mercredi 20 janvier 2016

Rencontrer Le Mal Total en Pratiquant L'Absolu Bien

"We're all part of,
God's great big family..."

-Micheal Jackson

Rien n'aura jamais été plus faux.

Nous avons aujourd'hui le devoir, de vivre dans un monde sans religion.

Les jeunes têtes brûlées, les 4 djihadistes liés au groupe extrémiste Al-Qaïda qui se sont fait exploser à l'Hôtel Splendid et au Café Capuccino à Ouagadougou au Burkina Faso le 15 janvier dernier, l'ont fait au nom d'une force surnaturelle que l'on appelle tous: LA RELIGION.

LA RELIGION TUE.

Oh! en privé, pratiquez bien ce qui vous plait! Faites de la masturbation une religion si ça vous chante, mais aussitôt qu'elle devient publique, la religion désunie. Catholique, elle est misogyne et discriminatoire dans un monde qui l'a dépassé depuis longtemps. Aux États-Unis, elle est tout simplement sotte. On parle au nom de Dieu de la même manière que les fous d'Allah se font sauter le corps.
Donald Trump est littéralement pathétique en ce moment alors que ses propos sont cousus de titanesques fils blanc que tout le monde voit. Mais peut-être pas ceux aveuglés par Dieu. Son équipe a compris que les voteurs des États-Unis, mangeant dans la main de Dieu, sont nombreux.
Il tente en ce moment de courtiser les faveurs de cette frange de la population avec la subtilité d'un boeuf dans une litière à chat. Il a mutlitplié les confessions comme quoi, il était un bon croyant pratiquant. C'est tout juste si des ailes ne lui sont pas poussées dans le dos. Puis, quand un journaliste lui a demandé quel était son livre préféré, en Iowa, il n'a jamais hésité et a dit avec fierté que c'était la bible. Toutefois lorsqu'on lui a demandé d'en citer ses passages préférés, son mensonge est devenu lourd...

Mais il se trouvera des égarés qui seront séduit par le livre préféré de Donald Trump et voteront pour cette andouille sous ce seul prétexte. That he is a good christian.

Il se trouvera toujours aussi des désaxés qui se feront sauter au nom de leurs croyances religieuses. C'est ce qui est arrivé à Ouagadougou vendredi dernier. 29 vies ont été fauchées. 18 pays différents ont été touchés parmi les victimes. Toutes parfaitement innocentes. Parmi elles, 6 Québécois.

Probablement tous séduit par la musique du nom de la ville Burkinabée: Ouagadougou.
Vous ne trouvez pas que ça sonne ou bien comme au milieu d'une chanson haïtienne festive ou encore de la bouche d'un joli bébé?

Ouagadougou.

Cette ville au nom charmant a été le coeur d'une horreur inqualifiable et toujours futile, vendredi dernier.

Charlélie Carrier, un étudiant de 19 ans. sa demie-soeur, Maude Carrier, une enseignante de 37 ans.Yves Carrier, leur père. enseignant à la retraite. sa conjointe, Gladys Chamberland, employée du
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Louis Chabot, enseignant lui aussi et Suzanne Bernier, des amis des 4 autres, y ont tous trouvé la mort pour ABSOLUMENT RIEN.

Yves et Gladys avaient participé à la téléréalité Ma Maison Rona il y a presque 5 ans. Ils étaient des trippeux de construction. Des passionnés de la réno. Des gens simples et purs, disent leurs proches. C'est avec cet amour de la construction et cette bonté non seulement généreuse, mais tout à fait naturelle qu'Yves et Gladys ont eu comme projet de se lier au groupe Les Amis du Burkina Faso, dans le but d'y construire une école pour les jeunes défavorisés. Ils ont greffé à ce projet la fille d'Yves (d'une précédente union) et leur garçon Charlélie. Deux amis, Louis et Suzanne, des enseignants eux-aussi, du christ de bon monde, je vous dis, les ont suivi dans leur projet. Trois d'entre eux, je ne sais trop lesquels, devaient revenir au Québec samedi après-midi. vendredi soir, ils étaient réunis pour une dernière fois.

Pour une vraie dernière fois.

Trois jeunes, des enfants, sont entrés là où ils se trouvaient, ont tiré sur tout le monde avant de se faire exploser comme de parfaits imbéciles heureux. Le but était de tuer le plus d'étrangers possible, seulement 14 sur 29, seront vraiment étrangers, mais ce sera, peu importe le compte, des morts de trop.

Ces 6 coopérants humanitaires Québécois distillaient le bien absolu. Personne au monde, aucun ostie de Dieu, ne leur demandait de faire ce qu'ils faisaient pour les enfants du Burkina Faso. Ces gens étaient une vraie extension divinatoire. Ils créait du bien.
Et comment ont ils disparus?
En faisant un face-à-face avec le mal absolu. Le rien. Le vide. Des gens guidés par des voix dans leurs têtes. Des voix qui n'ont rien à voir avec la passion ni même la foi.

Ces gens n'ont aucune foi en la vie elle même.

Ils la respectent si peu qu'ils acceptent de la sacrifier comme on jetterait un fruit à peine consommé.

Ces lâches utilisent des femmes et des enfants.

Existe-t-il un mot pour qualifier une telle lâcheté?

J'en propose un: Al-Qaïdien.
Pour dire infâme et lâche à un niveau supérieur.

Il n'y a que là, que vous nous serez à jamais supérieurs, ever.

Récemment j'ai vu un vieil homme se pisser dessus en faisant le plein d'essence. Je lui ai souligné que ça coulait, pensant qu'il s'agissait de sa pompe à essence, avant de réaliser qu'il urinait au travers de ses vêtements dans le froid. Je lui ai alors demandé si ça allait, inquiet. Il m'a répondu qu'il devait pisser quand il prenait ses pilules, ce qu'il venait de faire.

La scène, tout comme celle d'Ouagadougou, n'a rien d'humain.

Elle est immonde.

Et nettement animale.

Régressive en tout point.

Les djihadistes ne sont que régression en tout point.

La religion est régression.

Faudrait qu'on se le dise une fois pour toute.

Lac-Beauport pleurerait moins ses absurdes morts.

Mais comment lutter contre des gens qui n'accordent aucune valeur à leur propre vie?

C'est comme tenter de saisir le néant à la gorge.

Rien d'humain.

Animal à peine.

Même les chiens ne se feraient pas ça entre eux.

Ces gens sont la lie de la lie.

Et s'en sont à nouveau pris à la beauté du monde entier.

La générosité et l'amour.

Frédéric Carrier, fils maintenant sans père, était de mon école primaire dans les années 80. De l'année de ma soeur, Janiper Juniper, cuvée 1973.  Mes parents ont enseigné avec le sien.
Fannie a aussi tristement perdu son père et sa soeur jumelle.


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