Jour de vote au Québec.
J'ai quitté la maison familiale à 19 ans. À la fin de mon CEGEP. C'est en appartement, à Sherbrooke sur la rue McRae, que je découvrais la vie humaine, sans présence de chien.De ma naissance à mes 19 ans, il y avait toujours eu, dans notre maisonnée, un, parfois deux chiens et une chatte persanne, écaille de tortue, ce qui est assez rare. Elle enfantait souvent, puisque cette couleur de chat, chez les persans, était la seule qui pouvait donner naissance à des chatons de toutes les couleurs. Elle est donc recherchée par les éleveurs/vendeurs, et régulièrement, il y avait aussi plein de bébés chatons.
Ces chats m'ont découvert aussi indépendants qu'eux, bien souvent.
Un comportement récurent, chez les propriétaires de chien est le déni. Comme un parent ne voudrait pas entendre que son enfant est plein de défauts, plusieurs fois, mon père, niait les comportements de ses chiens. Il les aimait gros, ce qui intimidait les gens bien souvent. Il refusait de le voir. Ou aimait tant ça, qu'il faisait semblant de ne pas le comprendre. Buddy, le danois dont la tête arrivait à la hauteur de celle du conducteur d'une voiture, mordait. Un danois est parmi les types de chiens les moins intelligents. Ils n'ont qu'un maitre. Et celui-ci était mon père. Quand Buddy a mordu. sous nos yeux, une fillette, notre fils avait 3 ans. Il avait la tête plus basse que celle de Buddy. Ça devenait terriblement stressant de rester autour du chien avec notre agité jeune fils qui pouvait tomber sur les nerfs du chien en tout temps. Mon père, aveuglé par son amour du chien, niait que son chien mordait. "C'est pas vrai" disait-il. "Ben non, il ne fait pas ça...". Ça me mettait davantage en rage, ça niait tout ce qu'on voyait et défiait nos intelligences.Afin de voir son petit-fils, plus adoré que Buddy, il a fini par s'en débarrasser. Il se dirigeait de maison à condo, de toute manière, ou avoir un chien y était interdit.
Depuis des dizaines d'années la Fonderie Horne, en Abitibi-Témiscamingue, émet impunément 87 milligrammes d'arsenic dans l'air par jour. Le seuil tolérable jugé par la santé publique est de 3g par jour. Les gens du secteur s'en sont plains. Les nombreux cancers de la région y sont largement reliés. Le gouvernement du Premier Minus Legault a décidé de permettre à la payante Fonderie de durer encore 5 ans, avec une taux qu'ils jugent, le gouvernement, pas la santé publique, "meilleur", 15 milligrames d'arsenic par jour d'émis dans l'air. C'est encore 5 fois plus que ce qui est recommandé par la santé publique. Pendant 5 ans. Pour sécuriser les votes du secteur dont la Fonderie emploie beaucoup de ses citoyens et parce que celle-ci fait beaucoup d'argent et ainsi rouler l'économie. Au nom du ca$h, le minus de l'économie a même dit vulgairement "personne ne va en mourir". Ce qui est 100% faux. Et le Premier Minus Legault en a rajouté qu'on en mourrait pas vraiment, la semaine dernière. Niant les faits. En entrevue avec l'animateur radio de Radio-Canada, il a eu un échangé irrité où l'animateur lui rappelait les faits et où Legault lui disait continuellement que c'était faux. Que le 15 milligrammes était tolérable. Comme un propriétaire de chien nierait le comportement de son chien. Comme un homme d'affaires ne verrait que l'argent et non les gens. Triste.Il était calissement déplorable. Pathétique. "C'EST FAUX!", scandait-il courroucé, comme un vieil homme dans un CHSLD, surpris à cacher ses pilules, pour ne pas les prendre.
Ce qu'il disait, oui. Était faux. 15 sera toujours 5 x 3.
Ce gouvernement met son pouvoir en jeu, aujourd'hui.
Assumez vos votes aujourd'hui.
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