mercredi 30 août 2017

La Bromance de Don & Vlad

On commence à comprendre la bromance entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Le 11 octobre 2015, 4 mois après que Donald Trump se soit lancé dans la course présidentielle des États-Unis, Trump lançait de très gentils mots à l'égard d'une Russie isolée internationalement.

En effet, les États-Unis sanctionnaient la Russie économiquement pour sa capture par la force de la Crimée et ses errances en Ukraine. Plus tôt, dans le même mois, Barack Obama condamnait les raids sur la Syrie, lourdement commandité par les Russes. Trump, pour sa part, disait qu'il s'entendrait probablement fort bien avec un homme comme Poutine. Il était pourtant extrêmement clair alors, que Vlad avait un triste bilan, de moins en moins secret, en terme de droits humains.

Du point de vue de Vlad, il est facile de comprendre qu'il ait tout de suite apprécié qu'une telle cloche lui fasse l'effet d'un carillon.

Maintenant, on comprend peut-être un peu plus pourquoi Donald lui aurait accordé la première valse. Le 28 octobre suivant, Trump signait une lettre afin de se commettre dans l'investissement immobilier à Moscou. Poutine lui a renvoyé les fleurs en approuvant de sa main les projets, et en disant de Trump qu'il était très talentueux ainsi que le leader absolu de la course présidentielle étatsunienne. Trump a ensuite ronronné que c'était toujours bien de se faire complimenter par un homme aussi respecté par son propre pays et partout dans le monde. Don était déjà dans un monde parallèle.
"J'ai toujours pensé que la Russie et les États-Unis pouvaient travailler ensemble à lutter contre le terrorisme mondial, tout en établissant la paix , sans parler des échanges commerciaux po$$sible$ ainsi que les bénéfices que chaque pays peut en retirer dans le respect mutuel" avait-il rajouté. Vous entendiez le sssssssssssserpent financcccccccccccccier sssssssssssssifller?

Quelques semaines plus loin, Trump semblait même défendre Poutine de faire assassiner des journalistes. Lorqu'on lui a demandé comment il pouvait se penser ami d'un homme qui commande de faire tuer des journalistes, Trump a répondu: " Il gouverne son pays en leader au moins. Contrairement à ce qu'on a ici. Je crois qu'on tue beaucoup ici aussi" a-t-il conclu, dans un moment de parfaite absurdité qui devenaient si nombreuses qu'elles passaient sous le radar commun du bon sens.

Fin janvier 2016, le deal moscovite a finalement fait patate. Pour une histoire de terrain et de manque de permis pour construire. L'associé de Trump, Felix Sater, a ensuite été coincé par un courriel où il disait "Je mettrais Poutine sur tout ça et nous gagnerons l'élection. (...) personne ne sait mieux que lui comment négocier avec l'avarice et la stupidité (...) Je sais comment jouer tout ça. Nous aurons toute l'équipe de Poutine travaillant pour nous." C'est ce type de courriel qui a lancé toute les enquêtes actuellement en cours sur la potentielle complicité russe dans la dernière élection.

À la mi-janvier dernier, Trump était maintenant président. Et les Russes voulaient toujours faire des affaires avec D.T.
Trump faisaient écrire ses intentions de toujours développer des tours à son nom à Moscou par des associés. Pour noyer le conflit d'intérêt certain possible. Ça aussi se trouve au coeur de l'enquête en cours aux États-Unis.

Le renvoi de James Comey, personne n'en a douté, devient une obstruction de la justice flagrante.
Comey s'approchait du lit d'amour entre Don & Vlad.

Pendant ce temps, Vlad est toujours envahisseur de la Crimée et intervient sournoisement en Ukraine. Il fait aussi danser des jets, lourds de missiles, au dessus de la Syrie et des eaux baltiques.

Trump est toujours incapable de murmurer l'ombre de l'ombre d'un reproche au vicieux Vlad.

Pas plus qu'il ne se trouve de défaut à lui-même.
Ou à ceux qui abusent du pouvoir.

Le fils de Donald Trump ira bientôt parler des mensonges que son père lui fait conter expliquer ce qu'il sait sur la Russie au Congrès des États-Unis. 

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