Un virus créé en laboratoire pour dépeupler la planète.
Un dangereux vaccin pour injecter des micro-puces.
Une pandémie créé de toutes pièces par les élites mondiales.
Une pandémie causée par la 5G.
Ces deux dernières années, ces idées conspirationnistes ont séduites des millions de personne de par le monde. Personne n'est à l'abri, nous sommes tous programmé pour y croire, tristes humains.
Personne n'est complètement logique et on échappe jamais à nos origines. Ça peut être partout de nous, on est tous restés surpris par les sceptiques du vaccin, les ignorants assumés, le délire, là où ne s'y attendais pas toujours.
Dès le début de la pandémie, lors de l'exposition du danger et de la confusion qui en naissait, nos cerveaux nous ont préparé à faire face au danger et surtout à réagir aux menaces. Quand on a peur, quand on vit d'angoisses, on essaie spontanément de donner un sens à ce qui se passe.
Il y a plus de 300 000 ans, les chances d'être assassiné par une tribu hostile était réelles et un danger perpétuel. Nos têtes ont donc appris très tôt à se méfier de groupes inconnus. Le racisme y serait probablement né. Considérez sa survie n'est donc aucunement irrationnelle depuis la nuit des temps. Anticiper les complots nous as été utile à travers l'histoire, les sociétés se sont énormément transformées depuis 12 000 ans, mais ce ce n'est pas tant en terme évolutionnaire. Nos cerveaux ne progressent pas aussi vite. Regardez la France et le rôle des Femmes en société. Les États-Unis et leurs relations avec leur population afro-Étatsunienne. Le Québec et ses "valeurs nationales".
Après la peur vient la quête de sens. Le manque d'informations, en général, déstabilise, créé de l'incertitude. Est-ce si surprenant que les covidiots, anti vaxx et désinformateurs soient pour la plupart plutôt ignorants ou sans éducation? Nous avons donc le réflexe de chercher un sens à ce qu'on ne comprend pas. Nos cortex temporels médians sont responsables de chercher des causes aux évènements. Nos cerveaux peuvent alors refuser le hasard comme une pandémie mondiale et chercher/créer des coupables. Quand les gens ont peur, ils surestiment souvent les intentions hostiles e pourraient avoir les autres.
Cette réaction est dû au carrefour temporo-pariétal, zone responsable de la perception des intentions. Tracer des liens est aussi un de nos réflexes naturels de survie. Ceci est contrôlé par notre cortex préfrontal, droit. Mais faire des liens entre des choses qui n'ont rien à faire ensemble est aussi facile que de colporter des rumeurs sportives. Avec le même % de réussite. Une fois rassuré par une sens qu'on s'est créé, on s'y accroche. Et plus la peur est grande, plus on s'y accroche.
Arrive alors la confirmation. Vous rencontrez des gens qui pensent la même chose que vous, qui doutent aux mêmes endroits que vous et qui vous dises ce que vous souhaitez entendre. La réelle incarnation du terrible mot "influenceur" a pris son sens depuis 2 ans.
Nos cerveaux rejettent donc toutes les informations qui le contredisent. Comme le fait celui d'un bébé qui a très faim et qui ne comprend pas que cette cuillère qui s'éloigne de sa bouche, reviendra à cette même bouche. Sa réaction sera des pleurs de colère.
Lorsque l'information devient conviction, elle devient partie intégrante de notre identité. Le cortex insulaire et l'amygdale sont sollicités quand on est alors confronté à de l'opposition, générant ainsi, de l'émotion. Modifier une croyance est une chose, mais modifier son identité en est une autre beaucoup plus compliquée.
"On est pas complotiste, on est les vrais journalistes" a scandé le désinformateur Alexis Cossette-Trudel de tout son ego.
Journaliste comme vous et moi.
Menacés par une tribu (de gens masqués) on se colle à une tribu qui craint sur le même rythme que nous.
Mais ailleurs.
On s'influence les uns, les autres, on se rejoint comme sur un parterre d'un même show rock. Il faut avoir la maturité de prendre du recul, de monter sur la roche, afin de mesurer la force des vagues, le sens de la crue des eaux et la nature de qui se passe.
Il y en a aussi beaucoup qui n'arrive qu'à réagir.
Ceci dépends de comment nos cerveaux sont construits.
Ou de comment on choisit d'utiliser son intelligence cérébrales.
Nos cerveaux ont tous un fort potentiel conspirationistes.
Question de survie. On a pas tous le même sens de la survie.
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