jeudi 19 novembre 2020

La Malhonnêteté Aura Marqué Toute Sa Présidence

Qui triche maintenant en limogeant celui le plus haut responsable du comité INDÉPENDANT électoral?

La forêt rétrécissait, mais les arbres continuaient de voter pour la hache, puisque celle-ci, avait savamment convaincu les arbres, son manche étant faite de bois, qu'elle était l'une des leurs.  

Trump a perdu, les enfants. Joe a gagné. C'est absolument tout ce qu'il faut retenir de ce qui se raconte aux États-Unis. Reste à voir comment flusher l'étron qui flotte et refuse de partir avec la chasse. 

Le colon irritable. 

Au moins 26 femmes et leur avocat l'attendent celui-là. 

Micheal Cohen, dans son récent livre, a appelé le président Trump, une fraude, un raciste, un intimidateur et plus poliment, un menteur. L'administration Trump, bien servi de l'intérieur par le même constat, a simplement dit que leur patron Cohen ne voulait que tirer profit de ses menteries. Trump aura toujours menti du jour 1 à tantôt sur Twitter. Il est condamné à la triche. Le Washington Post a estimé qu'il trichait la vérité autour de 20 000 fois, soit 12 fois par jour en moyenne. La logique voudrait qu'on ait plus jamais confiance dès la première menterie, pourtant, les États-Unis ne sont pas ce pays logique qu'on essaie de nous vendre. TOUS les présidents ont menti auparavant. Même les bons. Mais jamais autant. 


Barack a fait semblant de boire de l'eau de Détroit pour signifier qu'elle n'était plus toxique et potentiellement mortelle. Toutes les menteries ne sont pas pareilles.


Emmanuel Kant, au 18ème siècle, a tranché vivement pour l'honnêteté. Condamnant brillamment le mensonge. Pour Kant, mentir était aussi mal que de faire une menace ou contraindre quelqu'un à quelque chose qu'il ne voulait pas faire, subir ou penser. Brimant le libre-arbitre de tous et chacun et menaçant la personne à qui on a menti, le faisant sentir comme un pion. Pour Kant, l'être humain est unique parce que justement, il peut se servir de sa raison pour agir et faire ce qu'il a envie de faire. Quand quelqu'un vous tient en joue, avec un fusil, et vous force à faire quelque chose, il ne respecte plus votre côté rationnel et votre autonomie. Les menteries sont une forme de non respect évidente. Une vérité a été manipulée et les choses ne sont plus ce que vous pouviez penser qu'elles soient. Pour Kant, le mensonge est immoral

Les gens sont conditionnés à être déçus de leurs politiciens. On ne veut pas entendre les stratégies militaires des politiciens en situation de guerre qui risqueraient de compromettre les opérations en cours. Tout comme on ne veut entendre Legault qu'on en a encore pour 1 an et demi avec la pandémie. Dans les années 30, le président Roosevelt était 100% contre le régime Nazi en Allemagne, le voyant, logiquement, comme une menace à toute démocratie. Mais il ne voulait farouchement pas intervenir dans le conflit guerrier. 


Publiquement. En privé, il se préparait pour la Guerre. Il aidait les Britanniques. Et quand les Japonnais l'on appris, ils ont frappé Pearl Harbor. Avoir été trop clair sur ses intentions guerrière lui auraient probablement fait perdre ses élections de 1940. Abraham Lincoln a fait le même calcul pour les mêmes raisons. "Honest Abe" a garder assez secret le projet de ce qui deviendrait le 13ème amendement, soit l'abolition de l'esclavagisme aux États-Unis, jusqu'à qu'il soit réélu. Où c'est bien plus facile de faire passer ses lois. Ces menteurs là étaient honorables. 


Les menteries de Bill Clinton ou de Richard Nixon sont plus tristes. Celles du Donald, catastrophiques. Celui-là n'a pas menti qu'en un moment précis. Il a menti absolument tout le temps. Dès le jour 1, il a menti sur la taille de la foule pour l'accueillir à son inauguration proclamant des mots que personne n'a plus jamais cru: "c'est la plus grosse foule de toute l'histoire des États-Unis". Chaque phrase utilisant le mot "histoire", dans la bouche de Trump, ou "de tous les temps", pouvait tout de suite être envoyée à la déchiqueteuse. 


En raison de ce qu'il nous as habitué, il est très possible qu'il n'ait jamais eu le coronavirus. Qu'il n'ait voulu que se victimiser, se surhumaniser en survivant facilement, changer le vent des sondages qui le prédisait perdant de la dernière course présidentielle. Niant ensuite d'avoir nié que le coronavirus était dangereux, malgré les dizaines et les dizaines de preuves visuelles et auditives du contraire. 


Ce qui reste fascinant est que les menteries, pour la plupart, outre celles actuelles, n'étaient jamais justifiées par une réelle menace. Pas plus que dans une situation où les États-Unis étaient menacés. Il avait gagné et était au pouvoir, alors pourquoi exposer autant de tricheries?  

Par coercition.


Coercition: action de contraindre.
  

En bon dictateur qu'il aura toujours été. 

Les États-Unis ne sont pas complètement extirpés de leur période si divisive.  

Un spectre hante. C'est toujours dans sa nature. 

Ne le seront peut-être pas avant une cinquantaine d'années encore. 

Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt.

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