Feu de Forêt

Alors voilà. 

Cette semaine nous as tous crevé le coeur. Nos plans de Noël se sont anarchisés. 

Quand on a annoncé qu'il ne fallait pas être plus que 10 dans les rassemblements, durant le temps des fêtes, nous nous installions pour le reste de la soirée sur les moyens de communications pour essayer de trouver une manière de digérer tout ça. De recoordonner. 

Il fallait en couper 9 chez ma soeur, le 27. 14 au jour de l'an chez Wakaluk. Misère...Gestion impossible. On a toujours pas de solutions. On a principalement de la déception. Mais c'est pas complètement anormal non plus. Omicron menace très fort. Et les antivaxx ralentissent, mais ralentissent tellement tout progrès...

Depuis, on erre en potentielles idées. Ma soeur a eu la meilleure en nous invitant dans sa classe, ils ont le droit d'y être 26...On pense plus sérieusement faire du dehors. Beaucoup de dehors. Les rues seront festives, mes amis. (ce qui exclut tout covidiot). 

Omicron est très assurément bien là. Le feu de forêt n'est pas une métaphore parfaite mais elle indique ce qu'elle a à évoquer. C'est aussi un choc, comme suite à une explosion. La rapidité de la propagation est stupéfiante. Le virus ne tue pas. Mais il promets de congestionner dans les hôpitaux déjà bondés de principaux non vaccinés. Et nos hôpitaux sont au bord de l'implosion. Ces vrais héros ont connu la mort d'un premier enfant de moins de 5 ans, un bébé de 2 mois, décédé de la Covid, vendredi dernier. On ne sait pas d'où a attrapé le virus ce pauvre bébé. Peut-être de sa famille. Peut-être du personnel hospitalier. Peut-être de partout. On ne sait pas. Vaut peut-être mieux pas savoir.  

Un troisième vaccin est proposé. Chez nous, on ne demande qu'à ce que notre groupe d'âge soit appelé. On part pour le Roatan, le 3 janvier prochain. Peut-être que oui, peut-être que non...On est en communication constante avec une fille là-bas, en ce moment, qui nous tient au courant de comment ça se déroule. Peu importe ce qui arrive, on aura pas le vaccin à temps avant de partir. (Si on part). On suit les nouvelles tous les jours comme si on attendait la fin d'un siège dans une guerre hors de contrôle. Métaphore presque vraie. Toutefois on essaie une certaine forme de contrôle. C'est déjà ça. Je ne suis partisan du parti de l'homme d'affaires qui nous dirige, mais je ne peux pas lui reprocher sa gestion de la crise sanitaire. Tout le monde improviserais comme il le fait. En fait plusieurs auraient peut-être fait pire. 

Trouvez-moi des gens de 1918, qui venaient peut-être de vivre 14-18, qui allaient vivre la crise financière de 1929, qui seraient peut-être aussi de 39-45 ou des conflits en Corée ou au Vietnam. Demandez leur si ils ont pitié de "nos souffrances" à vivre les contraintes. Les Anti-masques, anti-vaccin, désinformateurs et emmerdeurs sociaux commencent à très sérieusement me ronger les sens.  

Je soupçonne que les enfants soient excessivement nombreux dans les hôpitaux, en ce moment. Sinon, les médias manquent de responsabilités en ne donnant que le nombre de nouveaux cas quotidiennement, sans plus. Il faudrait davantage préciser qui sont ces nouveaux cas. Si sur 3700, 2850 sont des non vaccinés, il faut alors concentrer l'attention là-dessus. Si les médias de différentes sources ne relaient pas les informations ainsi c'est probablement parce que soit les cas viennent de partout de tout groupe d'âge, soit les hôpitaux sont incapables de compiler de telles stats, parce que franchement trop occupés, soit que les stats montreraient surtout des enfants et que ça donnerait ainsi du jus à la frange moins responsable qui n'attends que ce type d'informations pour ensuite désinformer. 

Mon collègue covidiot dont je vous jasais hier, disait déjà, avec une ombre de conscientisation ,qu'il apprenait et digérait, peu à peu, qu'il avait 15 fois plus de chances d'attraper les virus. Y a espoir que certains se réorientent. Le Purel constamment, les masques plus souvent renouvelés. Routine revenue.

Redoubler de vigilance est de mise. Nous étions suffisamment chanceux pour qu'un spectacle que nous avions acheté, jadis. naguère, soit vendredi, avant que les salles ne tombent à 50% de capacité. Mais on était si tassés dans la salle, Ça en était inconfortable. J'ai passé presque tout le show les bras croisés sur moi-même. Même si Damien Robitaille m'a gardé le sourire aux lèvres et que j'ai adoré ce que j'ai vu et entendu. Mais nous avons aussi trois paires de billets pour des matchs des canadiens, les 12 et 29 janvier prochain, et en mars. On les as acheté d'un détenteur de billets de saisons dans la rue qui n'a pas le temps d'y aller. Comment ça sera géré tout ça si ça joue devant des arénas vides. Heureusement c'est un voisin, je sais où le rejoindre si il se fait rembourser. Heureusement? Enfin, je sais pas...inconfortable relation à établir entre nous...Gestion de marde à anticiper.

Les tests rapides seront aussi à l'agenda. Dès que c'est disponible, faut y mettre la main. On y sera forcé si on fréquente les aéroports de toute manière. Nous sommes volontaires à ce renforcement.

Faudra un jour que comprennent les chrisdetabarnakdostie d'antivaxx que le vacciné encaisse mieux le virus, le garde moins longtemps, l'attrape beaucoup moins, le propage beaucoup beaucoup beaucoup moins, et n'en meurt presque pas du tout. 

Si la pandémie dure toujours c'est presque complètement la faute aux antivaxx. Faites-vous vacciner! Si votre intolérance rencontre un jour la mienne, quelque part dans la rue, ça pourrait finir très mal. Y aura pas d'agressions physiques, mais y en aura peut-être une assez verbale. 

Le 3 janvier, si on est chanceux, on ne part pas pour le Roatan, une île du Honduras.

On fuit nos réalités d'ici.