samedi 27 avril 2024

Oeillères Toxiques

J'ai eu l'impression toute la semaine que le vent soufflait du parfum de purin.

Tout d'abord j'ai croisé plus d'une fois Stéphan Pas de E-Tucker Bureau-Carlson et Mathieu Bock-Côté plus d'une fois sur ma télé, engagés tous deux pour "éclairer" des situations du quotidien, Le premier nous parlant des États-Unis, où il accorde une importance malsaine à tous les définformateurs, et où il partage beaucoup beaucoup beaucoup de sottises, insultant la plupart des intelligences Québécoises. Le second, intellectuel auto-promu à ce rang, roule sa bosse sur toutes les tribunes en se tordant le cou pour mieux s'entendre rire. De la France (qui devrait le garder pour eux) ou d'ici. Jamais je n'ai trouvé Mathieu Bock-Côté pertinent sur quoi que ce soi et pourtant, c'est une mouche perpétuelle autour de nos plats. Il est indigeste.

Ces deux "spécialistes du rien" sont facilitateurs du toxique, du néfaste, de propagation de la haine. Il me semble un manque de jugement immense de les garder comme commentateurs alors qu'ils font plus de dommages que de bien. Ils commencent même à contaminer les autres prétendus spécialistesLa Joute dégoûte. Ils deviennent presqu'aussi agressants qu'une annonce d'Ozempic ou de Rybelsus. 

Parlant d'agressions, on avait fait mention honorable en condamnant les Bill Cosby, Harvey Weinstein, abuseurs sexuels, faisant un grand pas dans le monde du futur progressiste. Mais pas au Québec en innocentant le séquestrateur Québécois Eric Salvail, toutefois*. Dans les trois cas, le doute était inexistant. Cosby a drogué plus de 80 femmes, pour les abuser sexuellement sur un demi-siècle. Il a été condamné, emprisonné. De 3 à10 ans, selon son comportement en dedans. Il a été libéré trois ans après. Son avocat a commis le crime verbal de dire que "C'était un grand jour pour la justice, un grand jour pous tous les Étatsuniens". 

Traduction de "C'est un grand jour pour les violeurs, 3 ans, ce n'est pas le Pérou".

Malgré la tonne d'évidence, Cosby a toujours platement maintenu son innocence. Même si il s'agissait du même modus operandi contre plus de 80 femmes, qui ne se connaissaient pas. 

Mercredi dernier, mercredi sombre pour la justice, Harvey Weinstein producteur agresseur confirmé de multiples fois, qui avait écopé de 23 ans de prison pour son rôle de prédateur sexuel perpétuel, a vu sa sentence annulée puisqu'il y aurait eu "vices de prodécures" dans son procès. 

C'est d'une ingominie rare. On ne reprend même pas une élection si il y a vice de procédure. Il ne fait aucun doute que le type est un abuseur de toutes sortes. Des images existent de cet ogre attouchant devant son clavier une assistante de production, les témoignages sont multiples contre cet homme, mâle comme femelle, et quand il a été accusé, la très grande majorité ne tombaient pas des nues. Certains s'étaient même brouillés avec lui pour ses pulsions malsaines. Quentin Tarantino l'a confronté quand Weinstein a tenté d'agresser son copine d'alors, Mira Sorvino. Lui ordonnant de ne plus jamais s'approcher d'elle. En effet, Weinstein s'est assuré qu'elle ne travaille presque plus à Hollywood ou New York ou ailleurs. Weinstein aura un autre procès au complet, à grand coups de gros sous, et j'espère qu'on lui donnera un autre 10 ans au terme du prochain. Pour pertes de temps et d'argent inutiles. Il prouve par 1000 qu'il continue d'abuser.  

Le même jour, un vent de rumeur disait qu'Eric Salvail préparerait un retour sur nos écrans télés. C'était du boudin. Il a appraru dans un vidéo d'une fête locale à Sherbrooke. Salvail est dans l'immobilier avec son partenaire de vie. Il ne reviendra pas. Ne serait pas accepté dans l'affection collective comme on pleure les Cowboys Fringants. Mais deux nouvelles du genre disant presque simultanément "agresser, c'est pas si grave, get over it !", ça agresse justement. 

Finalement l'aspirant Premier Minus Canadien Pierre Poilièvre est allé visiter les convois de l'imbécilité qui ont campement sur les routes qu'ils parasitent, manifestant contre on ne sait pas trop quoi. Une journée c'est contre la taxe carbone, une autre, contre les dépenses du gouvernement Trudeau. En général, chantant en choeur Fuck Trudeau. Soufflant sur les braises de la haine, Poilièvre est allé entrer dans leur wagon, dont un de ceux-ci avait le logo du regroupement haineux Diagolon qui ne vaut pas une virgule. On ne sait pas si il savait ou non que le propriétaire de ce wagon de camping était fan de Diagolon, mais on l'a entendu dire "que nous sommes très satisfaits de tout ce que vous faites".

Nous étant les gens en manque de jugement. Poilièvre choisissait son camp.

Qui se targue "du gros bon sens". 

Le gros bon sens serait de ne pas donner le crachoir aux tordus. Ceux qui désinforment, ceux qui abusent, ceux qui surfent sur la haine d'autrui.

Poilièvre n'a pas de programme. Encore cette semaine, une de ses candidates répondaient 4 fois à la même journaliste que "Quand nous aurons un programme..." confirmant que c'est le néant des idées dans ce parti et qu'on ne cherche que de la réaction impulsive. Le Donald Trump playbook. Ce qui fait du bruit. Le train de la colère. Peu importe sa source.

Poilièvre a distribué les drapeaux Fuck Trudeau dans les campements cette semaine. 

Parmi des haineux qui ne l'appuient même pas complètement. Seulement dans la mesure où ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec celui qu'il qualifie de weasel (belette/rat). Diagolon a pleinement menacé d'agresser la femme de Poilièvre (et de violer bien des journalistes et leur entourage). PP se trompe sur les bitcoins, sur l'Ukraine, sur le rôle des Femmes en société, sur les convois, sur le climat, sur les attaques terroristes à l'étranger, sur le contrôle des armes à feu, sur la communauté LGBTQ+.


Sur le Canada d'Amérique. Qui le ferait Premier Minus demain selon les sondages. 

C'est un beau vent malsain Nord Américain qui souffle.

 Non sans rappeller la météo imposée par le clown orange d'en bas et son passage à la présidence. 

Les portes de la haine se sont alors grandes ouvertes. 

La vie est contrat de mariage entre amour, justice, respect et responsabilisation.

Vous avez lu ça dans ce que je viens de vous exposer ? 





*Ni avec Gilbert Rozon.

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