lundi 18 octobre 2021

Viser la Covid, Tuer la Grippe

 On va s'en sortir. 


La mince consolation de cette mortelle bataille contre le Coronavirus sera que la saison de la grippe n'existera fort probablement pas. Enfin, jamais plus comme avant. Que l'on sait l'enrayer.

Grippe et hiver, pour ceux qui en ont un, avec des la neige et du -25, vont de pair, main dans la main comme café et lait. C'est un léger inconvénient plus qu'une calamité. On pourrait dire la même chose du port du masque en période de précautions sanitaires, mais y a des beaucerons qui en perdraient leur latin. (plusieurs Beaucerons n'ont pas compris cette dernière phrase). La Beauce, au Québec, a, depuis le week-end, le bonnet d'âne en province. Alors que nous sommes parmi les champions de la vaccination dans le monde, La Beauce est devenue le territoire le plus contaminé/contaminant. 

Mais revenons à la grippe. 
Des milliers de Québécois et de Canadiens d'Amérique auront temporairement, la grippe, l'hiver prochain. Si vous êtes vieux, pauvre, racisé, vous pourriez même en mourir. Aux États-Unis, où on ne sait pas toujours comment négocier les problèmes, même les plus simples, on estime qu'autour de 30 000 citoyens peuvent même perdre la vie, pendant l'hiver, en raison de la grippe. Mais voyez-vous, entre janvier dernier et maintenant, ce qui comprend tout de même, deux mois d'hiver et demi et un printemps entier, on a enregistré assez peu de cas, les hospitalisations baissant même de beaucoup, aux États-Unis entre autre où, un an avant, 199 enfants en étaient morts, tandis que cette année...on en compterait qu'un seul!

L'influenza, Le rhinovirus, l'adenovirus, la grippe, ont presque été simplement éradiqués dans toute la durée de l'actuelle pandémie. De manière perverse, on élimine pas encore complètement le coronavirus Covid19, mais on fait des dommages collatéraux heureux. Sans les viser. 


Oui, les vaccins contre la Covid ont joué un rôle, mais davantage, de l'avis de pratiquement TOUS les experts, le changement de nos styles de vie, les masques, la distances, le travail à domicile, le relatif isolement, l'empêchement de trop socialiser en présentiel, y a joué pour beaucoup plus. Malgré l'inconsistance des différents gouvernements sur ce qu'il fallait faire ou pas, malgré la discipline et son contraire des citoyens voulant s'en sortir et les égoïstes et simples d'esprit, tous les types de virus ont largement, très très largement, ralenti leur parcours habituel de contaminations. En aplatissant peu à peu la courbe, on a knocké la grippe et l'influenza. Mais le monde de la médecine fait face à un dilemne. On a maintenant la preuve qu'on a des moyens connus de ne plus jamais faire mourir personne de la grippe ou de l'influenza. Et la résistance citoyenne au vaccin est encore très importante. Comment réagir? Comment garder les mesures actuelles permanentes? est-ce acceptable? On sait que plusieurs entreprises et que le gouvernement lui-même, ont choisi de faire travailler les gens chez eux. Certaines business ne reviendront pas nécessaire renouveler des baux de bureaux toujours trop coûteux. On y voit une manière de sauver de l'argent et de rendre certains de ses travailleurs, heureux. Dans le confort de leur chez eux.. Tout en les gardant, en santé. On sait aussi que les masques, comme dans plusieurs pays d'Asie et en Inde, resteront peut-être chez certain(e)s. 


Mais interdire les vols d'avions, même si l'écologie remercie la pandémie actuelle pour les poumons qu'elle lui assainit, ne sera pas recommandable dans le futur proche. Pas plus que les interdictions de sorties publiques dans les resto, les théâtres, les salles de spectacles, les bars et les gyms. 

Aux États-Unis, on travaille même une idée post-pandémie où aux trois semaines, ou une fois par mois, il y aurait de l'école à distance, et le reste en présentiel. Pour freiner les contaminations traditionnelles. 


Le masque est encore le fruit le plus bas et le plus facile à cueillir de l'arbre à combattre les contaminations. Le vaccins, encore plus facile d'accès, est le fruit au sol. Que trop ne savent pas encore si il devrait avaliser. Quoiqu'on en pense, le vaccin fonctionne. Je reste assez stupéfait de mon collègue de travail qui ne veut pas entendre parler du vaccin parce qu'il n'y fait pas confiance mais qui fume comme une cheminée, prenant 5 pauses par jour, sinon plus. Ou de ces professionnel(le)s de la santé qui perdent tout professionalisme à ne pas vouloir se faire vacciner non plus. Encore en fin de semaine, on exposait plusieurs professionnel(le)s de la santé qui venaient nous dire, sans vouloir nous le dire, qu'ils/elles n'étaient PAS professionnel(le)s.  


La très très grande majorité des cas d'hospitalisations de la Covid sont des gens non vaccinés. Puisque qu'ils retardent tout le monde, certains suggèrent de les forcer au privé, de les forcer à payer. 
Si on ne règle pas le cas de ce virus maudit, c'est en très grande partie de leur faute. QUOI-QU'ON-EN-DISE.

Le serpent mange parfois sa propre queue.
On ne sait pas encore comment finira cette saga pandémique. On connait les taches que ça laissera. On sait comment les laver. Mais on lavera peut-être tout le temps. Tout le temps, tout le temps. 

Ce qui reste encourageant est qu'on sait comment réduire à presque rien la grippe et l'influenza, l'adénovirus et le rhénovirus. 

Par erreur.

Et que le vaccin freinant la Covid19 n'est pas une erreur. C'est même une grande partie de la solution.

Mais ça, trop choisissent de ne pas le comprendre encore. 



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