vendredi 26 août 2016

Les Olympiques en Eau Verte

On a annoncé en fantasme projeté conférence de presse que les Jeux Olympiques de Rio avaient été une "réussite absolue".

C'est du moins le souvenir qu'on voudrait nous prêter.

Les Olympiques de Rio sont maintenant derrière, il est temps de regarder devant.

Mais aussi, derrière.
L'état des Olympiques, comme organisation, fait peur.

Les Jeux sont un microcosme de notre planète. On observe quelque 200 pays, en d'autre temps, éloignés, sous la loupe de la télé, dans un semblant d'union.

Des traits caractériels, empreints de préjugés, sont grossis mais les confirment aussi un peu.

Les deux qui me viennent à l'esprit sont les Russes et les Étatsuniens.

On savait les Russes parfois tricheurs. Tricheurs au propre comme au figuré. On comprend davantage un athlète plein de talent qui ne donne pas son 100% à tous les matchs quand on apprend qu'il est Russe. Mais quand on apprend que la tricherie était gouvernementale et Étatisée, on comprend aussi que tricher là-bas, c'est carrément dans les moeurs. Alors une fois en Amérique ou ailleurs, ce n'est probablement pas toujours conscient pour le Russe. C'est même probablement normal et attendu inconsciemment: Pour gagner, il faut tricher.

Pour ce qui est des États-Unis, ils ont à nouveau confirmé leur talent d'agresseurs avec la stupide histoire de Ryan Lochte. Même les États-Unis n'en croient pas leurs sens de l'abyssale idiotie du nageur. 

Le vandalisme est aussi dans leurs moeurs de tireur de fusils. Comme dans leur ADN. À un certain moment, il faut tout simplement larguer des bombes quand on est originaire des États-Unis. À Nagano. l'équipe de hockey des États-Unis, des multimilionnaires, avait non seulement causé pour 3000$ de vandalisme, mais s'était défendu, sans rire, que les choses se brisaient dans leurs mains et non l'inverse.

Et ce n'est pas de la pluie qui tombe du ciel, ce sont les larmes de Dieu devant ses créations ratées.

Comme la planète est malade. les jeux le sont tout autant. Sinon plus.

 Les Jeux s'en vont vers Tokyo dans l'esprit de démesure que Tokyo même à créé.

En 1964, il s'agissait des tous premiers jeux Olympiques télévisés en direct par satellite à travers le monde. C'était justement à Tokyo. Ils avaient alors coûté l'équivalent de nos jours de 10 milliards. Les jeux de 2020 ne coûteront qu'une fraction de ce prix (7,7 prétendus milliards). C'est moins que Londres (14 milliards), Rio (15), Pékin (40) ou Sochi (55), mais c'est encore phénoménalement grossier. Je ne sais pas comment Québec peut encore rêver accueillir des Jeux un jour.

Et qui dit gros sous dit aussi gros filous.

À Rio, on a pu observer principalement beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de corruption et de défaillances.

Beaucoup 1:
Les records en nage ont été tour à tour défoncés. Des calculs menés sur place par des spécialistes universitaires ont déterminé que les corridors 5 à 8, sur des courtes distances comme le 50 mètres, produisaient un effet de courant favorisant les nageurs. Tous les médaillés du 50 m, hommes et femmes, en sont issus sauf une seule.

Beaucoup 2:
Le marcheur canadien Evan Dunfee est troisième dans son épreuve finale. Il est bousculé par un athlète japonais qui le dépassera et raflera le bronze. Dunfee s'en plaint et on lui accorde le bronze, disqualifiant l'autre. L'autre va en appel face aux même juges, avec les mêmes images. Duh! Où auront lieu les prochains jeux? je vois déjà la délégation japonaise menacer de choses et d'autres si "justice" n'est pas rétablie. On redonne le bronze au brusque japonais.

Beaucoup 3:
Pat Hickey, un des influents membres du comité Olympique se fait coincer à vendre des billets sur le side, commerce illégal qui aurait pu lui faire faire des profits de 10 millions de dollars, incluant des billets vendus à prix d'or pour la finale de soccer chez les hommes et des places à 8000$ le siège pour la cérémonie de clôture. Il risque 7 ans de prison si jugé coupable. Just another day dans le comité olympique.

Beaucoup 4:
Karim Bouzidi, chef des juges dans la boxe et 6 de ses juges ont tous été limogés à mi-parcours des olympiques quand il a été confirmé qu'ils s'étaient tous rencontrés au préalable pour déterminer les gagnants. Le boxeur Micheal Conlan a tant démoli le russe Vladimir Nikitin que celui-ci a été obligé de déclarer forfait lors du combat de boxe suivant. Les juges ont fait perdre Conlan par décision unanime discréditant le sport sous toutes ses formes et pour toute la durée des olympiques. Ils avaient aussi triché sur tous les combats précédant celui-ci, incluant les femmes, mais celui-ci fait déborder le vase. Tous les résultats de boxe sont teintés d'arnaque.

Beaucoup 5:
Les équipes anti-dopages ont travaillé, oui, mais pas tout le temps. En effet quelques mois AVANT les olympiques, les sous ont manqué à Rio. On a alors suspendu l'équipe anti-dopage. C'est du moins la version officielle. On soupçonne que pour "suspendre" l'équipe, il a plutôt fallu qu'il y ait eu crime. L'histoire ne le dit pas. (encore). Mais l'équipe n'a tout simplement pas travaillé pendant un bout de temps. Puis quand elle l'a fait, il n'y avait que la moitié de l'équipe en place. Et surtout pour donner impression de système efficace de testing anti-dopage. Seulement le tiers des tests qui auraient dû être faits ont été faits. Donc, la plupart des tests seront faits APRÈS les jeux. Et ailleurs. Bordel absolu et ordre des médailles à probablement changer au travers des années à venir.

Ce que vous avez vu n'est probablement pas ce que vous auriez du voir. Je suis entré dans les Olympiques en rêvant de beauté, j'en ai vu, mais j'en resors avec plus de laideur.
Les Olympiques de Rio, comprises hier, ne seront pas les mêmes que celles qu'on comprendra d'ici quelques années.
Fallait voir l'eau bleue quand elle était verte.

Les travers exposés plus haut, nous les savons aujourd'hui. L'iceberg pourrait être profond.

Si la triche prend le dessus comme le fake a pris le contrôle de la culture du soccer, les Olympiques nous promettent beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de laideur pour Tokyo.

En techno et en couleurs.






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