mardi 5 décembre 2017

La Débile Tactique des Fausses Nouvelles de Donald

En attaquant les médias, cet imbécile de Trump les as, à bien de niveaux, renforcé malgré lui.

En décembre, l'an dernier, Trump a dit au magazine Variety, que, malgré le fait qu'il ait été élu Président des États-Désunis, il comptait être producteur exécutif de son émission The Celebrity Apprentice. Sa gnochonne préférée, Kellyanne Conway, a même défendu ses projets sur les ondes de CNN.  Le lendemain de l'intervention gnochonne de Miss Conway, Trump tweetait "fake news".

Depuis ce jour, il a tweeté plus de 150 fois les mots fake news sur son compte Twitter.  En un seul jour de septembre dernier, Trump a tweeté fake news pas moins de 8 fois. C'était par frustration par rapport à la couverture des médias de sa gestion des dégâts causés par l'ouragan Maria à Puerto Rico.
Trump évoque régulièrement les "fake news" sur la collusion russe dans son élection. Il l'a fait pas moins de 12 fois sur son compte twitter. Associer fake news et collusion russe.

Donald nous pense tous aussi vide qu'un lourd consommateur de Facebook.

"L'un des termes les plus extraordinaire que j'ai pu inventer est le terme "fake"" disait Trump à Mike Huckabee sur son talk show en octobre. (bien entendu, il n'a rien inventé de la chose). La stratégie du président a eu du succès. Le terme de la fausseté a longuement (est toujours) associée à la propagande soviétique ou communiste depuis des siècles. Lors de la campagne de 2016, sur Facebook et sur Youtube entre autre, les mensonges et les fabrications ont été de véritables influenceurs.
Une simple ligne fausse comme "Le pape François supporte Donald Trump" peut avoir eu un impact mondial majeur. Ces mensonges ont empoisonné l'écosytème social mondial, Étatsunien, et très certainement pu influencer le résultat final des dernières élections aux États-Unis.

À en juger son utilisation des mots "fake news" ont comprend que lorsqu'il les utilise, c'est d'abord pour traduire une frustration sur quelque chose qu'il n'aime pas. Mais la vraie fake news est assez rare. Et ce qui complique les choses, c'est que Trump ou son équipe, en rajoute souvent avec des inventions de leur/son cru, ce qui rend la vérité de plus en plus difficile à identifier. Pour qui tiens encore à s'en soucier. Dans sa maison plus-que-blanche, à racine d'intimidation, son administration désoriente à peu près tout le monde avec de nombreuses de diharées mensongères qui rendent toute conversation saine caduque. Et comme on ment sans même en être gêné. La fonction présidentielle pâlit à vue d'oeil. Trump n'est JAMAIS revenu sur l'attentat inventé en Suède. Partout ailleurs dans le monde, on aurait trainé le sujet pendant des semaines.
Le site Politifacts a recensé, depuis 2015, 329 affirmations à 100% complètement fausses du président actuel des États-Unis. Par comparaison, le leader du sénat des États-Unis, Mitch McConnell, ne compte que 13 fausses déclarations absolues.

Le président relaie aussi de véritables calomnies immatures qui vilainisent les minorités. Mercredi dernier, il s'est surpassé en relayant un vidéo, tout à fait non fiable, publié par Jayda Fransen, le leader de Britain First, un mouvement d'extrême droite sur la fine ligne du racisme, vidéo incendiaire anti-musulman, sans explications et sans nuances. Le lendemain Theresa May s'est outrée du comportement de Trump. Les mots fascistes et stupidité ont été prononcés en parlant du président des États-Unis dans la chambre britannique. Trump a craché quelques tweets tirés de son anus. Du jamais vu dans les relations britano-étatsuniennes.

Trump est si embrouillé ambigu qu'il semble provoquer quiconque pour le simple plaisir de la chose, comme un bébé arracherait un jouet dans les mains d'un autre afin de voir sa réaction, et lorsqu'on lui demande des comptes, Trump prétend qu'il ne faisait que des blagues. Comme la semaine dernière quand il a dangereusement suggéré que le journaliste de MSNBC Joe Scarborough pouvait être lié au meurtre "non résolu" d'une stagiaire de la station. "I was kidding of course, what do you think?"

Ce que je pense? que vous avez la maturité d'un enfant de 11 ans.

Sournoisement, Donald travaille très fort afin de faire tomber les lois des États, protégeant la confidentialité des sources journalistiques. L'association Trumpienne avec des médias abominablement amateurs, de mauvaise foi et mensongers comme Infowars, Project Veritas ou Breitbart font de Fox-News, la vieille branche républicaine des nouvelles à l'ancienne. Trump souhaite la division. Et la toute première qu'il veut, c'est la fragmentation médiatique.

Heureusement, en voulant les affaiblir, Trump a renforcé plusieurs grands porteurs de vérités. Le Times et le Washington Post sont sortis grandis des dernières semaines. En débusquant nombre de mensonges, et en exposant des abus de pouvoir présidentiel gênants.

Quand Micheal Flynn a plaidé coupable de mensonge face à ses liaisons avec les russes ET SUR SES DISCUSSIONS AVEC UN TRÈS INFLUENT LEADER DE L'ÉQUIPE DE TRANSITION au FBI, la suggestion que cette personne ait comme initiale D.J.T. devient de plus en plus réel.

Donald crache du fake news presque tous les jours depuis.

Ce qui nous rapproche donc, de la vérité.

Frustrante pour celui qui agrippe les femmes qui lui plaise par le vagin.

Mais qui ne fait que des blagues.

Rira bien qui rira le dernier.
 




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