mardi 1 septembre 2020

Supportrices du Pussy Grabber en Chef


Comment appelle-t-on un groupe de Femmes racistes? 

Je suggère speakerines de la Convention Nationale Républicaine. 

Personne ne peut dire que le film d'horreur de 4 jours de la semaine dernière ne présentait pas de Femmes. Il y en avait partout. Trump traîne dans les sondages et encore plus chez les Femmes. Elle se ressemblaient toutes. Même type de coupe de cheveux, même garde-robe (reprochée à Hillary, vous vous rappelez?), même maquillage, même regard froid et vide comme la mort. La stratégie était aussi subtile que le style de discours crié par Kim Guilfoyle. On voulait rappeler que Donald Trump était le président le plus féministe de l'histoire du monde. Tant qu'il peut les saisir par l'entre-jambe.

Grab'em by the..

Elles sont toutes venues chanter les vertus du vieux monsieur au visage orange. Lara Trump a ronronné sur le népotisme bienveillant mentorat en milieu de travail de son beau-père, qui lui a trouvé un poste dans son équipe administrative. La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, a dit sans rire que son bébé voulait grandir dans les États-Unis de Donald Trump (son bébé lui a écrit). Kellyanne Conway, quittant ses fonctions parce que son ménage se scinde à la fin du mois, a dit que le président respecte grandement les Femmes, les écoute, et insiste pour qu'elles soient les égales des hommes en tout temps. 


Elle n'a pas complètement tort. En ce qui concerne l'hypocrisie, l'intolérance, l'absence de compas moral, les Femmes du cercle de Trump sont sans problèmes sur un pied d'égalité avec les hommes. La convention a répondu à la question. Voici 5 des pires moments de ses supportrices du pussy grabber en chef. Des aveugles qui s'ignorent.


Abby "Abortion has a smell" Johnson.

"Je sais ce que sent l'avortement" a dit l'activiste anti-choix il y a exactement une semaine, jour pour jour. Elle a choisi d'utiliser son temps de micro pour démoniser le droit à l'avortement dans un discours extrêmement graphique. Et gênant. Sa rhétorique scolaire était en harmonie avec sa vision intolérante raciste. "Statistiquement, mon fils adoptif (noir), est plus propice à commettre un crime violent un jour que mes autres fils (blancs)." 

Elle a vraiment dit cela.

Je n'invente rien.

Mother of the year. Elle a rajouté que les policiers seraient intelligents de profiler racialement les individus. Elle croit aussi que les époux devraient toujours avoir le dernier mot sur le vote de leurs épouses. Feminist of the year. Son discours était un horrifiant rappel que 4 autres années sous Trump et la Femme recule encore davantage. 


Cissie Graham Lynch.

La petite fille du révérend Billy Graham, très influent religieux aux États-Unis, a aussi surfé en croisade contre l'avortement. Mais elle a trouvé aussi le temps de dire des obscénités sur les transgenres. Parlant des transgenres féminins comme des "boys", et distillant de l'inutile crainte ignorante à leurs égards en parlant d'eux comme des prédateurs voulant accéder aux toilettes des Femmes pour des raisons perverses. Il y a eu une augmentation assez terrifiante des violences perpétrées contre les transgenres en 2020.  Ce type de discours haineux ne peut en rien aider. Cissie, tu portes le prénom qu'on donne aux garçons se travestissant en Femmes. C'est ça que tu n'arrives pas à surmonter comme complexe?


Melania Trump.

Les mâles républicains aiment Melania parce qu'elle a un trait que son triste poux époux n'a pas: l'empathie. Il s'agit toutefois de la Femme qui a excusé et secondé la théorie raciste de Donald Trump que Barack Obama ne serait pas né aux États-Unis. C'est aussi la Femme qui a visité des enfants de migrants en cage à la frontière des États-Unis et du Mexique portant un manteau signé clairement "I really don't care, do you?". Elle humanise peut-être son mari, mais elle reste du Febreze contre l'odeur de fascisme. 


Ivanka Trump.

Ivanka est hilarante. Elle collectionne les titres comme la pire des escrocs. Elle n'est que la fille du président. Un jour, elle est présentée comme une entrepreneure, ensuite elle serait écrivaine. Puis, conseillère du président. Mardi dernier, elle était précédé du titre "l'honorable Ivanka". "L'hypocrite aurait été plus approprié. Insidieusement, elle lisse les grafigne que son père fait, elle désinfecte l'administration de son père. Elle est Lysol. Son faux féminisme aide son père dans son agenda misogyne. Elle a même suggéré devenir présidente elle aussi, un jour. Rappelant les pires dynasties familiales despotes passées et maintenant, peut-être, futures. Ce n'était pas le contenu de son discours qui était si épeurant autant que l'idée que cette potiche pourrait tenir des micros encore longtemps sur des podiums.   

Nikki Haley.


"America (Le Chili?) is not a racist country" a-t-elle dit amenant pour preuves que ses parents sont immigrants sikhs.  Toute sa carrière, Haley s'est servie de ses racines immigrantes comme arme pour nier l'existence de racisme systémique aux États-Unis. Elle est un pion extrêmement utile pour la suprématie blanche aux États-Unis,  et pour les misogynes. Elle assouplit leurs intolérances. Contrairement aux morons qui suivent aveuglément Trump, elle a plus de deux cellules en tête. Il s'agit d'une Femme intelligente. Elle sait ce qu'elle fait et le fait tant que ça l'aide à gravir les échelons sociétaires. Elle pourrait très facilement concourir pour devenir président elle-même en 2024 ou 2028. Si ça se produit, que Dieu les aide. (Ils y croient beaucoup à ce personnage de fiction là-bas). Elle a menti sur une fausse citation attribuée à Abraham Lincoln (faussement, je le répète) mais elles ment de manière articulée. Donc on mord encore plus aux hameçons. 

La seule chose plus épeurante que 4 autres années avec Donald Trump comme président est une successeure aussi cruelle mais dans les faits, compétente.  

La convention républicaine de la semaine dernière était une menace. Toujours suspendue.


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