Mais surtout, comme ils le bouleversent. Je dis que l'article est formidable parce que non seulement il présente par plusieurs exemples la vision des visées de travailleurs de ces générations, mais c'est aussi ce dont j'étais témoin depuis plus de 5-6 ans. Et surtout. avant-gardiste à la Bowie, j'ai lu exactement ma vision du travail depuis toujours.
Ne pas vivre pour travailler, mais travailler pour vivre. Et pas n'importe comment, à n'importe quel prix, et n'importe où. Je suis de la génération X, celle dont le train a frappé le mur saturé d'un marché du travail pas encore complètement éteint. Regardez nos dirigeants! Je ne peux pas en vouloir complètement aux boomers qui nous ont précédé. Nos mères avaient absolument le droit de travailler aussi. Même si parfois c'était au même moment où nous étions assez grands pour le faire aussi. Fallait juste être meilleur et se rendre indispensable.Suis multimilionnaire, tu peux me laisser au metro en partant ? |
Arrivé devant la porte, il a sonné, nous étions deux devant l'homme tendu qu'on dérangeait visiblement et qui tenait à ce qu'on s'explique assez rapidement, d'un seul regard, fusillant.
"Bonjour, qui pensez -vous que nous sommes?" a été la terrible approche de Steve Sanders à mes côtés.Le gars a répondu du tact-au-tact en roulant ses "r" : "Vous m'avez l'air de deux osties de pedlers, qu'est-ce que vous voulez me vendre ?".
J'ai éclaté de rire au ton et au mot "pedler". Ça a incommodé Steve Sanders qui a dit, pontifical:
"On ne vend rien, monsieur, on propose..." sur quoi il avait fermé la porte avec aplomb et nous étions retourné, manu militari à la voiture. Sanders, vaincu et rouge de honte, et moi presque libre. C'est du moins ce que je croyais. Revenu je leur avait dit qu'ils ne me reverraient plus jamais, que c'était pas du tout pour moi. Propos que quelques lavés du cerveau allaient répéter sur toutes sortes de ton, pour me narguer, je présumes, ou pour tenter de faire un peu de cynisme en m'imitant (si mal). On m'avait encerclé pour m'intimider, on me bloquait la porte de sortie. On prétendait que j'avais vendu toutes mes cartes (not) que j'étais déjà, si bon. C'était du vrai refus de non consentement comme trop de Femmes le subissent encore. On a tenté de me convaincre de rester de toutes les manières possibles. Quand je me suis levé pour partir on m'a proposé de m'asseoir dans la chaise "du boss", ce que j'ai fait pour les faire taire. Ils ont dit que ça m'allait bien. Qu'il fallait boire le kool-aid. J'avais finalement fui vers 21h30-22h. Eux me criant qu'ils ne me lâcheraient pas. Moi qui leur riait au nez.J'étais arrêté à une cabine téléphonique (pré-téléphone portatif, je vous dis) pour appeler la belle (la même aujourd'hui) qui avait des raisons de s'inquiéter de ma si longue absence sans nouvelles depuis si tôt le matin. Le lendemain matin, on m'appelait chez moi et cette fois c'est moi qui menaçait.
"Si vous entrez encore en contact avec moi, je vous dénonce aux autorités légales, christ de compagnie à numéro!" Ils n'ont plus jamais appelé.
Pas n'importe quoi, n'importe comment le travail. Je ne représentait que la solicitation.
Je me suis largement égaré pour vous dire que toute ma jeune vie de cinquantenaire et 129 jours, j'ai aussi cherché des emplois qui me permettrait de vivre, et non l'inverse, mais surtout, des conditions.
Que j'ai présentement. Ce qui rend difficile l'idée de changer d'emploi. Parce que oui, je travaille fort et ce n'est pas tellement payant (l'histoire des X, non ?) mais je suis maitre de mon temps. J'arrive quand je veux, quitte quand je veux, écoute de la musique toute la journée si je veux, prends les vacances que je veux, quand je veux. "Parce qu'il est trop tard, c'est déjà booké!" fallait demander nos vacances avant mai. Mettez-moi dehors si vous voulez, me suis rendu indispensable. Vous verrez comment s'effondre votre jeu de cartes sans moi.Certains diront arrogance. Je répondrai, une seule calisse de vie à vivre. Je vais la vivre pleinement.
À ma guise. Avec ferme emprise sur l'emploi de mon temps.Le seul emploi qui compte pour moi.
L'article que je vous propose de lire parle d'exactement ce qu'on vit, au boulot. Ghosting inclus. Et ils/elles ne restent pas quand l'abus se pointe.
Rien de plus normal.
*On dit que ceux et celles né(e)s dans les années 90 seraient Y (notre fils est né en 1999) et ceux nés passés 2001 seraient Z (notre fille, 2003), pas possible que 4 ans de différence fasse ainsi 2 générations. Et ceux et celles né(e)s en 2000 ? Dans le néant ? Ce sont eux les millénariaux ?
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