lundi 27 juin 2022

Ignorez Celles Qui Avortent Comme Vous Ignorez Les Tueries Publiques


C'est mon message aux plus injustes juges de la Cour Suprême de États-Unis que l'histoire de ce pays aura connu, pire que les racistes du début de l'histoire des États-Unis qui ont eu le bonne idée (LES RÉPUBLICAINS d'ailleurs) de changer d'idée et de reconnaître les droits humains des citoyens/citoyennes à la peau noire des États-Unis, en mettant fin à l'esclavage. 

Il n'y a jamais eu de recul là-dessus. 

Nous sommes aujourd'hui en 2022. Et pourtant, le jugement rendu le 24 juin dernier, voulant que chaque État choisissent au gré de ses envies, si l'avortement est légal ou non, et sous quelles conditions, nous ramène dans les années 50 de par son explication. 

RIEN, en 2022, avec ce que l'on sait de la vie, ne devrait nous ramener à ce type de jugement rétrograde qui fait de la Femme, aux États-Unis, quelqu'un qui aurait moins de droits que le foetus qu'elle porte. 

Les 6 têtes mal équilibrées, nommées juges, méritent les plus sentis fuck you du monde entier. 

John Roberts, Clarence Thomas, Samuel Alito, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barnett, en ordre de gauche à droite, de haut en bas, sur cette photo. Dans le désordre our le désordre, c'est ce dernier qu'ils installent dans leur propre société. Et dans tous les pays voisins comme le nôtre. Dimanche radieux à Montréal plus de 30 degrés, beau soleil et qu'est-ce qui pointe au coin de la rue, à Montréal comme à Québec? Des gens pro-choix qui manifestent en faveur du droit à l'avortement. 


(...)

Je comprends le désarroi que la décision a créé, mais manifester ainsi c'est un peu comme manifester pour le droit à ce que notre maison ne soit pas incendiée. C'est "manifester" en faveur d'un droit acquis. C'est aussi chercher, volontairement ou non, à ce que ceux qui pensent autrement viennent se frotter à vous.

C'est pas un beau dimanche à se souhaiter.

C'est ici, très très légal de se faire avorter. Ne manifestons pas contre les sorcières d'ailleurs. 


C'est une décision excessivement sélective que vient de faire la Cour Suprême. Un oncle violant sa nièce de 11 ans, verra celle-ci être forcée à porter le foetus et à le faire naître. Voyez le niveau de mal que ça implique ? Une Femme violée devra faire naître le fruit de son cauchemar. Des adolescentes mal protégées, mal responsabilisées, maladroites, seront obligées de devenir mère avant l'heure. Les États-Unis sont devenus un pays où on distille assez ponctuellement, l'horreur. 

Le mal a toujours existé. Il prend plusieurs formes. Il n'est pas toujours facilement reconnaissable. La religion est un mal IMMENSE. On voit et entend des gens très sérieusement dire que nos corps appartiennent à Dieu. 

Tabarnak qu'il faille être déconnecté de la planète terre pour penser ainsi. 

Nos corps? appartenant à une entité fictive ? Dans in film ça ferait grincer des dents. Dans la vraie vie vraie, ça fait peur. Et c'est justement la vraie vie vraie que plusieurs ne savent plus définir aux États-Unis. Dont 6 juges de la Cour Suprême. 

Une Femme que je respecte beaucoup, humaine à la peau noire, disait récemment qu'un jour, assez jeune, pré-adolescente, elle savait qu'elle avait lucidement vite appris à vivre dans un monde qui ne laisserait pas beaucoup de place à sa voix. À moins qu'elle ne l'impose. Ce qu'elle a fait pour réussir dans la vie. Brillamment. Y a moyen de le faire. Des 6 juges Républicains (un non sens d'avoir un parti pris politique si connu dans ce grand pays) qui ont renversé l'irrenversable, on en sait un peu. 

On sait qu'il y a en a un qui manque assez de jugement pour ne pas savoir quand s'arrêter quand une Femme lui dit non (Clarence Thomas). Peut-être que les Femmes n'ont pas toujours accordé une importance à sa voix dans l'histoire de sa vie, et jamais il n'a été habile avec elles. 

On sait qu'il y en a un autre (Brett Kavanaugh) qui a le complexe de Dieu et que si il a envie d'une belle Femme, se sert tout simplement au risque de ses pulsions. Jeune homme, intoxiqué par la bière qu'il affectionne, c'était un réflexe qu'il a eu, au moins une fois. Sautant sur une jeune fille qui ne voulait pas de lui, plus jeune. Ce qu'on lui a pardonné pour qu'il soit juge. Lui aussi. Si il a eu longtemps cette attitude de "Jock", étudiant, peut-être que sa voix, chez les Femmes, n'a pas souvent été entendue non plus. 

On sait aussi qu'il y a une femme, sans F majuscule, (Amy Coney Barnett) qui croit aveuglément en Dieu, qui aussi voté contre les droits de toutes les Femmes des États-Unis. Élève modèle, était-elle socialement très en santé parmi ses pairs ? Peut-être n'a-t-elle jamais eu l'espace nécessaire pour faire activer sa voix à elle, n'étant guidée que par celle de Dieu, et que maintenant, elle, comme les deux autres avant, sont aujourd'hui si content de non seulement faire entendre leurs voix, mais de plus, avoir une influence directe sur tant de familles au pays et, par extension, dans le monde, puisque que chez nous, à Montréal comme à Québec, on manifeste en faveur d'un droit acquis; qu'ils sont désormais grisé par un pouvoir qu'ils n'ont jamais mesuré puisqu'il n'ont jamais eu un tel impact nulle part. 

6 noms sont désormais associés à une décision largement décriée partout sur terre. Des voix qui les associent maintenant au contraire de l'évolution et du progrès.

Ignorez celles qui avortent comme vous ignorez les tueries publiques.

Les Femmes ont aujourd'hui toutes les raisons de ne plus jamais voter malsain comme un Républicain.

Les Femmes méritent plus de droits qu'une arme à feu ou un foetus.

Faire comprendre cela à un juge de la Cour Suprême des États-Unis, c'est défier leur Dieu. 

Avec l'arrivée de l'été, vendredi dernier, la nouvelle chanson des Supreme Voices of the USA se nomme "Regressing in the USA". On y dansera là dessus un bon bout de temps. Malgré nous.  

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