Je dois atteindre les 800 calories brulées par jour.
C'est l'objectif que je me donnes depuis mars et en avril, ce sera 900.
J'y arrive. Mais je dois souvent aller jogger/marcher dehors ou encore, faire du rameur. Je travaille à 90% assis et un autre 0,5% de mes jours, je conduis ma voiture. Ça en fait du temps sur le cul. Donc le soir, quand le chat demande à sortir, tout le monde se prépare à se coucher mais on le sort tout de même car on sait que j'irai marcher/jogger, avant le dodo si je n'atteins pas suffisamment vite mes 800 calories brûlées. Après ma sortie d'entre une quarantaine de minutes et une heure, je reviens à la maison, je fais entendre ma voix dans le relatif silence de la rue et son grelot de collier se fait entendre. Il apparait de je-ne-sais où et je le réentre. Pour pas si longtemps. Me couchant entre 22 et 23h, je me relève à 5h00. Et entretemps, le chat vient me voir autour de 3-4 h du matin et exige à nouveau, de sortir. Cette fois jusqu'à ce que je me lève à 5h. C'est une routine perpétuelle. Plus intense encore l'été.Je reviendrai à tout ça.
Mon fils, termine ses apprentissages afin de devenir paramedic. Présentement dans sa dernière session, il fait ses stages en ambulance et travaille 5 nuits par semaine de 15h à 1h du matin, à Montréal ou à Laval. Parfois c'est lui qui entre le chat si je me couche vers 23h et que le chat n'est pas revenu. Ça me fait gagner du temps puisque quand je me lève à 5h, il ne me demande alors pas de sortir, le chat dort. Mais cette dynamique est plus rare.
Mon fils et moi avons des échanges du type que j'aurais aimé avoir eu avec mon propre père. On peut se parler de tout. De choses très intimes, profondes et sérieuses, mais on peut aussi beaucoup s'amuser à écouter ensemble des films d'horreurs, visionner Cody & Co ou Berleezy, aussi amusés qu'émus. On a une belle relation. Non seulement il le concède lui-même, mais un collègue de travail, à ma grande surprise, qui avait aussi un fils (plus jeune) m'avait un jour dit qu'il aimerait avoir une relation avec son fils comme moi avec le mien. Je ne savais pas trop comment mon fils lui était apparu de mes propos, je ne réalisais même pas que je lui avait déjà parlé de mon fils, qu'il n'avait jamais vu, mais je comprenais que devait transparaitre certaines choses dans mes propos qui trahissait une saine relation avec Monkee.They don't |
Plus mon fils est fatigué, plus il nous dit qu'il nous aime et à tendance à vouloir jaser de choses profondes. L'autre tantôt, il me demandait si j'avais trop souvent envie de faire l'amour à sa mère. Ça prenait des couilles pour me demander ça. Et si la réponse avait été non ? Ça m'a fait rire. Il a ri aussi et a tout de suite continuer en disant "Est-ce que le sexe prends une place importante dans ta vie, à mon âge, est-ce que c'était le cas ?". Me posant la question, il confessait à demi-mot que le sexe, à 23 ans, lui était très important. Je lui ai répondu que oui, le sexe, dès mes 15 ans, a toujours occupé une place très importante dans mes besoins et encore aujourd'hui, ça ne ralentit pas comme envie. Que ce serait même la probable dernière chose à s'éteindre sur mon lit de mort, un jour, sur moi. On a ri. Je lui ai renvoyé la question car peut-être que non, au contraire, il n'en a jamais envie. Il m'a dit qu'effectivement, le sexe était une des choses des plus agréables qu'il ait découverte et qu'il était très satisfait et se considérait chanceux de pouvoir avoir des relations consentantes alors que tant de célibataires involontaires marinaient leur misère de manière semi populaire.
À 23 ans, souvent il découche. On ne sait pas toujours où. Plusieurs jeunes filles trainent souvent autour. Il y a une part de gigolo qui semble émaner de notre petit singe. On a eu des discussions importantes sur le respect et la trahison face à l'attachement, mais il semble très conscient de tout ça et nous assures qu'il ne blesse, ni n'exploite personne. Que tout est très clair et entendu, chaque fois. Je me rappelle ma propre fin d'adolescence, où je n'étais plus chez mes parents, depuis 5 ans, et effectivement, ma vie sexuelle aurait pu leur paraitre étourdissante.
Donc, l'autre tantôt je reviens de ma marche de nuit et j'entre le chat. Mais ce con de chat revient me réveiller vers 3h30, pour re-sortir. C'est pas si fâcheux car à cette heure, il a aussi faim et ne va pas très loin, donc quand je me lève une heure et demi plus tard, il est tout près et je l'entre et le nourris.
Ce faisant, le sortant à cette heure, un soir de semaine, dans le silence de la nuit, j'entends du sous-sol, la voix d'une femme qui jouit. Assez clairement. Ça me fait sourire. Avec ses stages, il n'a pas le temps de fréquenter ses ami(e)s autant qu'avant et il doit regarder un film de fesses, au sous-sol, où se trouve sa chambre et Bopper son Reflex*.C'était agréable à entendre.
Je remonte me coucher. Mais me relève une heure et demi plus tard. Je n'ai jamais fait un "snooze" de ma vie. 5h00 je suis sur pied. Je prends ma douche, m'habille, me brosse les dents, m'arrange et entre le chat que je nourris. Je fais mon lunch dans la cuisine et...
...sortant du sous-sol, le film érotique.Du moins, son actrice. Treasure in the dark.
Ce n'était pas un film érotique qu'il visionnait à 3h30 du matin et dansant somewhere down the crazy merguez. Lonely child, waiting in the park.
Il le performait.
"Bonjour" de sa part suivi de "Allo!" de ma part ont été la suite, et la jeune fille a quitté la maison en trombe avant que je ne pu lui offrir un café ou à manger. Les joues rosées, la tête dépeignée. Ne pensant probablement pas me croiser à 5h20 tout comme je ne m'attendais pas à lui voir la fraise à la même heure, sortir du sous-sol et apparaitre dans l'éclairage tamisé de la cuisine.
I can feel an angel sliding next to me est la ligne de Murray Head qui m'est passée par la tête.
Le titre de Murray Head m'a d'ailleurs semblé différent.
Bang kock...banging a...
Enfin..
*Deux chansons qui traitent de la masturbation.
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