Jamais les clubs vidéos ne sont morts pour moi. Un secret bien gardé est que les bibliothèques, non seulement possèdent des dvds, mais sont forcés de les commander si vous leur demander de le faire. Ou du moins d'essayer de le faire. Trois fois, la bibliothèque de ma région, qui doit très très bien savoir qui je suis à l'interne tellement je les fais travailler à faire transférer des dvds d'une bibli à lautre, m'a appelé afin de me dire qu'ils avaient tout essayé pour un film précis que j'avais suggéré, sans succès. C'est dans les mandats gouvernementaux de fournir aux citoyens la culture souhaitée, semble-t-il.
Souvent, certains films sont simplement discontinués pendant un temps. Parfois, pour toujours.
Pour Noel 2023, dans ma liste de cadeau de la part de mes proches, je n'ai demandé que des films que je n'arrive pas à avoir de la bibli (rebaptisée mentalement Vievli tellement elle m'anime). J'ai été gaté pourri sale en en obtenant pas moins de 6.
2 des années 70 lancés à un an d'intervalle, 2 séries, un film de 1992 et un autre de 2002.
Explorons:
The Parallax View d'Alan J.Pakula.
Lors d'un rassemblement politique, un sénateur des États-Unis y est assassiné par un faux serveur. Dans le chaos qui suivra, on assassinera celui qu'on pense être le tireur, mais le vrai a pris la fuite. Une journaliste qui est une des 7 témoins de l'affaire va à la rencontre d'ancien amoureux, aussi journaliste, incarné par Warren Beatty qui en menait large à cette époque, et lui fait savoir que dans les 3 ans suivant l'assassinat, 6 des témoins ont à leur tour été trouvés morts. Elle craint légitimement être la suivante.Adpaté du thriller politique de Loren Singer, qui lui avait écrit son roman en 1969, un an après l'assassinat de Robert F.Kennedy, par un serveur, sans un rassemblement en Californie. Ici, le meurtre survient lors d'un évèenement à Seatlle. Le film entre dans ce que les gens ont appelé la trilogie paranoiaque d'Alan J. Pakula, avec Klute, lancé un an avant, et All The President's Men, lancé deux ans après et qui sera son unanime sommet. J'ai aussi ce chef d'oeuvre. Robert Towne aurait fait une réécriture non créditée de l'adaptation de David Giler & Lorenzo Sempel Jr. Le personnage de Beatty est souvent tourné de loin afin de suggérer qu'on le traque. On reprochera au film de manquer de l'humour qu'un Hitchcock y aurait glissé. Noir et intéressant. On a dressé des comparaisons avec A Clockwork Orange* pour certaines scènes. Ce film n'avait alors que 3 ans. Et avait été retiré très rapidement.The Passenger de Michealangelo Antonioni.
Une autre histoire de journaliste, télé, celui-là, et comme dans tous les films du grand Antonioni, plus existentielle dans sa narration. David Locke, joué par Jack Nicholson, tourne un documentaire au Tchad et après quelques légers déboires, il fait la connaissance d'un anglais avec lequel il trinque un soir. Le lendemain, cet homme est retrouvé par Locke, mort dans sa chambre. Il choisira d'assumer son identité.Je suis grand fan du cinéma de Michelangelo Antonioni. J'ai déjà L'Avventura, La Notte, L'Eclisse, Blowup. J'ai déjà vu Crocana Di un Amore, I Vinti, Il Grido et Beyond The Clouds. Que je revisiterai surement, ils sont trop difus dans ma tête et certains, vus à un ahe ou je n'érais pas si mature. J'ai aussi demandé sur ma liste de suggestion cadeau Zabriskie Point. The Passenger contient entre autre un plan tout simplement magique ou le passage de la caméra semble inexplicable. Lancé en 1975.
Twin Peaks série III de Mark Frost & David Lynch.
C'est simple, il y a assez peu que je n'aime pas de David Lynch dont j'ai aussi dans vidéothèque, Eraserhead, The Elephant Man, Dune, Blue Velvet, Wild At Heart, Twin Peaks season I, Twin Peaks season II, Twin Peaks: Fire Walk With Me, Lost Highway et Mulholland Drive. J'ai vu les deux autres qui m'ont beaucoup moins interressé. Sinon j'ai tout Lynch en long métrage. J'ai maintent tout Lynch série télé dont j'ai découvert la saison III, de 2017, cette année, emprunté à la Vievli, avec ravissement.
Get Back de Peter Jackson.
Novembre & décembre dernier, j'ai lu coup sur coup Miss O'Dell, autobio de Chris O'Dell, ex-employée de Apple qui semble avoir été au coeur de plusieurs moments marquants de l'histoire du rock commela naissance d'Apple (des Beatles, pas l'informatique), Les Beatles sur le toit, la séparation des Beatles, Clapton volant Pattie Boyd à George Harrison, Harrison volant Maureen à Ringo, les Rolling Stones en tournée; qui a vécu chez Harrison avec Pattie Boyd, et qui a eu au moins trois chansons composées pour elle, et j'ai aussi lu le livre du journaliste musical britannique Nick Kent sur ses années 70, écrit en 10 chapitres, les 10 ans de la décennie, une autobio aussi, suivant l'évolution de l'univers musical d'alors. Ce dernier livre est un chef d'oeuvre pour les amoureux de la musique.Get Back est un documentaire de quelques 10 heures monté des images tournées par Micheal Lindsay-Hogg, dans les corridors d'Apple Studios, lors de l'enregistrement de Let it Be. Je vais assurément croiser de ce que j'ai lu de Miss O'Dell. Et même la voir. Document d'histoire.
Bad Lieutenant d'Abel Ferrara.
J'ai été grand fan de Ferrara dans les années 90. Je n'ai rien manqué de lui de 1990 à 1996. 5 films. Mon préféré est le seul de ces 5 qu'il a scénarisé lui-même avec un Harvey Keitel en pleine forme. Abel y dépeint un officier de la loi de New York totalement désoeuvré. Consommateur de drogues lui-même, et incrimineur là ou ça l'inspire. Il a aussi d'important problèmes de jeu. Plongée dans la corruption policière New Yorkaise.
Confessions of a Dangerous Mind de George Clooney.
Tel que déja présenté, ce film me plait de partout. Il me le fallait revoir. Et revoir encore.
Un film, une série, sont de voyages à peu de frais.
Le ou la voir une première fois, c'est faire une rencontre.
Le ou la revoir, c'est fréquenter un(e) ami(e).
*Que j'ai aussi dans ma vaste vidéothèque
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