La Mort de James Cook

Le 2 Février 1778, le capitaine Anglais James Cook et ses flottes font leur 3e et dernier voyage en mer là où on fera la découverte de ce qui est aujourd'hui reconnu comme les îles d'Hawaii. Le 18 janvier ils avaient amerri sur les plages de Kauai et Ni'hau. Sur les côtes de Maui et Big Island, à Kealakekua Bay, on les accueille avec le sourire et chaleureusement, aussi intrigué par les blancs qu'eux le sont par les tribus qu'ils y découvrent. 

L'esprit est déjà la fête car la période coïncide avec la saison du Makahiki, festival de la nouvelle année en honneur du roi Lono, Dieu de la fertilité et de la pluie. L'officier de la Royal Navy William Bligh pense même alors, puisque c'est la première fois que cette tribu semble voir des blancs, que ces habitants de l'île pensent que le capitaine James Cook est le Dieu Lono lui-même et on serait plus qu'épaté. C'est une pensée qui sous-estime l'intelligence des premiers occupants de l'île. Comme les langues sont incomprises mutuellement, les Hawaïens parlent bien du Dieu Lono avec eux, mais simplement pour expliquer leur festivités. 

Les deux bateaux, HMS Resolution et HMS Discovery quitte les lieux après un peu de prospection et quelques échanges le temps que le festival se termine. Mais commencera alors ensuite les rituels de Kûka'ilimoku.  Qui place dans un autre état d'esprit, puisqu'on y célèbre et vénère les Dieux de la guerre. Quand ils quittent, les relations ne sont déjà plus très bonnes avec les habitants de l'île. Cook avait exigé de déplacer le bois que les Hawaïens avaient placé sur la plage pour faire un grand feu en hommage à leur Dieu parle les locaux. Le chef de la tribu avait alors refusé. Personne ne se comprend alors tout ceci ne se fait qu'en bougeant des mains et en restant tout en impressions. Devant ce refus, Cook leur avait offert des machettes en métal pour que les gens les leurs, les siens, déplacent le bois. Leur chef est insulté et refuse catégoriquement qu'on déplace le bois pour qu'ils amerrissent davantage.

Cook ordonne alors à ses hommes d'investir un temple sur les lieux et de couper son propre bois qu'on ramènerait dans le bateau. Les habitants de l'ile se trouvent bousculés chez eux. Le capitaine Charles Clerke, après quelques jours les accuse d'avoir volé une de leur embarcation, ce qui s'avèrera faux, quelques membres de l'équipage l'ayant alors pris pour explorer autour de l'Ile pendant que les deux grands navires de la High Majesty Ships mobilisent l'attention sur les plages. 

On quitte les lieux dans une certaine tension.

Ce sont 19 jours qu'on y passe quittant le 6 février. Mais quand on quitte, on rencontre des mers si agitées que les bateaux s'en trouveront abimés. Il faudra revenir sur nos pas. Le 11 février on est revenu sur la plage Hawaïenne de Kealalekua Bay pour y faire les réparations. Les Hawaïens prennent des choses du bateau et explore aussi jusqu'où ils peuvent s'en tirer avec ces gens qui se pensent chez eux. Ils ne remettent pas tout ce sur quoi ils mettent la main. Cette fois, ils prennent pour vrai une embarcation. Ils rôdent dans le bateau et autour de l'équipage. 

Mais qui était le premier rôdeur ? Qui est l'envahisseur ?  

Cook devient à son tour un peu plus agacé. Cook, voudra jouer oeil pour oeil et dent pour dent. Il pensera amener leur chef avec eux, le kidnapper, agacement pour agacement. Ce qui déséquilibrerait l'influence en place. Cook commence à être malade et sa patience fatigue plus rapidement. Son jugement s'en trouvera affecté.

Le matin du 14 février, Cook et quelques uns de ses hommes ont marché jusqu'à la hutte de Kalani'ô^pu'u pour le tirer de son sommeil. Déjà un peu agressant. Ils l'ont dirigé avec une certaine urgence, mais sans le menacer vers le bateau. Donnant à la fois l'impression qu'ils voulaient lui montrer quelque chose d'important, mais affichant aussi l'intention claire (et avouée par la suite) qu'ils comptaient le prendre en otage, aux yeux des Hawaïens sur place. La femme favorite de Kalani'ô^pu'u  l'a vu quitter en trombe et quand il a ignoré ce qu'elle lui a demandé, a compris que quelque chose n'allait pas. Elle a vite alerté d'autres chefs des alentours et leurs fils. Tout le monde s'est rendu sur la plage où Cook et son otage étaient rendus. Les plus jeunes fils pensaient se faire guider dans une nouvelle visite du bateau et ont commencé à monter dedans, mais Kalani'ô^pu'u a commandé avec fureur de quitter les lieux à ses fils. Tout le monde a alors compris qu'il vivait quelque chose contre son gré. Cook et ses hommes admettront par la suite que oui, ils comptaient kidnapper leur chef afin de débalancer le pouvoir. 

Un vieux Kahuna est venu les confronter avec des chants ce qui a distrait tout le monde dans leur entreprise. Le temps de se retourner et de maintenant découvrir autour des hommes de Cook près de 1000 Hawaïens sur la plage. Kalani'ô^pu'u s'est assis sur la plage afin de ne plus bouger. Cook s'est énervé, mais la foule aussi. Un grand chef guerrier appelé Kana'ina s'est approché plutôt fâché. Cook a alors frappé, du manche de son épée Kalani'ô^pu'u. 

La bagarre générale a suivi. Cook s'est retrouvé le visage dans l'eau, mais surtout mortellement poignardé sur la plage de Big Island. Une plaque, de nos jours est toujours dans l'eau, là où le corps de l'envahisseur s'est vidé de la vie. 4 autres membres de son équipage ont aussi perdu la vie et plusieurs Hawaïens ont été lâchement tirés par balle. Eux qui étaient presque nus dans leurs tenues locales exhibant beaucoup de peau. Le grand chef Kana'ina sera parmi les victimes aussi.

Que Gaza, Zelenski et peut-être un jour le Canada, aient leurs lames aussi bien aiguisées de fierté existentielle. Les envahisseurs terrorisent la souveraineté des deux premiers et menacent notre pays en boutade de points de presse.

Il y a une semaine c'était la fête de l'argent investi sur le concept amoureux. 

C'était aussi le 246e anniversaire de la mort du colonisateur britannique. Nous somme plusieurs à rêver trois morts ces derniers temps.