Les Chiffres N'expliquent Aucun Humain

"Hell is empty and all the devils are here"

-William Shakespeare.

Nous somme entrés dans 4 ans, peut-être davantage d'intouchables et impunis empoisonneurs.

Ce qu'il y a de pire sur terre prends le pouvoir un peu partout et très près de nous. Quand Kamala a perdu les élections, quand la démocratie a perdu, le potentiel équilibre social, c'était aussi les Femmes des États-Unis qui perdaient. Les enfants. Les centaines de milliers d'immigrants qui font marcher les États-Unis ont aussi perdu. L'assurance santé a perdu. Le climat a perdu. La science. Le journalisme. La justice a perdu. les gens pauvres ont perdu. La liberté d'expression a perdu, la communauté LGBTQ+ a perdu, ce fût aussi une grande défaite pour la classe moyenne, pour les ainés, les assisté(e)s sociaux, l'Ukraine, la Palestine, pour les alliés des États-Unis, pour l'OTAN, c'était aussi l'arrêt de mort pour la vérité surtout. 

Vous l'avez vu dire fièrement qu'il avait "sauvé" Tik Tok ? Si je promets de vous voler votre gagne-pain, de vous violer, de manière préventive, sous des prétextes de sécurité nationale, deux mots rendus si ridicules qu'il ne faut plus y croire, si je vous promets violence et qu'ensuite je vous dis "ben non, je ne ferai pas ça!" Je ne vous ai pas "sauvé" de quoi que ce soit. Je suis un trou de cul qui vous manipule en brandissant des épouvantails.

On a tous, mais absolument TOUS, peu importe l'allégeance, vu le salut Nazi. Fait pas une, mais deux fois pour bien marquer la chose. C'est déjà d'une triste ironie que de voir ce minus d'humain, cet enfant de l'Apartheid se voir confier la tâche de se débarrasser des gens, y a pas une seule personne sur terre qui a pensé à autre chose que ce que c'était quand il l'a fait. Les excuses se sont inventé après. Voilà un (sous) homme de calcul. Il a fait ça toute sa vie, calculer. Ça a même fait une partie de son succès. Il savait très très bien ce qu'il faisait. 

Le nouveau président a confessé à mi-mots que son ami milliardaire avait trafiqué les ordinateurs de la Pensylvannie, État qui,comme par magie, a renversé tous les chiffres qui étaient jusqu'alors annoncés en faveur de Kamala Harris. À voir le nombre de millionnaires à la cérémonie d'ouverture, doutez-vous encore que cette élection n'a pas été achetée ? Pensez vous vraiment qu'on ne veut pas creuser davantage un écart entre très riches et les autres ? 

De mon passage sur terre, depuis toujours, j'ai toujours su et souhaité que l'humain ne soit jamais chiffré. Ne soit aussi aucunement chiffrable. Ça ne peut pas complètement arriver. En sports, dans les arts, ont chiffre des têtes selon ce qu'ils/elles rapportent.  Si un faisait la même chose en entreprises, je devrais gagner 6 fois ce que je gagne. Mais je ne me considères jamais en chiffres. Aucun humain ne devrait se considérer en chiffres.  Les chiffres n'expliquent aucun humain. Ou du moins, ne les rends pas nécessairement bien. 

Jeff Bezos est une ordure. Elon Musk, un ogre. Mark Zuckerberg, un lèche cul. Je ne voudrais jamais avoir leur fortune si c'était pour devenir ce qu'ils sont. Comment expliquer qu'ils soient des millions à sentir l'envie de fuir les États-Unis ? À ne jamais vouloir se reconnaître en Trump ou Vance ? Ou Kennedy ou n'importe quel clown religieux qui rôde autour du poulailler. 

"Steal a little, they put you in jail (même pas), steal a lot, they make you king" disait Bob Dylan. 

Il a écrit la trame sonore de nos 65 dernières années connes en Amérique. 

Pendant que Biden protégeait des gens comme Anthony Faucci de se faire poursuivre par la justice trichée qui s'en vient, de la République de bananes, les nouveaux occupants de la Maison Blanche sortait de prison libéraient le fondateur des Oath Keepers et celui des Proud Boys. 

Ce qui, démontrant cela.

D'un côté protéger le bien du mal. De l'autre, libérer le mal et ouvrir les portes de la haine.

C'est épouvantable ce qui se passe aux États-Unis. Pour encore longtemps. 

Soyons résistants. La négativité tenue à distance. Appelons les renforts pour se prêter secours. Comme une bouée de sauvetage à l'océan. Restons à la surface pour toutes les vagues funky. Rock'n roll au travers des saisons. Gardons notre souffle sous l'eau pour mieux respirer. Chaque fleur doit s'épanouir. Restons humains. 

C'est pas juste moi qui le dit. C'est George Orwell en 1949. Dans son livre.

Dont la menace est titrée en chiffres.

Orwell a connu le fascisme espagnol de Franco. 

On découvrira celui qui germe ici.