jeudi 30 janvier 2025

FAFO

Fuck Around & Find Out.

C'est l'acronyme du titre de la chronique.

Fait le con & voit et encaisse ce qui arrivera pourrait en être une traduction libre.

Rien n'est jamais plus libre qu'une traduction. Devinez pourquoi je suis traducteur ?

Dans les heures qui ont suivi le drame du 5 novembre dernier où un vieux boomer agresseur raciste et misogyne criminalisé a été préféré à une jeune femme racisée intelligente et compétente de la génération X, comme président des États-Unis, le militant Nick Fuentes, républicain qui ouvertement participe aux évènements de suprémacistes blancs et antisémites, a publié sur les réseaux sociaux un retentissant : Your body, my choice forever.  Ton corps, mon choix pour toujours. Une vanne si conne qu'un enfant en serait puni, à genoux dans le coin.

Ce qui est en fait, arrivé. 

Quelques jours plus tard, alors que la phrase devenait virale et que des masculinistes et immatures incel la reprenait à outrance, Fuentes, se sentant le vent dans les voiles, s'est filmé en train de jubiler répétant la même chose, criant de joie cette fois comme on crie "ON A GAGNÉ LA COUPE STANLEY !" Ton corps mon choix! Bitch ! pour toujours !" accompagné d'un rire satisfait qui le plaçait dans les célibataires involontaires à vie. Si il est hétérosexuel, du moins. Ça le concerne.


 Ça consterne aussi. Si jeune (26 ans) et si con déjà. 

Pour tous ceux qui appuyaient sa tirade se trouvait 10 autres qui condamnaient son attitude. Les plus futés l'ont "doxxé". C'est à dire qu'ils ont trouvé où il habite en Illinois, ont donné son adresse publiquement. Qui elle aussi a été relayée partout sur le net. Les gens se sont rendus chez lui et le torture depuis au point qu'il a été forcé de confesser qu'il doit désormais déménager car le harcèlement est perpétuel. On vandalise son habitat, sa voiture a autant de pose de pneus neufs qu'on fait le plein, il doit payer pour de la sécurité personnelle car l'hostilité est omniprésente et son quartier devient inhabitable. 

Quand on est irrespirable, quoi de plus normal que de s'étouffer soi-même. Parmi ceux qui ont défendu la "victime" Funtes: les frères Tate. Googlez qui ils sont. Voyez comment ils exposent leur vision des Femmes. Des ordures. 

Le camion passe parfois pour les vidanges.

Encore cette semaine. Hot Melody. Alors que le clown Trump a tenté de déporter des réfugiés Mexicains et Colombiens, dont les avions ont été brillamment retournés aux États-Unis, on a pu voir quelques personnalité faire des vidéos disant qu'il était atroce de voir le nom de leurs proches et de leurs semblables apparaitre sur des listes de déportation. Certain(e)s néo-marié(e)s voient aussi leurs papiers légaux, qui accélèreraient leur statut de citoyens légaux aux États-Unis. 

Selena Gomez a craqué à la caméra, lourdement émue de voir tant de gens de sa communauté (son père est mexicain) passer du rêve au cauchemar. Identifiés faussement comme des "criminel(le)s" par un criminel.

Lors de son premier passage à la présidence c'était : voici le clown, attendez vous à un cirque. C'est désormais: voici le criminel, attendez vous à des crimes. Il est là le vrai mal, pur.

Et la haine entrainant la haine, certain(e)s se permettent de répandre leur fiel, comme leur héros, n'importe comment, sur les réseaux sociaux. Hot Melody aurait peut-être préféré que l'application Tik Tok ferme plus que quelques heures, aux États-Unis.

Utilisant un filtre pour probablement passer pour plus belle qu'elle ne le sera jamais, filtre que ses doigts dans son visage ont trahi, elle s'est filmée en train de dire qu'elle ne donnait pas 2 shits du sort des déportés, les traitants de sous-humains et s'est moqué de ceux et celles qui en avait de la peine. Elle a insisté pour dire qu'elle trouvait hilarant que les familles soient séparées, ce qui lui donnait " a great deal of confort. I am actually fucking laughing at you a-t-elle ensuite lancé sitting there crying for attention

C'est toutefois elle qui a plus d'attention que prévu. Le vent a tant soufflé contre elle qu'elle été forcée de fermer les commentaires sous sa publication. Puis, de rendre son compte privé. Puis d'enlever sa publication.  Mais il était trop tard.

Elle avait été identifiée. April Martinson est son vrai nom. Elle travaille travaillait chez Bidadoo Inc., une compagnie qui a vite pris les moyens pour la limoger, soulignant que ce type d'attitude ne représentait en rien ce à quoi ils voulaient être identifiés. En bref ils ont trouvé que c'était si inacceptable d'être associés à une telle médiocrité humaine, qu'ils ont mis non seulement la police à ses trousses, mais le FBI aussi. 

Elle a tout perdu. Bien mérité. 

Parfois, de la manière dont se comportent les belligérants de l'administration Trump, l'animal en tête, promettant toujours l'agression des tarifs qu'ils ne comprend aucunement (CE SONT TES CITOYENS QUI LES PAIERONT!) et leur entrée en vigueur dès samedi, je me dis qu'à force de "fucker around" comme ça...

...on verra bien ce qui leur arrivera.

J'aime beaucoup la communauté internationale qui se braque bravement contre l'idiot du village plus bas.   


 

Aucun commentaire: