dimanche 18 février 2018

Le Système d'Infidélité Présidentielle Controlée

2006.

Party au manoir Playboy. Donald Trump s'y trouve. La jolie Karen McDougal aussi. Bientôt, ils seront corps contre corps. Et ce, de juin 2006 à avril 2007. 9 mois. Donald est marié à Mélania depuis 2 ans.

Donald la voit. Ils font l'amour. Il lui paient ses repas dans un bungalow privé, à l'abri des regards, au Beverly Hills Hotel. Il lui offre de l'argent contre sa relation sexuelle, la première fois qu'ils le font. Il rembourse ses frais de voyage et de déplacements. Le nom de Trump est soigneusement nulle part dans les transactions. Pas d'achats à crédit.

Quand Donald fait de grossiers commentaires racistes, et racontes des obscénités sexuelles sur les amies de McDougall, elle en a assez et met un terme à l'affaire. Don devient candidat à la présidence des États-Unis. Il vide alors sa garde-robe. Il fait signer, en août 2016, à Karen, un document qui l'oblige à vendre les droits de ce qu'elle sait, entre elle et lui, à l'agence American Media Inc., l'éditeur du National Enquirer. Un magazine généralement favorable à Donald Trump. L'exclusivité de ce qu'elle peut raconter sur sa liaison avec Trump est vendue pour 150 000$. Elle croit alors que tout sera raconté dans le National Enquirer.

Mais American Media Inc. est dirigé par David Pecker, un ami proche de Donald Trump. Et si il a donné 150 000$ c'est pour ne jamais en parler sous aucune forme. To kill the story. On dira officiellement qu'on trouvait l'histoire peu crédible (c'est pour ça qu'on donnerait 150 000$, bien entendu...pour ne plus croire en l'histoire finalement...duh!")

Jerry George, ancien éditeur sénior d'American Media Inc. confirme que c'est tout à fait dans les habitudes de l'agence d'acheter des histoires pour les étouffer. Surtout celles autour de Donald Trump, depuis toujours, que les gens de l'agence considère comme un ami. Jamais une histoire sur Trump n'aurait même été publiée sans son approbation directe. Proche comme ça. American Media Inc. toujours pour acheter le silence de Miss McDougall, lui offre des chroniques dans les magazines, sur l'air du temps, le vieillissement, le bien-être et lui promet deux couvertures de magazines.

McDougal regrette vite sa signature. Elle sent qu'elle n'a plus aucun droit. Pas même celui de nommer son nom. Elle accepte de la faire maintenant pour éviter que d'autres femmes soient menottées du genre.
McDougall voulait en parler bien avant, mais pendant la campagne présidentielle, elle a eu peur que cela se retourne contre elle et qu'on menace pour rien sa famille. Sa famille étant religieuse, elle avait peur qu'ils découvrent sont style de vie et en soient blessés.
  Le Wall Street Journal publiera quelque chose de l'affaire 4 jours avant la triste annonce de sa victoire présidentielle. L'histoire ne fait pas de vagues.

Micheal Cohen, avocat personnel de Trump, a déjà confirmé qu'il avait payé l'actrice porno Stormy Daniels 130 000$ pour qu'elle taise sa liaison du même genre avec le grossier personnage. Toujours un peu avant l'élection.

Comme McDougall, Daniels a signé, elle aussi, une entente de non divulgation qui est maintenant jugé non apllicable puisque Cohen a bien confirmé qu'il l'avait payé 130 000$. Pour Karen McDougall, l'émergence du phénomène #Metoo lui donne du courage et la convainc qu'une femme peut en aider une autre en dénonçant ce type de manipulation.

Donald Trump a été accusé par de nombreuses femmes d'affaires extra-conjugales. Il a aussi été accusé par au moins 15 femmes d'inconduites sexuelles incluant l'agression, le harcèlement, les comportements obscènes.

Trump nie tout.

Ce qui nous rapproche de la vérité.

Tout le temps.

Surtout quand il menace de poursuivre les accusatrices, a les moyens de le faire, et ne le fait pas.

Petite parenthèse de la crosse Étatique.

De l'agenda du pénis présidentiel.

Des clauses contractuelles charnelles présidentielles.


Aucun commentaire: