De l'absurde.
Voilà ce que nous offres déjà 2023.
L'annonce que le PDG d'une pétrolière, des Émirats arabes unis, présidera la COP 28.
La "COP" annuelle discute entre "grands" leaders de changements climatiques depuis le début des années 90. Mais en ressort toujours plus petit. C'est comme un très gros paquebot qui doit faire 360 degrés dans un corridor marin très restreint. Les envies internationales de faire quoi que ce soit pour coirriger la détérioration de la planète terre et de ses habitants n'est jamais tellement prise au sérieux. Comme un coin de rue dangereux qui n'attends que l'accident mortel pour enfin corriger le trajet routier.
Mais la COP demande plus que des solutions. Il demande ce qui parait impossible. C'est à dire changer nos habitudes, ce qui voudrait aussi dire, faire probablement moins d'argent dans certains secteurs.
Comme le pétrole. Alors quoi de mieux pour contrôler l'inertie et l'assurer que de présider ceux et celles qui veulent décontaminer la planète de toutes sortes de choses. D'ailleurs ça se passera à Dubaï, en novembre 2023, je ne sais trop si on prendra ua sérieux toute Femme qui fera des propositions. On en a si peur, là-bas. Changer nos habitudes, c'est extraordinairement difficiles. C'est presque changer les moeurs. Parler-en à certains pays, comme le pays hôtes, mais aussi tant d'autres, qui n'arrivent pas à comprendre la Femme et à la respecter comme on le fait de ce côté du globe. Mais de confier le poulaillier au loup...
Christ que c'est ridicule. Comment fait-on pour en arriver là ? L'argent bien entendu. L'argent fait toujours tout dérailler. Si les Émirats Arabes Unis accueillent la COP28 c'est qu'ils ont allongés les sous pour le faire. Et une fois qu'on a la main sur la COP, le pays hôte choisit le président qu'il veut. Ça pourrait être une fasciste italienne, à Milan, un trumpiste Brésilen à Rio ou un autocrate génocidaire à Moscou. Tant qu'on allonge d'abord les sous.
Ironiquement, c'est toujours aussi ce que demande les gens à même la COP en question. Un redirection des sous. Des promesses d'investissements afin de lutter contre les changements climatiques et autres types de pollution. Ce sont les draps de la noblesse dans lesquels on a envie de se lover pendant quelques jours entre "grands" leaders de ce monde imparfait. Mais là... commencer la nuit avec un prédateur comme veilleur de nuit.
Plus que ridicule. Une chose que les pays visiteurs pourraient fair serait de ne pas s'y rendre pour protester contre le grotesque de l'idée. Mais alors, à quoi bon ? Ne ferait-on que valider la non pertinence souhaitée de ce meeting fantasmée par les dirigeants des grandes pétrolières du monde et les giga-riches ? En plus de retarder les dicussions qui peinent à devenir des missions et restent de très sales émissions partout dans le monde? Notre Fonderie Horne en est un simple exemple, dans le Nord.
Difficile de faire confiance à des institutions, quelles qu'elles soient, qui semblent se ridiculiser comme le font les Émirats Arabes Unis en nommant Joe Petrol à la tête de tout ça, mais en même temps, c'est aussi Joe Petrol qui a les gros sous pour faire opérer le transfert énergétique, alors on fait quoi ? Au moins, on l'écoute ?
On est dans l'éternel dilemne que j'appelle celui de la Cinémathèque Québécoise. Endroit où j'ai bossé dans le plus parfait des bonheurs, plus jeune. La Cinémathèque offre des films très nichés assez formidables. Vouloir une planète saine est rien de moins que formidable. Mais Ça n'attirait en salle que quelques pelés et deux tondus. Et on s'en foutait. La Cinémathèque ne pense pas faire de l'argent. Elle fait circuler l'art. Mais ceux qui financaient la Cinémathèque (les actionnaires, la province) demandaient des comptes. Vous n'arrivez pas aux fins de mois, disaient-ils. ça n'a jamais été le but de nos partons d'alors. Mais on ne pouvait pas faire abstraction de l'argent.
La COP exige 3 choses: Des idées d'améliorations planétaires et citoyennes, des engagements sérieux et de l'argent pour les réaliser avec des délais fixes et des cibles précises.
On ne peut nier qu'ils ont mis au sommet de la réunion, l'argent.
Mais est-ce l'argent pour réaliser des engagements sérieux avec des délais fixes et des cibles précises ou simplement de l'argent pour continuer à en faire plus ?
C'est toute la différence entre l'argent comme solution ou l'argent comme pollution.
Personne ne veut être le chien surexcité de monter en voiture sans réaliser qu'il va se faire euthanasier chez le vétérinaire.
Personne. Nous on réalise qu'on s'en va embrumer les poumons du monde entier.
Et l'annonce de cette semaine, ne sent pas bon pour nos poumons.
Nous sommes maintenant tous, autant que nous sommes sur terre, dans la fumée secondaire.
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