Mais je me râcle la gorge toute LA CALISSE DE JOURNÉE.
Voyez aussi que ça m'agresse. Ça ne doit pas être super agréable pour tout le monde autour. J'ai l'air d'un gars toujours entre Covid et hygiène sanitaire louche. J'ai l'ai d'un hostie de non vacciné.
J'ai donc tardé pour aller me chercher cette 4ème dose. Mais je la voulais. Mes ami(e)s médecins m'avaient conseillé d'attendre à autour de maintenant afin d'avoir un vaccin de meilleure qualité. Les heures de vaccination sont assez ahurissantes. Toujours entre 10h00 AM et 15h15. JE TRAVAILLE CALISSE! Je ne peux pas m'absenter comme je le souhaites tout le temps. Je dois non seulement prendre un arrangement mais expliquer à celui/celle qui fera ce que je devais faire pendant ces heures, comment bien le faire. Je corrige quand même des tonnes d'erreurs et longtemps par la suite. Je me rends compte quand je partirai d'ici, il y aura un petit chaos obligé. Je bosse de 6 le matin à 15 l'après-midi. Je dine à mon bureau ce qui fait que je ne prends pas de réelles pauses. 15H15 ça ne me donne pas le temps de me rendre rapidement là où on vaccine. 10HAM, ça fait 4 heures que je travailles. C'est comme les phases du sommeil, les 5 heures qui suivront ne seront que plus investies. Et comblées. Je peine à me faire faire des prises de sang, rencontrer quiconque, me faire vacciner, à prendre rendez-vous où que ce soit.
Mais là, j'ai réalisé que dans les endroits où on vaccine, il y a cet entrepôt nouvellement bâti, tout juste de l'autre côté de la rue, et qui a a tant changé (négativement) le trafic, dans le secteur, que ça ne m'avais pas effleuré l'esprit d'y mettre pied pour autre chose que mon hot dog à saucisse polonaise et ma liqueur pour 1,50$, certains midis de semaine. J'ai pris rendez-vous à 15h15. C'était avant hier qu'on me donnait ma 4ème dose. Bivalent Pfizer. Les trois fois précédentes, aucun effet secondaire n'avait été perceptible chez moi, post-vaccin. Mais cette fois, un morceau de corps humain commençait à me sortir du dos. Un troisième bras... Ridiculement tout petit. Les 25 sous collaient sur mon front. De plus, le 5G de mon téléphone commençait à irradier bizzarerement. Et Bill Gates en personne m'a appelé pour me souhaiter bienvenu dans son empire. On m'a demandé mes qualifications afin de savoir si j'étais mûr pour un poste chez Big Pharma ou pour la pizzeria démocrate qui fait la traite d'enfants sous le parainage d'Hilary Clinton. Dans les deux cas, je devais laisser les 3/4 de ma paye à un conglomérat international qui avait le premier ministre Legault comme second en titre à Vladimir Poutine.Un procès Nuremberg 2.0 devait avoir lieu mais on faisait tout pour le faire dérailler. Je n'étais pas désorienté, me répétait-on, mais RÉorienté, précisait-on, souvent. On avait absolument toutes les données sur ma personne, partout.
On me parlait beaucoup du grand reset, sans vraiment m'expliquer de quoi il s'agissait.Puis, j'ai ouvert la télévision.
Malgré les merdias.
Et j'ai compris.À TVA,
la nature du grand reset.
Le nouveau cabinet du Premier Minus Legault.
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