Il y a eu alerte d'incendie à un certain moment. On est tous sorti pour se rendre au point de rassemblement. Nous faisions tous face, quelques 200 employé(e)s, au bâtiment, dans le stationnement. À anticiper de la fumée, des flames, quelqu'un qui sortirais pas une fenêtre du 4ème.
pout pout pout...
Est passé le collègue, encasqué sur sa moto devant tout le monde, tournant la tête vers nous pour s'assurer que tout le monde le voit bien et saches qui il était. Roulant vers on sait pas où. Pour flasher comme on disait dans mon jeune temps. Flexer disent désormais mes enfants. Impressionner. Provoquer du wah. J'avais explosé de rire, inconfortable. C'était si peu subtil de sa part.
Encore au bureau, désormais de nos jours, mon covidiot de patron vient parfois en moto. L'autre tantôt, tout en costume de courseur de moto, casque en main il est venu vers moi jusqu'à mon bureau pour attendre que je lui en parles. Ce que je n'ai pas fait, je m'en calissais. J'était même assez occupé. Il m'a demandé si j'avais passé une bonne fin de semaine puisqu'il avait fait si beau. Je lui avais répondu par l'affirmative, c'était même un peu trop chaud si on avait pas un point d'eau. Sans rapport aucun, il m'avait répondu impulsivement en riant: "Ben oui ! regarde-moi!" en montrant son acoutrement de courseur de moto. Je n'ai pas trop su comment réagir. J'ai ri mollement et continué mon travail. Il était difficile de ne pas trouver qu'il n'avait qu'envie qu'on lui parle de sa moto. Il a simplement demandé que je le regarde. Pas de détour. Aucun lien avec ce qu'on se disait. Straight to the point. Il voulait flasher. J'ai failli faire un pet avec ma bouche dans la paume de ma main. Ce moment en avait la même maturité. Je ne crois pas que tous les conducteurs/conductrices de moto soient tous comme ça. Mais ces deux moments, séparés par le temps, m'ont fait rire un petit peu par en dedans . Il y a aussi celui avec qui j'ai été à l'école, l'ancien porte parole du REM, maintenant chez Via Rail. Il avait une personnalité particulière. J-V. était aussi plutôt flasheux, au primaire. Il était au fond, prêt pour son emploi de nos jours. Souvent demandé aux différents micros.Je vous ai parlé de l'inquiétant Jeremy Harrison il y a peu de temps.
On en a su un peu plus cette semaine sur l'arme qu'il a amené au parlement de la Saskatchewan. Il a d'abord vivement nié. Plusieurs fois. Avant de Oh ! Oui...c'est vrai... se remémorer.Et à qui il a flashé son arme.
Pendant qu'on se retenait pour ne pas faire un faux pet de sa bouche dans la paume de sa main.
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