Ils sont 6 fois plus peuplés que nous le sommes, ils ne peuvent que nous surprendre. Mais généralement, on s'attend à ce que ce soit dans le bon sens du grand frère qui inspire. Et pourtant...
Il y a eu d'importantes manifestations dans les rues rassemblant des milliers de Français et de Françaises, qui marchaient, à visage découvert et sans honte, CONTRE LE MARIAGE DU MÊME SEXE. Il n'y a aucune manière, aucun angle, de regarder le sujet sans trouver l'attitude de ces gens catégoriquement rétrograde et déshonorante pour la France. Qu'est-ce que ça peut bien faire à quiconque de deux hommes ou deux femmes se choisissent amoureusement ? En quoi ceci brime-t-il la vie de quiconque ? En quoi ça concerne quiconque ? Entrons nous dans vos maisons afin de vous dire comment vous aimez en couple "convenablement"? Quel droit ses gens pensent-ils avoir sur l'intimité de quiconque ? Ou sont-ils suffisamment peu mentalement développés de penser que peut-être que l'homosexualité est un choix ou une maladie contagieuse ? Peu importe l'angle, c'est très très très désolant de penser qu'on puisse être contre la mariage gay autrement que par jalousie. Pourquoi "ces gens" (donc moins importants?) auraient les mêmes avantages que moi, en me mariant ? disaient certain(e)s.Peu importe l'angle, c'est extrêmement inconfortable de penser que ces gens soient aussi convaincus d'avoir raison sur un sujet qui ne les concerne aucunement. Au nom de je ne sais trop quelle France ils marchent dans les rues scandant que le mariage gay est une mauvaise idée, si au moins on disait que la mariage, en soi, tout seul, est une mauvaise idée, je comprendrais peut-être mieux, l'état n'a jamais besoin de se placer entre moi et ma blonde, et se marier est un contrat amoureux avec l'État. Mais non, on se positionnait, et très souvent, très nombreusement, contre le mariage de même sexe. Ils ont leurs crétins républicains massivement là aussi.
Le 17 mai 2013, le mariage entre conjoint de même sexe a eu raison de la bêtise française qui marchait dans les rues en opposition à ça.
La montée des Le Pen et la présence de Zemmour a aussi été très surprenante de notre coin d'Amérique. On a nos grands égarés nous aussi, mais en très faible majorité. Pierre Polièvre est probablement le plus populaire des coquerelles sociales cherchant à se faire un nom à dos de gens ni instruits, ni recommandables, au niveau fédéral, mais ça ne fait que faire verser davantage de gens sensés vers Justin Trudeau. Qui ne sera pas un cadeau pour les générations montantes, quand la facture de son passage sera imprimée pour de bon. Mais en France, beaucoup plus nombreuse, en population, je sais, ces gens sont archi populaires. Menacent de prendre le pouvoir. Les Le Pen en tout cas. Incompréhensible d'ici.La réforme de la retraite, en France, nous impressionne grandement. Les Français vivent plus longtemps ce qui fait que, comme tous les pays riches, il n'y a plus assez de travailleurs qui paient le système afin de repayer, les programmes de retraites. Ça devrait être assez simple à comprendre. En Amérique, quelqu'un peut être payé jusqu'à 25 ans après avoir cessé de travailler. En France, on se rend plus à 22 ans, en moyenne. Aux États-Unis, seulement, c'est 16 ans. Donc c'est le Canada et l'Amérique du Sud qui paient longtemps leurs retraités.
En 2010, sous Sarkozy, on a repoussé l'âge de la retraite de 60 à 62 ans. Ça n'a pas fait autant de bruit que cette nouvelle idée de vouloir maintenant repousser de 62 à 64 ans actuelle qui met littéralement les rues en France, en feu.On entend toute sorte d'arguments de jeunes qui disent fièrement ne pas vouloir tant travailler, ce qui nous fait sourire, nous qui travaillons 40 heures par semaine, sommes considérés ainé(e)s à 65 ans, et que nos retraites sont bien souvent, la mort. La mienne le sera. Parce que sous-payé toute ma vie.
Ça nous parait complètement surréaliste cette résistance à une réforme tout à fait bénigne et si peu anormale. Du moins, de notre coin de continent.C'est tout de même rafraichissant de le voir tenter de redéfinir la conception du travail, en général, et de se plaindre de leurs semaines risibles de 35 heures, ça nous fait réaliser ici que, oui, le travail n'est vraiment ce qui devrait prendre toute la place, mais ça reste un monde idéal. Plus ou moins rêvé.
Si je suis sous payé depuis toujours, c'est parce que je me choisis des emplois où j'y suis d'abord libre et idéalement moindrement supervisé. Une indépendance qui ne commande pas souvent de gros salaires. J'accepte tout ça au nom de la liberté dont je jouis là où je suis.Mais de voir que 80% de la France s'oppose à cette mesure est phénoménalement surréaliste de l'angle Nord-Américain.
Le fait qu'un étron sans jugement comme Elon Musk, eût offert son soutien à Emmanuel Macron la semaine dernière, n'a aidé en rien. Ce faisant, il a convaincu une tonne de gens sains que la réforme ne pouvait qu'être une mauvaise idée si Elon la trouvait bonne.Ce qui rend les gens anti-réformes est né du sentiment anti-Macron qui, très justement, est qualifié par son peuple de "président des riches".
Peu importe les décisions de Macron, l'écoeurite Française des citoyen(ne)s moyens de France atteint son apogée et ça rend les rues de France dans le désordre désoeuvré du désespoir.
Excessivement surréaliste.
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