vendredi 13 août 2010

j, e, t apostrophe avec un coeur


(emprunté en parti à Lucinda)

J'envie le vent
qui murmure à ton oreille
qui hurle au travers de l'hiver
qui gèle tes doigts
qui joue dans tes cheveux
effleure tes lèvres
et te fais frissonner

J'envie la pluie
qui caresse ton visage
mouille tes cils
trempe ta peau
touche ta langue
glisse dans ton gilet
et serpente ton dos

J'envie le soleil
qui illumine ton été
réchauffe ton corps
et te garde en chaleur
qui rallonge tes journées
et te gardes en santé
tout en te faisant suer
après avoir sacré
tout l'hiver donné

J'envie le vent
qui baise ta joue
souffle dans le rang
et me rend jaloux

Tu dors à l'étage
Je dors au sous-sol
C'est une question d'âge
Je perds la boussole
Je dors tout en sueurs
et toi tu frissonnes

Mon amour est sage
il s'éloigne, il s'isole
Mais il fait toujours rage
tout autant qu'il picole
mais il ne meurt
vis-à-vis ta personne

Fais comme moi et tire sur tes draps,
Je ne suis pas loin je ne suis que plus bas,
Ce chatouillis que tu sens sur tes cuisses,
C'est ma passion pour toi qui s'y glisse.

Je t'aime de tout mon être
et crois peut être encore qu'un jour, un matin,
quand tu ouvriras les yeux dans ton lit tu verras apparaître,
ton punk d'hier et ton homme de demain.

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