samedi 20 mars 2021

Rats du Canada


 Moi qui avait toujours cru que quand on parlait du ROC, c'était pour distinguer notre chez nous par le Rest Of Canada.

C'est toujours vrai. Mais il ne faut plus nier les Rats Of Canada, non plus. 


La lutte contre l'intolérance est une vertu noble dans lequel se drape notre Premier Minus. Il se dessine de multiples maquillages dans ce style, sur la scène politique canadienne. Il baigne souvent dans la grossièreté ce faisant. Comme avec son projet de loi C-21. Un minou sans griffes pour le contrôle d'armes à feu de pointe, au lieu du lion souhaité,  dont même les survivantes du féminicide de la Polytechnique ne veulent pas. Elles refusent maintenant de faire des photos avec l'ancien professeur de théâtre. Devenu acteur, depuis. 

Parlant d'acteur, vous connaissez L'Intolérance, d'Yvon Deschamps ? C'est un monologue humoristique du grand Yvon, un monologue qui a presque 50 ans. Pas tout à fait. Je le sais bien, ça été discouru sur scène l'année où je suis né. Et je n'ai pas 50 ans. Yvon fait du sarcasme réussi. Guy Nantel fait du sarcasme raté, Yvon Deschamps fait du sarcasme réussi. Il avance un sujet polarisant, et prétend se trouver du bon côté de l'histoire, tout en discourant 100% le contraire. Imposant une ignorance, lourde de préjugés crasses désopilante. Nous forçant à réfléchir sur nos pulsions personnelles pouvant marmiter dans le même jus mental. Notre intolérance latente. 


Pour reprendre la fin de son monologue, on ne s'en sortira jamais. De quoi je parles? Du Québec-bashing. Pour les gens d'ailleurs, il faut comprendre que depuis toujours, le fait que nous parlions principalement une langue différente, que nous soyons perpétuellement une province des plus éduquées, que nous ayons une influence majeure au pays chez les Premiers Ministres, puisque nous en plaçons toujours un, sinon plus d'un au pouvoir, toutes les décennies, le simple fait qu'on puisse aimer, jouer, chanter notre propre culture, en vivre même! bref, notre différence, suscite de nombreuses intolérances partout au pays.


Les Canadiens d'Amérique se disent tolérants et ouverts sur les autres, ce que la majorité sont. Mais il y a des micro-agressions largement acceptées au pays, contre le Québec qui pointent leurs têtes de temps à autre. Et sur lesquels on ferme les yeux presque tout le temps partout au pays sauf ici. Où on s'insurge un peu, on donne une belle visibilité à des rats du Canada et on les combats verbalement quelques jours, quelques semaines, le temps de se rappeler à quel point, oui nous sommes extraordinairement différents du ROC. 


Intimidation, discrimination et dénigrement ont toujours existés contre nous, par jalousie et par ignorance. Les deux couilles d'un même monstre appelé cekilyadepluvilédeplumôvèsurterre. Un monstre eunuque. Je ne veux pas accorder d'importance à l'enseignant putréfactoire qui a suggéré qu'au Québec, on était assassins, et que ça semblait naturel de tuer des gens racisés dans les hôpitaux. Et qui tous les jours en a rajouté, fier de la publicité qu'il obtenait tout le temps. Huile parfaitement végétale dans un feu qu'il a gardé nourri toutes la semaine.


Peut-être sait-il qu'au Québec, on est formé dès la troisième année de l'école primaire pour justement concocter des plans pour se débarrasser, sans que ça ne paraisse, de tous les étrangers. Et comme cet enseignant est lui-même d'origine étrangère, il aurait toutes les raisons d'avoir peur. Mais c'est pas tellement su. 

Bouh! il pue.

C'est un enseignant de l'université d'Ottawa. En grand manque de publicité. Et de reconnaissance, assurément. Qui jouit depuis quelques jours du mouvement des eaux qu'ont créé son pavé dans la mar(d)e. C'est un fier imbécile comme il en existe beaucoup. Mais que son Université ne cherche pas à prendre la parole et à se distancier de ses propos est légèrement plus grave. La même aussi qui a limogé une enseignante (d'origine Québcoise) qui avait utilisé le mot "nigger" pour le décrier dans ses cours. Absurdité absurde. Ça confirme le tolérable dénigrement de la population Québécoise perpétuel. 

Je lui ai écrit mon mépris de son mépris. Je m'attendais à me faire condamner à mon tour. Mais au contraire, j'ai plutôt été félicité pour mes propos contre lui. Des individus comme ce triste enseignant doivent voir la mare leur éclabousser au visage aussi.   


 Mais faut pas trop s'en faire non plus. Trop s'en faire, c'est accorder trop d'importance à quelqu'un qui n'en mérite pas. Je voyais les journalistes jeudi se questionner sur le dilemme d'écrire sur le plouc et lui donner ce qu'il veut comme publicité ou simplement ignorer l'ignare? 


La psycho/sociopathie n'a jamais besoin d'être nourrie. Ce prof en dit beaucoup de niaiseries sur beaucoup de monde. 

Certains insectes n'ont pas besoin de lumière ni même de compagnies. Pas plus que de pieds pour les écraser. Je crains que c'est la philosophie de cet Université à son propos. 


Fermer les yeux. Même si l'insecte est dans la cuisine. 

 Dans un costume de rat.

Il existera un jour, où, comme certaines choses que disaient sur scène Yvon Deschamps en 1972, seront si intolérables qu'on ne les entendrons même plus. 

Sinon pour se moquer d'autres époques. La professeur rat d'Ottawa est déjà d'une autre époque. 

Le problème avec le Canada reste toujours le même. Pendant qu'ils se désennuient en cherchant des moyens de nous haïr, ils ne remarquent pas jamais qu'on ne pense jamais tellement à eux. Les confondants avec les Étatsuniens. (De plus en plus par leur tour de taille d'ailleurs...)

Aucun commentaire: