vendredi 10 octobre 2025

La Jeune Fille au Micro des Adultes

Non je ne vous parlerai pas de Greta Thunberg mais de Pam Bondi. Thunberg a peut-être gagné le prix Nobel aujourd'hui. Ce serait hilarant de voir les imbéciles floconnés fondre comme neige au soleil sur toute la planète. 

Bondi a 59 ans. Mais en vrai, face à un micro, dans ses fonctions, elle a aussi 12 ans. 

C'est ce qu'elle a prouvé cette semaine pendant 5 heures lorsque questionnée par le Sénat qui comprenait des gens qui avaient des légitimes questions sur les différentes missions extraordinairement discutables de l'administration qui la chapeaute. La directrice du département de la justice n'est au final que décoration, car la justice aux États-Unis, le ministère de la justice dont elle devrait être la leader n'est que la firme privée de vengeance du président dément actuel. Il le ne le cache absolument plus. Il a attaqué Laetitia James, a perdu, car elle est inattaquable. On la réaccuse encore maintentant sur d'autres choses. On a fait la même chose avec James Comey. Vengeance. Point. Du même coup, tous les visages exposés sur la photo en ouverture sont autant de gens qui seront un jour paradé en cour, ou dans les livres d'histoire comme les erreurs d'une époque, une époque fière de son ignorance. 

Les sénateurs républicains comme les sénateurs démocrates ont pointé du doigt toute la journée l'autre à blâmer, en ce qui concerne quelque chose de maintenant confirmé par tous, le département de justice devenu une arme gouvernementale. Les Démocrates accusent, Bondi d'être un outil facilitateur pour les vengeances souhaitées par la démence présidentielle. Bondi a semblé professionnelle pour toutes les questions molles des sénateurs républicains qui avaient la mission de la garder loin du dossier Epstein. Mais quand les sénateurs Démocrates posaient leurs questions, elle réagissait comme une ado à qui on avait volé le séchoir, dans la salle de bain, avant la sortie en ville. Elle avait nettement la mission de faire dévier la conversation et d'attaquer à son tour. Ce qui était extraordinairement juvénile. Et confirmait que toute son intervention était pour un public composé d'une seule personne. 

Son patron. 

Elle n'a répondu à rien. Aux questions liées à Epstein, elle relançait aussitôt en posant la question et X et X (de démocrates) vous leur avez demandé ? Ce qui est d'une stupidité abyssale. Un peu comme si je vous disais pourquoi tu fais pas ton travail ? et que tu me réponds, et Jonathan ? et Nicolas ? et Richard ? tu leur as demandé aussi ? À la question légitime d'un sénateur de l'Illinois demandant pourquoi avoir envoyé la garde nationale contre le souhait du gouverneur de Chicago, elle a répondu "J'aimerais vraiment que vous aimiez Chicago, autant que vous haïssez Trump."
...Plait-il ? 

Le sénateur n'a jamais dit qu'il n'aimait pas Chicago. Ni qu'il détestait Trump. Il ne fait qu'exposer les crimes qui lui passent sous le nez, et questionne son rôle si elle ne fait qu'avaler les couleuvres présidentielles. Elle a eu le culot de dire de ne jamais questionner son intégrité. Ce qui aurait dû faire éclater tout le monde de rire. Celle qui a dit qu'elle avait les noms des invités sur l'ile des viols de Jeffrey Epstein avant de dire qu'elle n'existait pas après une discussion avec son patron. 

Quand on lui a demandé pourquoi le "tsar" du Fentanyl ayant accepté un pot-de-vin sur vidéo, puisque Républicain. n'a jamais été inquiété par la justice, elle a tout de suite craché "Et vous ? on vous a vu marcher avec des membres de l'antifa sur vidéo!". Ce qui aurait aussi dû faire pleurer de rire la planète entière. 

L'antifa ? quelle drôle de maladie ils ont ces crétins avec "l'antifa".  Le lendemain, la lune Kristi Noem, responsable de la guerre aux villes a prétendu, sans rire, avoir réussi, avec son gang terroriste ICE, a arrêter "la blonde du fondateur d'Antifa". 

(...) Quoi ? Y a pas un seul journaliste qui a pensé lui demande qui avait fondé leur mouvement imaginaire ? Être antifa, c'est être anti-fasciste. C'est une attitude. Ente 70 et 80% des habitants mondiaux sont anti-fascistes. C'est la très grande majorité. Celle qui ne comprend pas ce qu'est l'habeas Corpus, a parlé très sérieusement de "la blonde du fondateur d'antifa.".

Non mais calisse...

How fucking low can they go ?

Je me pince tous les jours afin de me convaincre que je lis bien ce que je lis, que je vois ce que je vois, que j'entends ce que j'entends. C'est surréaliste. 

La jeune fille de 12 ans Pam Bondi a essayé de faire dévier la conversation sur la fermeture du gouvernement qui entamera sa 3e semaine d'inactivités lundi prochain, en tentant de blâmer les Démocrates, mais cet appât ne fait plus beaucoup mordre. À vouloir sauver l'aide médicale pour les moins nantis, il est quasi impossible de leur en vouloir de ne pas avoir envie de signer une abomination qui assassinerait cet accès pour eux. 

Le président des États-Unis est un miroir qui reflète le déclin moral du pays. Il est avarice sans répit, célébrité sans mérite et pouvoir sans responsabilités. 

Les Étatsuniens se réveillent comme l'Allemagne passée, chaque matin. Avec 1/3 de sa population qui en tuerait un autre 1/3 pendant qu' 1 /3 les regardent.  

Pam Bondi est si mentalement lavée qu'elle a perdu toute habileté à dire "Je ne fais que suivre les ordres".

On raconte que la constitution sert désormais de papier hygiénique à la la maison très très blanche. Face à la tyrannie, la démocratie, aux États-Unis réussiront-ils èa refaire leur nid ?

jeudi 9 octobre 2025

Classer l'Inclassable Rush

Lundi dernier, on apprenait que la formation musicale Rush allait reprendre du collier. Pas su disque nécessairement, peut-être un album tiré des spectacles, mais sur scène, pour 7 villes en 2026. 

Ça a énervé une bonne partie de la planète musicale...mâle je dirais. Rares sont les femmes qui aiment tant que ça la trio musical canadien au travers des époques. Neal Peart est décédé en janvier 2020. Pour pas mal tout le monde, après la très fructueuse tournée "d'adieu" de 2015, qui concluait la tournée saluant leur 40 ans d'endisquage, un an avant, et leur as batteur dans un monde meilleur, on pensait le band à la retraite.  

Neal Peart a été l'un des meilleurs batteurs sur la planète musique au monde. Et là on nous annonçait que sans le remplacer, car il est irremplaçable, on a trouvé quelqu'un d'extraordinaire pour les épauler pour la tournée. Quelqu'unE même. Anika Niles.  Qui a déjà joué en tournée avec Jeff Beck, lui aussi, depuis décédé. 

La formation progressive, métal, rock, avant-gardiste, pop, bref inclassable, mais épique, a 19 albums studios entre 1974 et nos jours. La bible musicale du net Allmusic.com dit même du band qu'ils se sont séparés en 2018. 

Peut-être. Séparés par la mort deux ans plus tard. Mais la scène leur manque. Et ils remonteront sur scène malgré leur plus de 70 ans, au moins 12 fois. 70 ans, c'est 30 ans de plus qu'Anika. Rush fêtait l'an dernier leur 50 ans sur disque. Voici un classement bien personnel de leurs 19 albums selon mon oreille musicale.

19. Hold Your Fire (1987)

Un peu trop axé sur les synthés. La production est lêchée, mais la guitare d'Alex Lifeson y est plus rare. Surproduit selon moi, mais d'une écriture encore intéressante. Les mauvais albums de Rush sont encore meilleurs que les prétendus meilleurs de certains. 

18. Feedback (2004)

Cet album est en fait un mini-album de 27 minutes, Ce qui n'est que 7 minutes plus court que leur chanson la plus longue. On y joue 8 chansons qui étaient les préférées d'Alex, Neil & Geddy par le passé. Juste des reprises. Eddie Cochran, The Yardbirds, Buffalo Springfield, The Who,  Love, The Jeff Beck Group et Robert Johnson seront repris. Pas leurs tounes. Mais d'étonnantes revisitations.

17. Test for Echo (1996)

Quelques moments forts, mais à 53 minutes, on finit par se surprendre à trouver l'album trop long. Pas bon signe. Plus ou peu moins peu inspiré comme effort.

16. Presto (1989)

Un album de transition au ton inconsistant. Peu de cohésion. 

15. Roll The Bones (1991)

Polarisant. Avec une portion rap dans la chanson titre OUF! Ça avait très mal passé. Le squelette qui danse dans le vidéo n'aidait en rien. 

Ce sont les 5 albums à peut-être éviter du trio Torontois, selon moi.

Les pas pires intéressants:

14, Vapor Trails (2002)

Brut et émotif alors qu'on attend peu au tournant du nouveau siècle du band. Neal Peart fait un retour derrière sa batterie après plusieurs tragédies personnelles. Dont la mort de son épouse et celle de leur fille, dans l'espace de 10 mois. 

13. Caress of Steel (1975)

Ambitieux album progressif à une époque où la musique progressive est dans son âge d'or. L'exécution reste un peu gauche, ce n'est que leur second album après tout et on y entend des couches d'heavy metal par moments. Cet album reste bizarre à une époque qui croisera soul, disco, punk et progressif. 

12. Clockwork Angels (2012)

Dernier album studio. Concept intéressant où Neil Peart fait écrire à son ami Kevin J.Anderson, un pas-fâcheux du tout texte dans un univers dystopique steampunk anarchique. Les amateurs de JG Ballard (J'en suis) y trouvent leur compte. 

11. Fly By Night (1975)

Le premier album comprenant Neil Peart à la batterie. Deux morceaux sont parmi les préférés des trois membres du groupe et des fans. By-Tor & Anthem. 

10. Rush (1974)

Premier album plus lourd que Rush ne le sera jamais, et très près du son de Led Zeppelin. Juste pour ça, ça vaut l'écoute. Hard rock, cru et énergique.

Les trrrrrès intéressants:

9. Counterparts (1993)

Retour aux chansons guidées par la/les guitares d'Alex. Spotanéité et raffinement inspirés de la formation Primus qui ouvre leurs spectacles en tournée. Rock'n fun.

8. Snakes & Arrows (2007)

Ces albums ne se retrouvent pas toujours dans les top 3 des albums préférés de tout et chacun, mais celui-là est l'un des mieux écrits, assez profondément et existentiel, alors que souvent on était plus dystopique. Co-production impressionnante avec leur ami superfan Nick Raskulnecz. 

7. Power Windows (1985)

Au coeur du new wave des années 80, le synthé de Geddy prend une place de plus en plus importante et Lee signe même quelques textes inspirés de ce qu'il lit, ce qui avait toujours été le travail de Neal. 

6. Grace Under Pressure (1986)

Avec grâce et sous la pression pop, cet album contient une de mes chansons préférées du groupe. Album sombre et intense qui croise encore guitare & synthés avec un certain talent. On ira voir, ado, le spectacle de la promotion de cet album, mais pour y voir Marillion en première partie, principalement. On quitte même en plein show après avoir entendu Red Sector A (et Subdviisions comme 2e chanson) Ça nous comble. (quel culot quand même avant Tom Sawyer)

Les incontournables:

Si vous n'avez qu'un album à écouter, où voulez tester si vous aimez vraiment, n'importe lequel de ces 5 albums est un honnête essai d'écoute. (Écoutez en au moins deux)

5. A Farewell To Kings (1977)

Un des 2 albums enregistrés entièrement en Angleterre et il sera très acoustique. Lyrique et probablement unique album que les fans féminines aiment sans son intégralité parce qu'assez accessible et moins niché. De belles ballades y glissent sur la guitare sèche d'Alex. Quand on a su qu'une femme allait être nouvelle batteuse du groupe, la blague a tout de suite couru le net "première femme à s'intéresser à Rush!"

4. Hemishperes (1978)

Second album enregistré en Angleterre. Pur matériel progressif, philosophiquement complexe et musicalement riche. Je l'ai encore écouté cette semaine, et c'est un 36 minutes assez extraordinaire.

3. Permanent Waves (1980)

L'algorithme m'a tout de suite fait écouter un morceau de cet album quand le 36 minutes d'Hemispheres s'est terminé. Toujours plutôt progressif, des hits pour la radio s'y cachent. Pochette apocalytico-mythique et contenu très agréable.

2. 2112 (1976)

Baveux album concept de seulement 6 morceaux dont la Face A n'en sera qu'un seul de plus de 20 minutes. Opéra progressif alors que la maison de disque leur demandait un album de hits sinon ils les laissaient tomber. On signe plus niché encore, créé culte, et plus que jamais, on a trouvé le son qui leur correspond. Et qui plait de manière nichée.  

1. Moving Pictures (1981)

Rush jouera les 7 et 9 juin 2026 à Los Angeles, le 18, à Mexico City, les 24 et 26 juin à Forth Worth, au Texas, à Chicago, si la ville survit au gang terroriste ICE d'ici là, les 16 et 18 juillet, à New York, les 28 et 30 juillet, à Toronto, les 7 et 9 août et à Cleveland, le 17 août prochain.

Je commence la bio de Geddy Lee. Je dévore, je devrais dire. Genuinly good guys. Comme les gens d'ici. Deux sur 3 dans le band, Geddy & Alex, sont fils d'immigrants. De là cette richesse culturelle.

Quelque chose que les racistes des États-Unis (et de l'Alberta et quelques uns de la CAQ) n'ont pas encore compris.      

mercredi 8 octobre 2025

Réemballé Racisme

Le racisme a toujours existé. Partout dans le monde. L'ignorance, ça s'enracine. Aux États, le racisme n'a pas été en aussi bonne santé depuis longtemps.

Les droits civiques aux États-Unis, les même droits que les caucasiens des États-Unis, ont été accordés aux humains à la peau noirs seulement au début des années 60. Ce n'est pas tout le monde qui était d'accord. Feu Charlie Kirk disait fermement qu'une des pires erreurs des É-U avait été de les accorder ses droits. Et on l'a célébré comme un héros à sa mort. 

Sous Ronald Reagan, un des pires racistes président, il avait déguisé une "guerre contre la drogue", sous la voix de sa femme Nancy, lâchement, qui n'était qu'un ménage des noirs dans les rues des États-Unis. C'était un prétexte pour coffrer en prison le plus de noirs possible. Et ça a marché. Souvent, en plantant de la drogue dans des familles où il n'y en avait pas, mais dont la fierté d'être noir fâchait la fière police trop blanche. On s'organisait pour coffrer du noir de manière disproportionnée, mais hey ! on nettoyait les villes de la drogue ! 

Même là où il n'y en avait pas. 

Comme on le fait en ce moment, dans des grandes villes comme Portland en Oregon, Chicago, en Illinois et ailleurs. On envoie ICE comme appâts afin d'intimider et de faire monter la tension, on vise les races. on plante des agents provocateurs laissant croire que les gens qui manifestent leur mécontentement contre la présence du groupe terroriste ICE sont des agresseurs qui méritent arrestations, on se met 3 ou 4 sur les mêmes innocents, et on leur fait passer, au minimum des 24, 48 heure, des semaine parfois, inutilement épuisantes moralement et physiquement. Les États-Unis vivent des années d'intimidation injustes. 

C'est du racisme réemballé. Quand Reagan a fait sa campagne électorale, la première, à la fin des années 70, il a parlé de l'idée de "Make America Great Again". Ça se défendait alors. Les États-Unis de Jimmy Carter venaient de mal paraître avec la crise des otages en Iran et on avait eu besoin de l'aide du Canada pour s'en sortir. Le voyou Trump a d'abord volé son slogan, sous entendant que sous Obama (un président à la peau noire) les États-Unis ne l'étaient pas, avant de penser son propre réemballage raciste en créant le groupe terroriste ICE, payé pour faire le nettoyage ethnique qu'on connait, sans réels arguments ou talent pour le faire. Si il n'y a pas de crimes, ils vont le provoquer afin de justifier leurs interventions et leurs présences. Moins de la moitié des arrestations s'avèrent de réels illégaux. Traumatismes à volonté.

Le racisme a été ravivé et largement décomplexé depuis l'arrivée de Trump en politique et le racisme est extraordinairement documenté dans sa famille depuis le grand-père, Allemand, un immigrant. Voyez le lien Nazi ? Vous êtes toujours surpris du fascisme ? 

Quand le fascisme tombera enfin, il le faudra, il faudra aussi faire payer tous les Stephen Miller de ce monde, dans une sorte de procès de Nuremberg renouvelé. 

Apparatchik terroriste.

Pire encore Trey Reed. 

Pendant que les plus ignorants de la terre pleurait Charlie Kirk, Trey Reed, 21 ans, était retrouvé, pendu mortellement à une branche sur le campus du Delta University. Extraordinairement vite, la police locale a conclu à un suicide. 

Que PERSONNE n'a cru. Car la vie de Trey Reed était formidable avant sa mort. Quelques jours avant celle-ci, en ligne, Trey avait défendu une fille qui se faisait invectiver par quelques intimidateurs suite à ses propos qui dénigrait la vénération que les gens portaient au raciste Charlie Kirk. Il existe encore des traces des échanges de vannes entre Trey et au moins deux autres étudiants de cette même université. Mais ça, la blanche police n'a pas souhaité approfondir cette piste. Et la lettre de suicide ? Oh ! elle n'existe pas. Alors pourquoi ?...

Y a -t-il parmi les 4 suspects le fils d'une personnalité importante blanche de la région ? Car oui, la première autopsie, auquel personne n'a eu droit de regard, concluait à la mort pas asphyxiation suite à un étranglement de la corde. 

Mais voilà. Il y a les mauvais millionnaires, comme Bezos, Rowlings ou Musk, et il y a les bons.

Comme l'ancien quart-arrière Colin Kaepernick, maintenant activiste des droits humains. Absolument sur respirateur artificiel aux États-Unis. Il a payé pour une seconde autopsie qui a révélé complètement autre chose. Derrière la tête de Reed il y avait traumatisme crânien comme si on l'avait frappé avec un objet contendant. Un traumatisme crânien évident et dur à manquer en première autopsie.  Ce qui contredit entièrement le thèse du suicide.  

Les deux étudiants de l'Université Delta de Cleveland, au Mississippi, l'État le plus historiquement raciste des États-Unis, ont été identifiés. Un 3e qui a confirmé avoir vu Reed très en émoi en lisant son téléphone tout juste avant de mourir. Un dernier aurait texté à l'un d'eux au moment de la mort de Reed que "la boucle de la ceinture a lâché!". 

La ceinture qui tenait Reed pendu n'avait effectivement pas de boucle quand on l'a trouvé. 

Arriveront-on à prouver que les blancs identifiés sont derrière tout ça ? On a identifié 4 jeunes hommes d'intérêt dimanche. 

Surtout, est-ce que tous les gens de la police de l'État impliqués dans la première autopsie seront aussi sanctionnés ? Incompétence ou aveuglement volontaire ? Protection de style "Ted Cruz" ? Qui appelle à ce qu'on laisse les pédophiles tranquilles. 

Traduction: Protection indéfendable ?     

J'ai hâte que le racisme perdre son souffle. 

 Ce vent devient tornade. 

 Faut du vent à moulin. 

Devenant rivières de rectitude.

Ironiquement, le président des États-Unis a un mépris ouvert pour les moulins à vents.  

mardi 7 octobre 2025

Le Silence des Généraux

Il y a une semaine exactement, à Quanico, en Virginie, avec l'inculte Pete Hegseth qui demandait d'urgence à tous les généraux d'importance dans le monde des États-Unis de se rendre, la salle était remplie d'hommes et de femmes qui avaient passé la majeure partie de leur vies pas seulement à trainer des armes à feu avec eux, mais portant le poids de la penseé étudiée de Sun Tzu sur l'Art de la Guerre.

Sun-Tzu souligne avec justesse que cet art est celui de soumettre l'ennemi sans avoir à se battre. Ils savaient que la mortalité sans retenue n'est pas une stratégie, c'est un boucherie. Ils ont jonglé avec l'idée de Clausewitz, que la guerre était le prolongement de la politique. Mais restent incertains à savoir si c'est vraiment un outil. Sa déclaration est une vérité qui oblige une clarification de son but avant même le premier coup de fusil. Ils ont soupesé la leçon de Thucydide disant que le plus fort fait ce qu'il peut et le plus faible souffre ce qu'il doit souffrir. Et ils ont prêté allégeance d'être mieux que toute forme de cynisme en choissisant la loi et la retenue et non le barbarisme. 

Le général Grant disait pendant la Guerre Civile que l'art de la guerre était de trouver où était l'ennemi et de se rendre l'affronter le plus rapidement possible, l'attaquer le plus fort possible, mais même Grant savait que la victoire allait vouloir dire que la nation serait toujours écorchée et que jamais il ne pourrait se gargariser de la violence opérée pour arriver à la "victoire". Qu'il n'appellerait pas ainsi. Par retenue et dignité.

Ces généraux vivaient de philosophies qu'ils comprenaient. Ils comprenaient que la guerre était la plus conséquente des actions humaines. Leurs décisions impactaient des vies dans leurs calculs. Ils savaient que la violence brute est un outil, oui, mais à utiliser avec précision. Avec toujours une justification trempée dans la dignité humaine. Ils savent que la guerre a des conséquences graves sur l'humain, leurs familles, les peuples, et que les traumatismes durent et endommagent en permanence. 

Pete Hegesth ne sait absolument rien de tout ça. C'est un petit garçon à la grande gueule. S'appuyant sur la force de frères plus grands que lui, frère qu'il n'est jamais devenu lui-même. Il confond slogan avec sagesse. La violence avec le professionnalisme. La force brute avec la stratégie. Il fait la promotion de la mortalité comme un enfant qui n'a jamais eu à porter le poids des fantômes du terrain de guerre jusqu'au retour à la maison. Et pour le reste de sa vie. Son patron voit le département de la justice comme un outil des ses vengeances, Pissou Pete voit les militaires comme une arme à brandir, non pas une charge à porter. 

La vérité est que les militaires des États-Unis sont probablement la force la plus puissante sur terre. Pas parce que c'est la plus violente, mais parce qu'ils ont choisi la discipline et non le chaos. Le professionnalisme et non la cruauté. Les militaires ont établi les standards d'éthique pour chaque règles d'engagement afin de se battre avec dignité. Les militaires ne sont pas toujours d'accord avec les guerres dans lesquels ils sont forcés de s'impliquer, mais on exécute avec fierté et décorum. 

Il y a des fantômes, oui. Il y en aura toujours. On ne tuera jamais sans spectres hantés. Mais il existe une certaine fierté à ne pas promouvoir la guerre pour un régime de 3e ordre. 

Les États-Unis ont abandonnés la constitution et la convention de Genève. Ils se réduisent à la brutalité dans les rues contre leur propre peuple, et ils appellent cela "une force". Espérant que le reste du monde embarque dans le train. Faisant basculer l'humanité du côté sombre. La vérité étant aussi, et IL FAUT LE CRIER:

LES ÉTATS-UNIS NE SONT PAS SOUS MENACE EXISTENTIELLE. Les rues sont ravagées par ICE et personne d'autres. Les assiégées sont les villes qui acceptent la présence du groupe terroriste gouvernemental ICE. Ces barbares n'ont pas de justifications. Ils transforment un peuple prétendument puissant en outil de vengeance raciste. Seul un enfant exigerait de telles choses. Seuls les idiots voient ceci comme une "force", un "bien". 

Donc ce qui s'est passé, il y a une semaine à Quanico est une hérésie. Hegseth a appelé à faire tomber plusieurs remparts militaires. Il s'est moqué des standards de dignité. A promis de retirer les contraintes morales et légales qui font garder une force professionnelle, professionnelle. Il a parlé de renommer l'institution comme si c'était dans le placard depuis des années, il se comparait à Patton qui était 400 fois l'homme qu'il ne sera jamais. Il a tourné en ridicule les processus de l'intérieur, a exigé plus de mâles et de meilleurs rendement physiques comme si les chiffres que tu soulèves étaient plus pertinents que la sagesse et le jugement. Il a suggéré de changer complètement le contrat entre le soldat et l'État. En les invitant à frapper davantage. Et aussi sur son propre sol. Ce que ICE attendait pour commettre ses excès. 

Ses mots étaient minuscules parce que tous les officiers sur place savent ce qui se passe quand ces garde-fous tombent. Ils savent que rien n'efface le deuil des proches quand on se bat pour rien et qu'on meurt pour rien. Hegseth ne parlait aucunement de courage. Les officiers entendaient un appétit pour le chaos. N'ont pas entendu du clair, mais de l'impétuosité. Ils connaissent l'arithmétique des conséquences. Pour chaque ennemi frappé sans merci naitra 10 autres qui vont haïr les É-U, et 50 enfants qui auront peut-être plus de fumée que d'air dans ses poumons. 

La rhétorique Trumpiteuchegseth demandait des applaudissements pour le spectacle bandé d'une virilité d'immature. Quand on ne vous applaudit pas illico, questionnez votre jugement. 

Ou votre manque de.

Adopter la cruauté et la brutalité des pays combattus, moins organisé, moins munis et qui n'ont que le désespoir du Hamas pour se défendre, ce n'est pas être fort, c'est copier leurs méthodes pour perdre comme eux. Il veut le tonnerre sans les vents. La spontanéité de la reconnaissance en applaudissement sans le respect. Les généraux n'avaient pas besoin de le dire, leur silence le disait pour eux quand ils n'ont pas applaudi tout de suite à la fin des discours. Et seulement parce qu'on leur a demandé du podium. Le bruit ne convainc pas. Le silence parfois condamne. 

Un homme comme Hegseth ne peut pas donner de leçons sur le sacrifice humain. Ni sur le poids d'autrui quand il introduit tout de suite après, son obèse président. 

Si les États-Unis laissent ceci passer comme un spectacle gênant, au mieux, ils auront peut-être accepté une proposition dangereuse pour une santé mentale qu'on a voulu recalibré autrement, mais les militaires savent que la cruauté ne remplacera jamais le courage. Et que ce qu'ils ont vu, c'était surtout du commerce de masculinité juvénile. 

On veut G.I.Joe en figurine rasée. 

Et surtout qu'il reste blanc. 

Faudra défier chez ses gens de tout son vivant.

Les militaires savent départager les hommes des enfants.  

Hegseth était un enfant parmi les adultes. 

lundi 6 octobre 2025

Changer de Régime Par les États-Unis

Il est difficile de dire au travers des époques le nombre de fois que les États-Unis ont forcé un changement de régime dans les pays étrangers que ce soit par un Coup d'État, une opération secrète ou un renversement militaire. Justement parce que souvent, ils ne sont pas annoncés, ni revendiqués, et gardés secrets. Donc documentés de manière si souterraine que le mensonge s'y invite  en tout temps.

Si on se compte les fois où un leadership politique a été complètement changé par les États-Unis en sol étranger, sans passer par le processus électoral conventionnel, on compte, entre 1947 et 1989, soit la période de la Guerre Froide, les États-Unis ont tenté de changer de régime à l'étranger pas moins de 72 fois. Ce qui comprenait 66 opérations secrètes. Selon l'historien John Coastworth (ce nom ne s'invente pas) 41 fois, entre 1893 et 2004, des changements de régimes violent extra-constituel ont été initié ou opéré par les États-Unis. D'Hawaii à l'Irak. William Blum a pour sa part compté 68 fois après la Seconde Guerre Mondiale des changement de régime initié par les États-Unis. Il existe beaucoup d'écrits sur le sujet. Qui commande beaucoup de maladresses,

Les changements de régime ne se terminent jamais bien. Trop souvent, ils font naitre des monstres ici et là. Ou installent des dictatures au pouvoir, comme le gouvernement des États-Unis actuel. 

Voici 9 fois où les États-Unis, dont Marco Rubio flirte avec l'idée de faire renverser le régime en Argentine, pour y réinstaller le criminel Jair Bolsanora, parce qu'entre pourris, comme entre pédophiles et racistes semble-t-il,  on se protège; voici 9 fois donc où le changement de régime était la pire idée anticipée. 

1953. Iran. Opération Ajax.

Le Premier Ministre Mohammad Mossadegh nationalise le pétrole ce qui irrite les États-Unis. La CIA a la main lourde dans le remplacement de Mossadegh. Ceci a mené à la dictature sous le Shah d'Iran, qui lui, n'a eu que ressentiment pour l'occident jusqu'à l'éclatement de 1979. Le révolution a été religieuse et le gouvernement est devenu théocratique. Comme les États-Unis tentent de le devenir actuellement. Une crise des otages de l'ambassade a ensuite été provoquée. Mais la Cia a compris qu'elle pouvait contrôler le monde

1954. Guetemala. 

Les États-Unis ont retiré du pouvoir le président Jacobo Arbenz craignant une influence communiste. Un régime militaire a été installé et une brutale guerre civile, comme ce qui nait aux États-Unis en ce moment, a duré plus de 36 ans. Plus de 20 000 citoyens en sont mors. Un nettoyage ethnique a été recensé par les comités internationaux d'études de droits humains. Les Mayas ont été supprimé du Globe. Comme bientôt, les Palestiniens.  

1960. République du Congo ( aujourd'hui le Zaire).

Avec la Belgique, on déloge en ensuite facilite l'assassinat du premier ministre Patrice Lumumba. On place Mobutu Sese Seko un kleptocratique dictateur. Comme les États-Unis actuel. La déconfiture économique a été totale en raison de l'irraisonnable corruption et de l'incompétence en place. Ce qui pourrait arriver aux États-Unis actuel, corruption et incompétence étant en tête de liste des qualités de ce gouvernement. Ceci allait mener à des opérations malsaines tuant des millions de gens au Congo jusque dans les années 90. 

1964. Vietnam.

Engagés en relève des Français dans la guerre d'Indochine afin de renverser le communisme du Vietnam du Nord qui s'installe, les États-Unis sous estiment les conditions du terrain, coordonnent extraordinairement mal la plupart des opérations, essuient une des pires interventions militaires à l'étranger qui s'étend sur 10 ans, mais dont le traumatisme restera à jamais permanent. Une des pires guerres perdues par les États-Unis. Qui aurait actuellement besoin de sévèrement perdre sa guerre contre la démocratie. 

1973. Chili. 11 septembre. 

Les États-Unis, Henry Kissinger en tête, acceptent l'idée et facilitent les  choses pour un Coup d'État de la part du général militaire Augusto Pinochet. On renverse le gouvernement socialiste de Salvador Allende qui refuse de quitter le parlement courageusement, mais au prix de sa vie. L'extrême répression du gouvernement Pinochet sera la plus grande cicatrice du pays qui a souffert en premier un 11 septembre noir. En Amérique Latine, on ne croit alors plus aux États-Unis qui favoriserait la démocratie. Nous sommes forcés de nos jours, de penser qu'ils ont raison. 


   1980. Afghanistan.

La CIA soutient Mujahideen qui freine les envahissants soviétiques, se serte d'Ossama ben Laden dans le processus. Quand les Soviétiques quittent, les extrêmistes religieux se tournent contre l'occident, la guerre civile s'installe, les Talibans montent au pouvoir. Al-Qaïda nait de tout ça. Menant directement aux attaques du 11 septembre 2001.  

2003. Irak.

Les É-U envahissent l'Irak et forcent Saddam Hussein à fuir son pays. Les raisons pour le faire sont des mensonges afin de justifier des interventions post-11 septembre 2001, alors qu'Hussein n'y est pas impliqué. La guerre civile nait de tous les pouvoirs voulant prendre sa place. L'État Islamique en nait. La corruption reste absolue. Les inégalités et injustices, multipliées par 1000.

2011. Libye.

Pendant le printemps Arabe, l'O.N.U. avec les États-Unis comme leaders, renversent Muhammar Khaddafi. La Lybie tombe dans la désorientation et le chaos, devient une niche à trafic humain, esclavagisme et terrorisme. À Bengahzi, un ambassadeur des États-Unis y sera assassiné. Et trois autre diplomates.  

2011. Syrie.

Les É-U supportent tous les groupes de rebelles qui s'opposent à Bashar a;-Assad pendant la guerre civile. Les armes fournit par les É-U tombent dans les mains des extrémistes, dont l'État Islamique et le Front al-Nosra. Plus de 500 000 morts et des millions de déportés plus loin, l'influence russe/iranienne n'y a jamais été plus grande. Les réfugiés provoquent aussi le chaos là où il arrivent. 

La 10e guerre que devrait perdre les États-Unis devraient être celle contre son propre peuple. La tactique d'envoyer dans les manifestations pacifistes des fauteurs de troubles afin de tout faire dégénérer et arrêter absolument n'importe qui, idéalement aux traits étrangers est d'une répugnance historiquement honteuse.