samedi 15 février 2025

Ce Monde De Réalités Alternatives Qui Se Bâtit

Au CEGEP, dans les jeunes années 90, un ami et moi, pour s'amuser, avions pensé un faux parti politique impossible qui s'appellerait M.E.R.D.I.E.R. Pour Misogyne Et Raciste, Discriminatoire, Intransigeant Et Représentatif.

La blague étant qu'une telle accumulation de mal humain, se terminant avec ce qui serait "représentatif" d'un peuple mentalement devenu tellement sale, serait inimaginable. 

Little did we know...

Cette semaine, une jeune femme, engagée pour faire face aux journalistes à la Maison-Blanche de Washington, a défendu le bannissement des représentants du Magazine de 179 ans, Time. Parce qu'un de leur représentant, plus tôt dans la semaine, avait appelé le Golfe du Mexique par son nom. Et non par la connerie proposée par le gouvernement en place d'appeler ce Golfe autre chose. Cette jeune femme a eu le culot de dire qu'elle bannirait quiconque raconterait "d'évidente menterie". 

Comme They're eating cat, they're eating dogs

Bannis ton boss, petite conne.

Ça ne tient déjà pas la route, son président perdrait son job tous les jours. J.D.Vance l'aurait aussi perdu dans la demie-heure suivante en disant que les juges n'avaient pas la légitimité de freiner leurs actions. De plus, ni les États-Unis, ni Google, n'ont le droit de rebaptiser cette étendue d'eau. C'est l'Organisation Hydrographique International qui a ce droit. So shut up your face, sous-race d'humain. Vous n'êtes pas le monde entier. 

Ce que cette jeune femme force tout le monde à faire alors, est d'entrer dans une réalité complètement parallèle. Le Golfe du Mexique sera toujours le Golfe du Mexique pour les gens intelligents. On ne change pas un nom comme ça de manière impérialiste. Ce qu'elle appelle "un mensonge" n'en est pas un. C'est bien le Golfe du Mexique. Peu importe ce qu'en pense la secte en place. La censure est réelle et l'intimidation risible. Ses points de presse comme porte parole de la Maison (très) Blanche devraient être, par simple solidarité, bannis à leur tour. Désertés jusqu'à ce que le Time soit réintégré. Qu'ils se parlent entre eux. D'ailleurs la meilleure des idées est maintenant que Pete Buttigieg, un intelligent Démocrare, fasse aussi tous les jours des points de presse, pour rétablir les faits, et donner une voix au gros bon sens. Le vrai. 

Ce jour-là, les Premiers Ministres Canadiens des provinces étaient invités à la Maison-Blanche. Ils n'ont jamais rencontrés le clown. Des valets de pisses du président, seulement. Mais en même temps, ils n'ont aucun réel poids politique. Ils sont grains de sable sur la plage projetée de Gaza. Avalable par une vague. C'est le Premier Minus Canadien qui a le seul poids politique possible, mais encore...Le Canada est toujours une arrière pensée pour les É-U. Le petit frère à intimider. Ce qu'il ne se gêne pas pour faire. Laissons-le japper, le bâtard qui pense encore parler à un gouverneur quand il parle à Trudeau. C'est le vieillard dans les comédies qui répète toujours le mauvais nom en parlant de quelqu'un. Il fait pitié. 

Ce monde alternatif croisse. Et la fiction rejoint la réalité. On est forcé de le voir et parfois même de s'y soumettre. Les Premiers Ministres des provinces qui visitent en courtoisie et le Premier Ministre sortant Canadien sont en thérapie de couple avec les États-Unis. Qui n'écoutent qu'eux. À peine, en fait, car les tarifs promis sacrifieront des millions d'emplois chez eux, mais comme ils sont 350 millions et que nous sommes seulement 40 millions, ils peuvent se le permettre. Les riches se le promettent même. Jamais ce gouvernement n'a été pensé pour autre chose que les riches. 

On s'y soumet au monde parallèle en se pliant...à leur mensonge. On a engagé un responsable pour gérer le "fléau" du trafic de Fentanyl qui traverserait les frontières pour aller aux États-Unis. Le fléau fictif, comprenons nous bien. 10% du problème vient du Canada. 90% du Mexique ou d'ailleurs. On a nommé un commissaire qui sera bien payé pour bien peu. Il fait donc semblant de s'attaquer à une grosse mission. On veut lui donner inexplicablement un nom d'empereur Russe. Non. Ce sera un commissairee. La Russie est un pays terroriste, nous ne sommes pas de cette peau sèche et léthale.

Parlant de terroriste Russie, le même jour, l'animateur d'émission du week-end à la station de propagande télé Fox, a tracé les lignes imaginées par les terroristes des États-Unis...en Ukraine. Mais de quel droit encore?... Les États-Unis projettent de rencontrer le terroriste Putin en Arabie Saoudite.

...pour régler le problème.. avec l'Ukraine...

Ai-je besoin de souligner l'absurdité ? 

Igor intimide Ivan. Bob viendra parler avec Igor afin de s'entendre.. sur le sort d'Ivan. Mais sans Ivan. 

What-the-flying-fuck

Bien entendu, ça ne fait aucun sens si l'Ukraine n'est pas dans cette rencontre. C'est de leur existence dont il est question. De leur dignité. De leur souveraineté pleinement gagnée. Il faut mettre la Russie fully out of the way. Mais celui qui pense que le Canada pourrait être un 51e État se soucierait-il de la dignité des Ukrainiens ? Jamais. La rencontre entre deux terroristes pour parler "du problème" de leur victime et d'un arrangement avec, relève d'un tel grotesque que le cirque du Soleil a demandé un droit sur une possible trame narrative comique pour son prochain # de clown. 

Dope, Coke & Joke
RFK Jr a été confirmé secrétaire d'État au Ministère de la Santé. Les États-Unis sont Fucked avec un F majuscule. Un antivaxx qui désinforme. Tout ce qui concerne le Covid a disparu sur les sites gouvernementaux. Je n'invente rien. La démocratie s'éteint là-bas. Une femme du ministère a menacé les États pro-choix "qu'ils s'en venaient". Une femme...Comment reculer davantage, sister ?

Le président Elon Musk et Donald Trump ont parlé aux journalistes dans un point de presse de son bureau et c'est l'étron Musk qui a pris toute la place. Debout à ses côtés. Confirmant qu'il a fait de Trump, sa bitch. Le fils de Musk, placé là pour montrer qu'il fait ce qu'il veut, était aussi amusant que terrorisant. Pomme très près de l'arbre, répétant probablement ce qu'il avait déjà entendu, il a dit à Trump qui commençait à parler "You're not the president, you need to go away".

Puis, avec le simple d'esprit Tucker Carlson, cet enfant a répété au micro "On fait absolument tout ce qu'on veut". C'était un enfant 5 ans ou moins qui parlait de Spacex qu'il ne comprend pas, mais justement, il ne fait que répéter des bribes de ce qu'il entend. Dans le même clip on entend Musk dire de lui qu'il est son "Mini-me" et qu'il le complète. Plus dissipé que ça, tu es Keith Moon sur un high. 

On voit les monstres, on entreperçoit les enfants des monstres. Ce petit gosse intenable de l'homme le plus riche sur terre, et avant lui on avait vu Barron Trump, dans une scène presque tirée d'un film de Tim Burton. Scène terminée sur un autre mensonge, le vote des jeunes lors de la dernière élection était de 46% pour Trump et 52% pour Harris.

Chaque jour a amené sa propre niaiserie depuis le 20 janvier. 

Ce soir, au hockey, à Montréal, tournoi des 4 nations, Canada vs USA. Ça va huer. On a toutes les raisons d'huer. Par dignité il faut huer. Pas contre les joueurs, pas même contre la nation. 

Contre leurs dirigeants.

Un jour, le Canada cessera d'être patient avec cette maturité d'enfant. 

   

Aucun commentaire: