vendredi 1 mars 2013

Ciò Defeca In Italia

Alors qu'on apprend au Québec que c'est un petit village de Sicile qui contrôle toutes nos infrastructures urbaines, (ce qui en dit long sur la petitesse de notre peuple), l'Italie de son côté, implose.

Même le porno péréclite.

Vous connaissez le facteur PalioC ? Le Palio delle Contrade est une course de chevaux, qui se tient deux fois par an le 2 juillet pour le Palio di Provenzano, et le 16 août pour le Palio dell'Assunta dans la ville de Sienne, sur la Piazza del Campo, place centrale. Chaque couple cavalier/cheval représente un des dix-sept quartiers de la ville. Une grande parade précède la course qui attire des spectateurs du monde entier. Les chevaux et les cavaliers arborent les couleurs et les armes de leurs secteurs.

Beaucoup de bruit. Les Italiens aiment le bruit.

Gagner le Palio, c'est bien, mais voir ses rivaux perdre, c'est encore mieux. Le résultats des élections de la semaine dernière en Italie c'est excatement ça. Les italiens ont tellement voulu voir Monti perdre, qu'il lui ont donné 10% et ont voté pour n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. Pire qu'une petite province à tête de chien inspiré par des vents orangés.

Pier Luigi Bersani du Parti Démocratique de gauche a recueilli 29,54 % des suffrages devançant tout juste un fantôme abject,  Silvio Berlusconi, qui a obtenu 29,18 % des voix. Le président du Conseil sortant Mario Monti est arrivée en 4e position remportant 10,56 %. Monti, le leader sortant aura rassuré les marchés mais écoeuré le peuple. Pedata al culo, Basta Mario!
Au troisième rang? un humoriste, Beppe Grillo, plus vulgaire que constructif. Comme les deux autres sont trop faibles pour faire une majorité, on lui demande de s'allier à l'un de ceux-ci. Mais Grillo fait des grimaces et dit "vaffanculo!" aux deux partis.

C'est un peu comme si Jean-François Mercier avait été élu à la tête d'un parti et qu'on lui demandait de faire alliance avec Amir Kadhir ou Nicolo Milioto. Mais Mercier préférait s'occuper à des choses plus importantes.

La présence de Grillo dans le top 3 est aussi grave que la réapparition de Berlusconi. Pas que Bersani allait être mieux non plus. En fait le résultat en est un typique du facteur T.I.N.A. C'est-à-dire du concept There Is No Alternative. C'est comme ça que le NPD est passé chez nous aussi, soyons honnêtes. On vote de moins en moins Pour et de plus en plus Contre.

Ça pourrait vouloir dire que les Italiens sont de plus en plus diversifiés. Toutefois dans les faits, sur le terrain, ça veut surtout dire qu'ils sont dangereusement désabusés. Et la stabilité de leur pays, et de l'Euro, s'en trouve largement menacé.

Grillo n'a aucunement l'intention de maturer ce qui veut dire que les Italiens retourneraient peut-être en élections très bientôt (comme nous au Québec). Et si cette fois, Berlusconi revenait...oh santa madone!... più peggiore napolitano gelato.

J'ai une solution pour eux.

Bientôt, le conclave aura élu le nouveau pape.
Donnez-lui les pleins pouvoirs sur l'Italie.
Même si il est latino et non-italien, son bureau sera au Vatican et un peu d'intérêt de l'extérieur ne saurait nuire au pays de Fellini.

Puis comme la religion serait alors au coeur des politiques, le pays entrerait probablement en guerre. C'est connu, la religion est la racine de la guerre.
C'est payant la guerre parfois.

Et ça débarraserait le pays de quelques indésirables.

Beaucoup de bruit. Les Italiens aiment le bruit de toute façon.

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