Un de ces exemples est la tolérance à l'homosexualité qui leur est pas mal complètement innée. Apprise par nous, les parents, mais aussi et surtout à l'école, parmi les élèves, où l'homosexualité n'était peut-être qu'une mince insulte à l'école primaire (entre 6 et 12 ans) mais assez peu, rendu au secondaire (12 à 17).
Mon fils, par exemple, me disait que dès la première année du secondaire, un couple de jeune fille de leur âge était amoureuses l'une de l'autre, l'affichait publiquement, et n'étaient même pas héroïnes de le faire, tout ça était tout simplement accepté de pas mal tout le monde. Ils étaient "cutes" à voir ensemble pendant 5 ans. Les jeunes de son âge ne voyaient que de l'amour.Si bien que parmi les ami(e)s actuels de mon fils, y a des homosexuels et des non-binaires. Un asexuel aussi. Je ne vous dirai pas comment départager l'un de l'autre, je ne sais pas trop moi-même, mais je trouve assez fameux de les voir grandir dans la tolérance facile comme ça. Au même âge, papa et maman savait que de qualifier un(e) collègue d'école de gay était une insulte dans toutes les sphères de la vie, dès nos 6-7 ans. Et certains ne sont jamais sortis de ce mode de ce triste mode de pensée.
la lumière du regard... |
Mais ce "vivre ensemble" n'a fait que se briser, principalement depuis le passage d'une erreur présidentielle grave qui a ouvert les valves de la haine et qui nous as surtout, lentement, appris à tolérer l'intolérable. Ce n'est plus complètement rare de voir du racisme affiché. De la misogynie déguisée en virilité. D'entendre du mensonge à la pelletée.
Dans la Ligue Nationale de Hockey, on a pris la route de l'intolérance au racisme. Depuis moins que 5 ans, un comité de joueurs, dont le porte parole est le joueur à la peau noire du Wild du Minnesota Matt Dumba, est sur pied afin d'éveiller les consciences sur ce qui reste encore un fléau, comme ce DeAngelo, toujours dans la LNH, et toujours fièrement raciste.Une anomalie.
Cette même Ligue, a organisé une journée de conscientisation et de soutien aux droits des gays et à leur existence. Le geste, de la part des joueurs, était fort simple. Porter un gilet pendant 20 minutes sur la patinoire avec les couleurs de l'arc-en-ciel, symbole homosexuel de par son inclusivité des couleurs. (ce qui aurait aussi valu à l'anti-racisme, mais cette communauté a été plus rapide). Pratiquement tout le monde a posé le geste. Mais l'an dernier, le défenseur russe des Flyers, Ivan Provorov a ouvertement dit qu'il ne ferait rien de la chose, qu'il était Russe, que dans son pays, c'était un crime (c'est vrai) et que c'était contre ce qu'il croyait naturel (il a peut-être aussi dit ça pour ne pas se mettre une Russie à la main lingue, à dos).Les Black Hawks de Chicago, un des 6 clubs originaux, ont aussi refusé d'imposer ceci à leurs joueurs, officiellement pour des raisons de sécurité. Les Rangers de New York, un autre des plus anciens clubs de la LNH, ont aussi refusé de l'imposer à leur équipe qui comprend Artemi Panarin qui a déjà reçu des menaces pour avoir dit que Vladimir Putin était une ordure. Enfin, il ne l'a pas dit comme ça, mais il a clairement dit que Putin n'était pas un homme sain. Ironiquement, le club qui comprend Matt Dumba, du comité d'intégration des joueurs de toutes les races possibles, le Wild du Minnesota ont aussi trouvé qu'ils avaient fait leur effort de tolérance et on refusé de forcer leurs joueurs à le porter, pendant la période d'échauffement, je vous le rappelle, quand il y a assez peu de gens dans la foule et surtout que ceux qui s'y trouvent ne sont pas si attentifs. Les Islanders de New York, qui refusent déjà que leurs joueurs portent des barbes (!?!) ont aussi fait preuve de cette même absence de soutien.Mon fils a aussi, très naturellement grandi sans religion. Donc sans pollution. Ne tentez jamais de me convaincre que la religion est quelque chose de sain. C'est la base d'une demi tonne de discorde et être anti-gay c'est aussi être très souvent, pieux religieux.
Comme James Reimer, gardien de but des Sharks de San Jose qui a annoncé que c'était pas contre les homosexuels, mais plutôt contre ses croyances religieuses. Pire, les deux frères Staal, Marc et Eric, des Panthers de la Floride ont aussi écrit un long texte se résumant en une seule phrase de 4 mots:
Eric Staal |
Eric, qui ironiquement avait porté ce même chandail dans l'échauffement, lorsqu'il portait le gilet des Canadiens, il y a deux ans, a eu l'air du plus idiots des idiots (ce qu'il est) quand on lui a fait remarquer qu'il l'avait pourtant porté, ce à quoi il a répondu "Non...je n'ai jamais fait ça". Mensonge gênant et aussi inconfortable que si vous échappiez un pet puant sonore devant témoins et que vous disiez "Ce n'est pas moi". Eric ne pouvait quand même pas répondre ce qu'il voulait répondre "C'était la pandémie et nous jouions devant presque personne, ça me dérangeait moins".
C'est horrifiant de voir que leurs croyances religieuses viennent tant brouiller leurs idées. Ces gens croient que l'homosexualité est un choix. Que le transgenrisme est une maladie mentale. Qu'une drag queen est une menace.
Ce qui reste rassurant est que l'homosexualité qui était relativement minoritaire (du moins publiquement) quand j'étais plus jeune, a été renversée en 30 ans. On trouve maintenant la minorité chez les intolérants à l'homosexualité. Qui détonnent dans l'air du temps.Les deux Staal jouent pour la Floride, ceci explique peut-être cela, cet état est désormais le plus imbéciles et le plus intolérants des États-Unis.
Félicitations à nous de pas y avoir grandi dans l'ignorance.
Félicitations à la génération de mon fils, nettement plus tolérante que la mienne, et qui ne se compare pas aux Baby-Boomers dont je ne cesse de me désabonner sur Twitter depuis que plusieurs (toujours trop) d'entre eux soutiennent cet affront à ce petit 20 minutes de soutien public pour la communauté Gay.
Et finalement félicitations à tous ceux qui grandissent sans religion.
Pendant ce temps, nous on apprend à vivre l'amour.Et rien d'autre.
Ça ne semble plus être le message de la bible catholique.
La Floride menace d'interdire le site Grinder, qui est l'équivalent du site de rencontres Tinder, mais pour la communauté Gay. Ce même site a promis de révéler le nom de tous leurs clients Républicains (les intolérants s'y trouvent majoritairement) qui fréquentent leur site.
Ce serait tellement la honte si on apprenait que plusieurs d'entre eux sont gays, n'est-ce pas...
C'est si dommage de craindre l'amour comme ça.
Heureusement nous sommes maintenant beaucoup plus nombreux à savoir mieux. À s'aimer mieux.
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