vendredi 9 février 2018

Je Ne Joue Pas Pour Le Canada

Cette personnalité...

Je ne crois pas avoir en grippe d'autre politicien autant.
Oui. Peut-être un. Je vous laisse deviner qui.

Cette semaine, une jeune femme pelte quelques nuages avec un commentaire sur le futur de l'humanité passant inévitablement par l'amour maternel (Duh?) dans une assemblée générale à Edmonton. Elle s'adresse au Premier Minus Canadien. En anglais puisque nous sommes à Edmonton. Justin, aussi lourd dans la complaisance que le jour il a fait un long pet chaud en disant "parce que nous sommes en 2016..." en répondant à "Pourquoi autant de femmes que d'hommes au cabinet?" (la question de la compétence étant éventée dans le ronronnement qui a suivi), la coupe en plein commentaire et lui dit, le plus sérieusement du monde:

"We...we like to say peoplekind, not necessarily mankind, it's more inclusive..."

La jeune femme a fait le visage que vous feriez si vous ouvriez les yeux le matin avec une paire de fesses au niveau des yeux (O.K. j'arrête avec le bas-ventre) puis a ri, comme font les filles quand ça devient inconfortable. Justin en a profité pour glisser dans la condescendance par la suite:

"We can learn a thing or two from one another, like that"

People
fucking
kind

JA
MAIS

C'est quoi en français mon petit con?
Mon petit con c'est Trudeau, mauvaise formulation...
Mais qu'est-ce que l'on ferait de rendre non genré le mot humanité?
Hugensisé?

Le Manitoba deviendra-t-il le Peoplotoba?

Justin tabarnak!
Bon, la femme demandait aussi plus de ressources pour les mouvements religieux, je peux comprendre qu'il ait alors eu un violent spasme mental. NON À LA RELIGION! NON À LA RELIGION comme on dit NON à la drogue, Canada.

L'éditorialiste autralienne Rita Panahi a appelé Trudeau exactement comme on devrait le voir:
"La Kim Kardashian de la politique mondiale. Tout en style, rien en substance, et avec la profondeur d'une flaque".

Comme il fait toujours quand sa personnalité le déjoue, il s'est excusé le lendemain en prétextant avoir fait "une mauvaise blague". (Noooooooooooot!)

Comme il avait fait quand il avait affirmé qu'il admirait la dictature de base de la Chine. (nooooot!). Il répondait à la question "quel pays admirez vous le plus?" et il avait semblé répondre très spontanément, sincèrement. Mais c'était si con ce qu'il disait que ce devait être une blague n'est-ce pas? Le lendemain, on lui suggérait fortement de présenter son affirmation ainsi. Ce qu'il fît.

Comme quand Trudeau avait dit que Vladimir Poutine avait envahi a Crimée parce qu'il était frustré que la Russie ait perdu au hockey des Olympiques de 2014. Bad joke avait-il dit. Non. Juste abruti.

Quand Justin dit "we" il ne parle pas de nous. Il ne parle très certainement pas de moi. Et à en juger par les réactions partout au pays et partout dans le monde, il parle pour très peu. Son "we" ce sont les féministes radicales, les idéologues de gauche et les perpétuelles victimes sociales prêtes à montrer le poing pour que "justice" soit "rétablie". Ce sont eux ses philosophical bedfellows.

Comme chaque fois que je vois cette annonce télé olympique qui passe ces temps-ci, NON, tout le monde ne joue PAS pour le Canada.

Son peoplekind a fait le tour du monde comme un parfait exemple des dérives et des dogmes possibles du politically correct. Trudeau peut faire passer cela pour une blague mais la vérité est ailleurs.

Quand Trudeau baisse sa garde, on a un aperçu de l'homme de la personne qui se cache derrière: Kim Kardashian. Faite homme et canadien.
Je n'ai aucune sympathie pour ce premier minus.

Il est fort embarrassant. Vernis et rien d'autre.

Tu veux un nouveau mot pour ton vocabulaire Justin?

mecsplication.
version française de mansplaining.

C'est exactement ce que tu as fais à cette dame d'Edmonton.

Ce que Sophie a dû en entendre de la bullshit de sa part...

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