Bien que les zones de confort encouragent l'équilibre et le calme, elles peuvent aussi inhiber le progrès et la croissance personnelle. Tout est, justement, dans l'équilibre. Bien gérées, les portes du bonheur personnel s'ouvrent toutes seules. J'ai un gestion du temps assez agréable dans l'équilibre de ce qui devient une force au final.
Les gens qui me connaissent savent que je suis passionné par la musique, les livres et le cinéma. Là, se trouve mon X. J'ai un travail de gestion de données qui me permet d'écouter de la musique presque toute la journée. Je vous écris ceci en écoutant ma liste de lecture du Dave Bubeck Quartet (59 minutes) à 5h55 du matin, par un matin presqu'enneigé. C'est formidablement agréable. Les week-ends, et soirs de semaine, je navigue entre quelques chapitres du livre en cours (souvent 2 ou 3) ou encore le visionnement d'un film, ou en moins sauvage, d'une série, en famille ou en couple. "faire le terrain, magasiner, bricoler" pas dans mon ADN. Mais mon emploi est largement sous payé. Je gagne un gros 10$ de moins par heure pour ce que je fais. Mais ce poste me permet d'enter au travail à 6h00, d'en partir autour de 15h00. D'écouter de la musique comme j'en ai envie. De travailler avec assez peu de contraintes. Ce qui n'est pas facile à trouver partout. J'ai la très fort envie de travailler ailleurs car on devenir mon confort, ennemi de la productivité pécuniaire, et on tente de me déléguer davantage de tâches. Sans toutefois me payer davantage, bien entendu. Mais en raison de ce que je viens de vous mentionner, il reste difficile de m'arracher à mon poste. Où j'y suis toute de même, humblement, très efficace.
On nous as annoncé, jeudi dernier, le départ, en janvier 2023, de notre supérieur immédiat, Garfield.
C'est un choc.
Le/la prochain(e) boss acceptera cet horaire qui a fait des jaloux et qui fait partir pas moins de 4 des 10 employés du bureau à 15h00 ? Mes tâches changeraient ? Je sais que j'en donne beaucoup plus que je ne reçois de la part de mon employeur. Si je manifestais une demande de hausse salariale on essaierait de me donner plus de tâches encore ? J'ai une relation inexistante avec le téléphonede mon bureau. Je ne sais pas comment faire un transfert d'appel, ne sait pas mettre en attente et ne veut pas le savoir, ne pas avoir à y toucher. Il est loin derrière moi. La nature de mon poste ne demande aucune gestion téléphonique. Mais comme je suis en lien écrit avec 103 villes, avec lesquelles nous avpns des contrats d'hygiène urbaine, il pourrait être logique q'on ait envie de me coller le service à la clientièle. Ittinérant depuis facilement 2 ans. Là-dessus, je suis catégorique. Je n'ai pas été engagé pour faire du S.A.C. J'ai donné là dessus il y a longtemps, j'ai passé l'âge. Je n'en ai plus le tempérament. Les imbéciles, je leur rappelle qu'ils le sont. Je réagis extrêmement mal au chantage commercial et, suis farouchement indépendant là-dessus. Je ne suis pas l'homme d'un service à la clientèle. Je suis même très J.D.Salinger/Rejean Ducharme/Thomas Pynchon* à l'écrit, ne signant jamais mes courriels de mon nom. Signant toujours au nom de l'équipe de l'entretien. Personne, dans les villes, ne connait le nom d'Hunter Jones.Je pourrais continuer ainsi avec un(e) nouveau/nouvelle boss ? Je veux quitter aussi mais quel type de confort quiterais-je poiur quel type de je-ne-sais-quoi ? j'ai jusqu'à janvier 2023 pour trouver. Mais bon.
Un autre type de travail commence maintenant de ma part.Mon fils de 23 ans, Monkee se trouve dans une dynamique inverse mais semblable. Il sera paramedic. Si il avait fait des sessions complètes, il aurait terminé depuis 2 ans et serait siur le terrain. Un terrain difficile, en conflit de travail depuis trop longtemps, sous payé parce qu'indispensable, et qui enverra ses jeunes recrues dans les pires secteur ou dans les pires congés nationaux. Les services essentiels du genre ne le sont jamais, en congé, ni ne laissent une heure du jour passer sans avoir des gens en dispositon de garde ou d'intervention.
Il a étiré ses sessions "parce que je sais que j'ai un emploi qui m'attends et veut vivre ma jeunesse avant". À mes 23 ans, on ne me promettait surtout pas d'emploi. Je dois lui accorder, en prenant des sessions allégées sur plus de 4 ans, il a obtenu de très fortes notes scolaires. Sa stratégie a fonctionné là où plusieurs de ses amis ont abandonné le CEGEP. Amoureusement, il n'a plus de copine depuis février, mais ne manque pas...d'aventures. Théoriquement dès avril, il est diplômé, paramedic certifié.Je le sens aussi frileux de quitter son confort présent. Professionel et civil.
On est tous les deux sur le même type de frein.Qu'il faudra débloquer.
Je ne cherche pas un nouvel emploi, mais un style de vie. Qui me gardera relativement libre comme je le suis maintenant. Et, idéalement qui ne me fera plus (ou moins) utiliser la voiture.
Ça commence à être "picky". Mais à 50 ans, je me donne le droit de l'être. On aura pas 6 vies.
Plus facile à écrire qu'à faire.
*3 héros personnels
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