mercredi 23 octobre 2013

La Burqa d'Ottawa

Pendant qu'au Québec on se tire l'ethnie, au Canada, à Ottawa plus précisément, on choisit la Burqa.

Il y a 4 jours, Stephen Harper a exigé que seules les caméras soient présentes alors qu'il livrait un discours à son caucus. À l'exception de Sun News, les journalistes de la Tribune de la presse parlementaire ont refusé d'envoyer dans la salle des caméramans sans journalistes. On voulait de l'image pas des questions.

Stephen Harper n'aime pas qu'on le questionne.
Aaqil Najam aussi n'aime pas que sa femme le questionne.

Aujourd'hui, la semaine dernière, la commissaire à l'information a sonné l'alarme:
De nouvelles directives, toutes fraîches, émanant du cabinet Harper, contreviennent aux obligations les plus élémentaires des ministères en vertu de la Loi d'accès à l'information.

Depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir, le droit du public à l'information est étouffé. Les obstacles rencontrés lors de demandes d'accès à l'information et la quasi-impossibilité pour les journalistes de pouvoir questionner les ministres ou les responsables des politiques publiques sont devenues des scènes quotidiennes. Et presque normales, voire attendues comme on sait qu'on mouchera quand arrivera les grands froids.

Sauf que les grands froids sont incontrôlables.
Et Stephen aime le contrôle.
Comme l'époux islamique aime celui qu'il se donne sur sa femme.

Le bureau de la commission à l'information a reçu 35  % plus de plaintes dans les cinq premiers mois de l'année en cours, comparativement à l'an passé.

Harper bloque l'information mais ne bloque jamais la désinformation et en plus, pour faire bonne mesure, il tient à manipuler les informateurs.

combien d'entre vous sont convaincus qu'il gère de mains de main de maître l'économie au pays?
La propagande a remplacé la transparence à 100%.

Voici 14 énoncés qui correspondent plutôt bien au gouvernement canadien de Stephen Harper:
-Un nationalisme puissant et constant.
-Le mépris pour la reconnaissance des droits de la personne.
-L'identification d'ennemis ou de boucs émissaires (épelons ensemble avec l'accent anglais S-É-P-A-R-A-T-I-S-S) comme cause d'unité. C'est-à-dire diviser pour régner. (épelons ensemble C-H-A-R-T-E-D-E-S-V-A-L-E-U-R-S).
-La suprématie de l'armée.
-Un sexisme répressif.
-Des médias de masse sous contrôle.
-Une obsession de la sécurité.
-L'amalgame de la religion et du gouvernement.
-La protection du pouvoir des entreprises.
-La suppression du pouvoir des travailleurs.
-Le mépris pour les intellectuels et les arts.
-Une obsession avec le crime et le châtiment.
-Le règne du favoritisme et de la corruption
-Des élections frauduleuses

..non?...vous ne trouvez pas?...les robots-calls en Ontario (Élections frauduleuses), Favoritisme et corruption (scandales des dépenses au Sénat Duffy, Wallin, Brazeau), Le Québec (bouc-émissaires),

Le nationalisme, le sexisme latent, le mépris des artistes, le mélange religion/culture gouvernementale, le contrôle des médias, ça ne fait aucun doute en tout cas.

Vous savez d'où sont tirés ses 14 caractéristiques?

Du petit guide de reconnaissance du...

fascisme...


Aucun commentaire: