible, j'ai adoré ce film au point de me le procurer dans ma collection.


Indiana Jones & The Temple of Doom
(1984): Une nouvelle version du prof d'histoire et de ses aventures à l'étranger avec une partenaire féminine qui crie son nom, en détresse, tout le film. SS y trouve sa partenaire de vie, et la mère de ses enfants. Cate Capshaw. Moi, les films d'action...bof! j'ai ironisé autour du film.


The Color Purple
(1985): Adapté du prix Pulitzer d'Alice Walker, SS tourne un premier drame, racontant l'histoire d'une femme noire du début du siècle, aux États-Unis, découvrant sa valeur au travers de la pauvreté, de la violence domestique, de l'inceste, de la pédophilie, du racisme et du sexisme. 10 nominations aux Oscars. Pas vu. 


The Empire of the Sun
(1987): Spielberg avait trop en commun avec l'univers de JG Ballard pour ne pas tenter au moins une fois de l'adapter en film. Ironiquement, il adaptera le moins dystopique des ses romans. Il s'agit de sa biographie d'enfant britannique, prisonnier de guerre des japonais. Christian Bale est l'enfant. Déjà très bon. On reste dans le drame et on s'éloigne des blockbusters d'été. Pas fâcheux. Plus profond.  


Always
(1989): Projet personnel que voulait faire SS avec la grande Audrey Hepburn dont ce sera le dernier effort. Remake du film de 1943, A Guy Named Joe, qui croise morts et vivants, dans une histoire d'amour chez les pilotes d'avions. Pas vu. 


Indiana Jones & The Last Crusade
(1989): Je n'aurais jamais été voir cette xième version du prof d'histoire à le vie plus excitante que prévue, qui cette fois, retrouve son père, si ce n'avait été d'une jeune fille que je voulais entraîner dans le noir pour mieux lui prendre la main. La relation a été...bof. Comme les films d'action, pour moi.


Hook
(1991): Adapté de Peter & Wendy de J.M. Barrie, variation de Peter Pan et la fée clochette, ainsi que Wendy et ses frères et soeurs contre le vilain capitaine crochet. Pourquoi ce vilain portait-il le nom de son handicap?, J.M. Barrie est le seul à le savoir. J'en sais peu du film. Ne m'a pas intéressé. Pas vu. 


Jurassic Park
(1993): Encore moins intéressé, jamais vu. Adapté d'un roman de Micheal Crichton, des savants jouant avec l'ADN de dinosaures, depuis longtemps disparus, pour créer un parc d'attractions, perdent le contrôle de leurs expériences. Vraiment pas intéressé. Mais le reste de votre planète adore.


Schindler's List
(1993): Année d'or pour SS, il rafle tous les honneurs pour l'histoire romancée de Oskar Schindler, alllemand, qui engageait des juifs pour faire de l'argent avec ses compagnies, entre 1939 et 1945, les gardant du même coup vivants, quand les Juifs mourraient facilement à cette époque, aux mains des Nazis. Grand film qui aurait été parfait si on avait traité la scène finale de Schindler recevant un cadeau des ses employés différemment. J'ai la splendide trame sonore et le film dans mes effets personnels. Mes deux enfants l'ont aussi vu. 


The Lost World
(1997): Une suite aux dinosaures en folie. Pas plus intéressé. Pas vu. Mais la planète épouse les envies du roi du divertissement. 

Amistad (1997): Inspiré du réel faits divers de 1839 à bord du bateau d'esclaves La Anmistad, sur lequel les esclaves prennent le contrôle du navire sur les côtes de Cuba avant qu'une bataille navale internationale ne les fassent recapturer. Pas vu. 


Saving Private Ryan
(1997): Vu en salle, je n'ai pas cru, et ce, jusqu'à la fin, qu'était vraie cette loi militaire voulant que si 4 membres d'une même famille sont tués au combat, le cinquième devait être "sauvé." afin de préserver le moral de la famille à la maison. Ça me semblait trop absurde. Ça suggérait que de se rendre au combat n'impliquait pas la possibilité d'y mourir. Une brigade doit parcourir la Seconde Guerre Mondiale pour trouver le soldat Ryan, dont les 4 frères sont tombés au front et le ramener à sa famille. La reconstitution du débarquement de Normandie, en ouverture, est ahurissante. Presque intolérable. Extraordinaire. Il aura l'Oscar de la meilleure réalisation pour la seconde fois en grande partie grâce à ce tour de force. 


A.I.
(2001): Reprise du projet de Stanley Kubrick sur l'intelligence artificielle que Kubrick avait donné à SS en 1995. Un androïde ayant les traits d'un enfant a été crée avec la capacité d'aimer. Adaptation du livre de 1969 de Brian Aldiss. Je m'attendais à du Kubrick, je ne pouvais qu'être déçu. Le fût.


Minority Report
(2002): Librement inspiré d'une nouvelle de Phillip K. Dick de 1956, une équipe de police de 2054, capable d'anticiper les crimes à venir concentre son action sur la lutte entre le libre-arbitre et le déterminisme. Pas assez axé là-dessus et trop sur l'action. 


Catch Me If You Can
(2002): Adaptation de l'extraordinaire histoire de Frank Abgnale qui, avant ses 19 ans, avait déjà fraudé pour des millions de dollars, se faisant passer, avec succès, pour un pilote d'avion, un médecin, un pieux avocat, mais surtout étant passé maître du faux chèque. Il sera si habile que le FBI l'engagera afin qu'il aide à coincer des gens de sa rare espèce. Trop léger.  


The Terminal
(2004): Inspiré de l'histoire vraie de Mehram Karim Nasseri, habitant le terminal 1 de l'aéroport Charles-de-Gaulle, pendant 18 ans, entre 1988 et 2006, puisqu'on lui refuse l'accès en France et qu'il ne peut plus retourner dans son pays, politiquement dangereux. Les scènes extérieures d'aéroport ont été filmées à l'aéroport Mirabel, chez nous. Pas vu. 


War of the Worlds
(2005): Adaptation du livre de H.G. Wells sur une invasion de ma gang martienne où l'on suit quelques braves gens tentant de sauver leur peau. Ben nooooon bande de nigauds! nous ne sommes pas méchants. Détrompez vous. Pas vu.


Munich
(2005): C'est le film que j'ai tant aimé que je considère maintenant me le procurer. Adapté du livre Vengeance de George Jonas, racontant la traque(réelle), sur plusieurs années, des commanditaires du drame des Jeux Olympiques de Munich, en 1972, où 11 membres de l'équipe olympique israélienne seront assassinés par des terroristes palestiniens sur le site des Jeux. J'ai lu le livre il y a un bout de temps, je mijote l'idée d'avoir aussi le film. J'aurais ma trilogie (+1/2) de Steevie.   


Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull
(2008) Tiens! M'intéresse si peu que j'ignorais complètement l'existence de celui-là! Le prof d'histoire encore. Et un crâne de cristal. Whatever

The Adventures of Tintin (2011): Vu en salle, en famille, avec les enfants alors âgés de 12 et 9 ans. J'avais aussi tous les Tintin en BD, plus jeune, j'étais donc curieux. Me suis un peu ennuyé, mais les enfants ont aimé. Ça me suffisait. 


War Horse
(2011): L'histoire d'un adolescent, devenant homme et de sa relation avec un cheval avant et pendant la Première Guerre Mondiale. Pas vu.  

Lincoln (2012): Brillant films racontant le plus intéressant président républicain, quand le parti républicain l'était encore un peu. Très intéressant. 12 nominations Oscars, deux gains, dont celui du meilleur acteur pour Daniel Day-Lewis. 


Bridge of Spies
(2015): .écrit par les frères Coen, je ne pouvais qu'aimer, mais je me suis légèrement ennuyé. Pendant la Guerre Froide, on négocie un échange de prisonniers entre les États-Unis et l'Union Soviétique. 


The BFG
(2016): Jamais entendu parlé. Adapté d'un roman de Roald Dahl, une orpheline de 10 ans se lie d'amitié avec un gentil géant. OH! plutôt peu intéressé par un sujet trop candide suggérant une démonstration d'effets spéciaux qui risquaient de me laisser froid. Pourtant, je suis toujours impressionné par les géants. 


The Post
(2017): Dramatisation de la manière dont on a géré les informations, au Washington Post, dans le scandale du Watergate. Assez intéressant, mais pas encore All The President's Men

Ready Player One (2018): Vu en famille. En avait presque tout oublié. 2045, le monde est presque totalement en réalité virtuelle. Bof...'suis pas un player.


West Side Story
(2021): Remake de la comédie musicale de 1961. Un film que ma mère (alors âgée de 13 ans) avait adorée. Nous en avions le 33 tours. Je ne suis pas du tout amoureux des comédies musicales. Faudra beaucoup pour m'amener en salle. 

Si jamais on y retourne...

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