Ils sont hyper chargés. Intensité dès 5-6h heure le matin, jusqu'à 15 heures. Mais au moins, je termine à 15h. Je ne vois pas du tout la journée passer et c'est la langue au sol que je la termine.
Vendredi dernier, le 3, était le lendemain de l'anniversaire des 19 ans de ma plus jeune. Le jour de son anniversaire, le jeudi, on était allé à 5 manger au resto, intimement et on avait déballé les cadeaux. Vendredi, c'était le giga-party avec les ami(e)s, chez nous. (Avant le Giga-giga-party de samedi, ailleurs chez une autre amie (pour elle et son chum).
Ils se trouvait que deux clients de ma conjointe nous avait donné des billets pour le concert de leur chorale, ce soir-là, au centre-ville de Montréal. Ils avaient donc, elle et ses ami(e)s, la maison à eux tout seuls pendant un bon moment. J'avoue que j'allais au show de chorale à reculons. On est toujours très jeune dans ce public. Crevé, comme tous les vendredis, 16h, vidé de ma journée parfois commencée à 4h afin d'arriver, j'avais simplement envie de terrer chez nous et de lire dans un coin. Comme toutes les fois que j'ai assisté à des spectacles de choristes, j'ai été agréablement surpris. Par le répertoire choisi, entre autre. Bon Jovi, Four Non Blondes, Elton John, Madonna. On reste toujours avec un sourire amusé pendant les performances de choristes. Si le son peut être agréable (leur Goodbye Yellow Brick Road était assez fameux), le visuel reste toujours...disons...amusant. 35 personnes qui chantent en vous regardant, un homme qui gesticule des mains et vous montre son dos et sa ligne de cheveux derrière le crâne pendant deux heures, c'est pas hyper spectaculaire. Ils font des petits pas de danse, se dandinent, ça reste des hommes et des femmes entre 25 et 75 ans, de toutes tailles, et ça ne se déplace pas aussi facilement que Prince, dans les années 80, disons. L'amoureuse, pas toujours alerte en ce qui concerne l'univers de la musique, m'a fait ajouter sur sa liste de lecture (son unique liste de lecture) deux chansons entendues qu'elle aime et voulait que j'y place. C'est si simple à faire, elle ne veut pas comprendre comment on le fait, elle me demande de le faire pour elle. Moi, Spotify, c'est un véritable magasins de jouets sonores pour moi. Je l'utilise à 225% de son potentiel. J'ai 289 listes de lecture, et explore 7 jours sur 7, (principalement 5, mon travail me le permet) le son occupe alors une place importante dans ma vie. Si moi je lui laisse tous ce qui est banque, sans efforts de compréhension, elle, me laisse tout le côté divertissements, avec la même paresse de compréhension.Je me découvre, avec le temps, de plus en plus charmé (plus souvent pas) par la voix de gens que je rencontre. Les sons s'imposent tous seuls dans note monde si bruyant.
Notre fils, vendredi dernier, était du piknik électronik sur l'île Ste-Hélène, avec des amis, Il avait gracieusement laissé sa chambre au sous-sol et ainsi, le sous-sol aussi, à la gang à sa soeur pour la soirée et lui dormirait dans la chambre de sa soeur, à l'étage. 4 ans plus vieux, il a quelques années d'avance dans la tenue de soirées entre amis et il est toujours très occupé, semaine comme week-end. Sa soeur, sans être inactive, fait plus de choses avec son chum et pas plus de une ou deux fois, sur trois-quatre mois, elle est impliquée dans un party ou une soirée festive. Ils étaient tout de même plus de 20, au retour à la maison. vers 23h15, alors que 4 invités, arrivaient, eux aussi. Notre fille était si prudente avec les voisins que la musique qu'ils faisaient jouer ne s'entendait même pas de la rue. Contrairement à son frère où ses soirées se font entendre, très souvent, jusqu'à la boite postale, 500 pieds plus loin. On a même douté qu'ils s'amusaient pendant quelques secondes.Mais oui, le fun était total. Beer-pong, piscine et excès au menu. (elle a sagement tout rangé à la fin de son party, n'aurait pas dû)
Ça a déliré jusqu'autour de 4h du matin.
Son frère est revenu de son PikNik plus tard encore, et a dormi dans sa chambre, à l'étage, plus près de nous.
Ils ne se connaissent pas |
À pareille date, la semaine prochaine, on sera dans le Quatier Latin, à Paris. Pour une semaine. Dans le but d'être dans le ton, je me suis tapé La Boulangère de Monceaux d'Eric Rohmer, samedi matin, où mon corps était prêt à être éveillé, depuis 6h du matin. Le film n'est que 23 minutes, le DVD comprenait donc aussi une entrevue entre Barbet Schroeder, acteur de ce film, réalisateur lui-même et producteur, depuis, et Rohmer, ainsi qu'un autre court-métrage, Charlotte et son Steak. Ce dernier court-métrage de 9 minutes, met en vedette un assez comique Jean-Luc Godard, dans la vingtaine.
*Voir plus bas |
Ils ne se connaissent pas! |
Ce samedi matin-là, une parade de pompiers et camions de pompiers passaient à nos portes, dans le 450. Comme il a fait plutôt chaud, les fenêtres de la maison sont pas mal toutes ouvertes depuis quelques temps, chez nous.
...Le carnage sonore, les amis...Les 9 cadavres sont restés morts. En partie.
Mais on probablement récité quelques chapelets d'église.
Le post-party devenait marasme du post-partum.
Après le film j'ai lu, un livre aussi sonore en quelques, dans mon coin, comme je le souhaitais, vendredi soir.
Sourire en coin. :)
*Godard la retient fermement par le bras, alors que la jeune fille vient de lui dire qu'elle est pressée. Il s'imposera chez elle et ne se connaissent pas tant puisque le reste du film, s'imposant chez elle ils apprennent à se connaître. Inconfort à la saisie du bras.
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