mercredi 19 septembre 2018

De L'Amour

"This is the blood that we're made of "
-H.J.Simon/P.Simon/P.Haden  

Y avait de l'amour dans l'air.

Une membre de la famille de l'amoureuse travaille sur l'émission Cette Année-Là, animée par Marc Labrèche, à Télé-Québec, les samedis, 20h00, en reprise lundi 13 et 21H.

J'adooooooooooooooore Marc Labrèche. Il a cette énergie que ma bande d'amis et moi avons souvent. Il pourrait facilement être des nôtres. Depuis La Fin Du Monde Est à 7 Heures,  dans les années 90, j'ai un bromance avec Marc Labrèche.

L'émission qu'il anime nouvellement, en compagnie de Simon Boulerice, Emilie Perreault et Fred Savard et d'un(e) invité correspondant à l'année culturelle que l'émission couvrira, se concentre sur une année précise (1986, la première) et fait le tour de la culture de l'époque. En humour et en images. Martine St-Clair était l'invitée de la première. Je me suis rappelé, images d'archives à l'appui, à quelle point j'étais séduit par Martine Nault St-Clair plus jeune.
 On y a jasé de l'année fabuleuse du cinéma Québécois, qui a changé les manières de faire et de vendre notre cinéma. Oui, nous pouvions être autre chose que folklorique (Le Déclin de l'Empire Américain), oui nous pouvions faire du suspense et du thriller comme aux U.S.A. (Pouvoir Intime) d'ailleurs les États-Unis nous piqueront Yves Simoneau quelques années, et oui nous étions bons avec les enfants (Bach & Bottine).  Ces trois films millionnaires changeraient la manière de faire, de vendre et de voir nos films d'ici à jamais. Anne Trister aussi, sorti la même année, avec un succès plus critique que populaire.

Ils ont couvert 1986, mais ça m'a frappé, à moins de faire du reportage approfondi, ce que les trois collaborateurs feront de toute manière, comme ils sont assez jeunes, (Boulerice et Perreault étaient enfants en 1986, Savard, ado comme moi), on ne couvrira probablement pas beaucoup 1966, 1972 ou 1974.  En tout cas pas d'un point de vue "vécu". De là l'importance de l'invité(e) qui les auras vécus. Et du capitaine à bord, Labrèche.

J'ai commencé à m'intéresser à Labrèche dans les années 90. Quand j'avais vu, habitant alors Sherbrooke, L'Amour Avec un Grand A de Jeannette Bertrand. Étrangement, on a parlé de L'Amour Avec un Grand A, émission née en 1986, sans jamais faire de parenthèses sur l'épisode qui mettait en vedette les Labrèche. Pas même une allusion douteuse.
 Bertrand, dans L'Amour Avec un Grand A,  y avait scénarisé l'histoire d'un fils (Marc Labrèche) retrouvant son père par hasard (Gaetan Labrèche, son vrai père), après des années de désertion familiale de la part du père, et qui le découvrait artiste mythomane. Raté. Et peu capable de fierté face à son propre fils. Maintenant adulte. Deux étrangers. Dont le plus jeune cherchait désespéremment à l'être moins pour le plus vieux. C'était assez bouleversant. Moins bien écrit que joué. Par deux vrais adultes liés par le sang. Si Gaetan était un visage de ma vie d'enfants, Marc serait un visage de ma vie de jeune adulte.

Je sais que Labrèche a connu des années plus ou moins faciles où il se cherchait. Il a aussi été jeune veuf. Et son père pouvait être intimidant. Ça ajoutait une couche au téléfilm. Mais depuis La Fin Du Monde Est à 7 Heures, Marc a définitivement trouvé sa niche. Et je suivrai Cette Année-là par simple fidélité envers quelqu'un que je vois franchement comme un ami.
Un grand frère. Un double dans le cynisme croisé d'enthousiasme inspiré.
De plus, je réalisais quelque chose en fin d'émission. Labrèche me plait et serait facilement un ami de notre groupe d'amis parce qu'il est perpétuellement allumé, original, drôle, amusant, tout à fait divertissant, inspiré, et je crois que l'amour, le vrai, vous rend toujours inspiré. En fin d'émission disais-je un cameo allait me séduire davantage encore.

Les femmes m'ont souvent moins fait rire que les hommes. C'est de moins en moins vrai avec le temps, mais quand elles réussissent à me faire rire, je suis plus que séduit. Léanne Labrèche, fille de Marc, me fait beaucoup rire.

Et en fin d'émission de Cette Année-Là, en tandem avec son père, j'étais 100% charmé par Léanne.

Voilà, j'aime beaucoup Marc, mais suis amoureux de Léanne.
C'est dit.
 Comme dans
"Embrasse-moi, ma chérie"

Je l'aime d'amour.

Ne lis pas ça, Léanne. Tu trouveras ça creepy.

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Samedi dernier, l'amoureuse, et sa banque, prenaient part à une marche pour la lutte contre le cancer. La leucémie plus précisément. Avec des survivants et leurs témoignages. Les 4 membres de la famille y avons pris part. Monkee, mon grand 19 ans, devait faire la mascotte. Mais à la dernière minute, il a eu les jetons. Il réalisait qu'il serait la seule mascotte sur place, trouvait que c'était déplacé, qu'il faisait beaucoup trop chaud, bref, est devenue princier autour de l'idée.
L'amoureuse avait promis de trouver quelqu'un et elle allait maintenant mal paraître. Légèrement attristée, elle allait annoncer, déçue, qu'on abandonnait l'idée et que la marche serait sans mascotte.

(...)

J'aime ma blonde. Je n'aime pas qu'elle paraisse mal. J'ai enfilé le costume. Sans qu'elle me l'exige.  Et perdu 22 livres dans la marche tellement j'ai sué dedans. Il devait facilement faire plus de 40 dans le costume. Ça a été un franc succès. Beaucoup de photos avec les tous petits. D'interactions avec les chiens. De photos avec les petites madames. Monkee, qui voulait quitter les lieux, honteux d'avoir changé d'idée, est finalement resté avec nous et m'a instragramé à ses amis.

Le pauvre bénévole qui a mis le même costume le lendemain...
Non lavé par celle qui l'avait gardé overnight et qui l'avait conservé dans le sac...

"'I' est ben mouillé?" s'est-il plaint apparemment...

Wach!

Personne ne lui a rien dit sur la veille.

Mais faut que j'aime ma douce en lion pour faire une affaire de même un samedi si chaud.

"There's a song on the air with a
love-you line"
-M.Davis & J.Honigstock  

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