lundi 4 octobre 2021

Impulsivités


 Plusieurs d'entre nous réagissons avec impulsivité.

Nous avons tous envie de gratification instantanée. Bien souvent, nous nous trouvons de plus agréables choses à faire que de travailler ou d'étudier. Regarder Netflix, dans nos nouvelles conditions de travailleurs à la maison, errer sur Facebook, magasiner sur Marketplace ou Amazon, lire et/ou réagir sur Twitter. 


Rien ne fait appel d'avantage à la gratification instantanée que les réseaux sociaux. C'est comme un corridor scolaire où celui ou celle qui crie la meilleure vanne, suscitant le plus de rire, "gagnera l'internet" du jour. Sans réels efforts, il est facile de lire, voir un vidéo, dire quelque chose en temps réel, qui pourrait rejoindre des centaines, voire des milliers et des millions de personnes en même temps. Sans surprises, cette chance de publier instantanément ce qui nait dans nos têtes peut aussi nous couler.


Bien des publications du net sont publiques. On ne contrôle alors aucunement ceux qui nous lisent ni de où ils nous lisent. Les recherchistes universitaires et spécialistes de type de choses confirment que plus les publications sont émotivement chargées, plus elles circulent de par le monde. Ceci étant dit, si vous publier une charge rageuse ou encore un texte guidé par l'émotion, même si vite effacé, l'exposition de votre réaction attirera des gens aux idées contraires aux vôtres, des imbéciles aussi, des mentalement fragiles, et il faut être en mesure de jongler avec cela. 


Mais comment expliquer certaines interventions? Quand on ressent de la colère, notre contrôle personnel peut être difficile à contenir. Nous menant parfois au côté agressif de nous-mêmes. Brouillard intime alors en vue. On est distrait par l'émotion que l'on ressent au lieu de réfléchir à ce qui a causé cette émotion. Contrôler son côté agressif peut alors devenir secondaire.   

  Et une fois qu'on a laissé sortir notre côté incendiaire, difficile de la faire oublier. Quiconque, doté d'une mémoire intelligente dira/pensera "Il/elle en est capable". 


Donald J.Trump a été une erreur prédisentielle de 2016 à 2020, en Amérique du Nord. Il faudra de nombreuses années avant de recomplexer le mal qu'il a causé sur la planète. Un de ses nombreux maux a été de légitimiser et de banaliser l'impulsivité. Twitter, superbe exutoire pour l'impulsivité, et assassin de certaines carrières, était la voie de communication préférée de l'impulsif et grotesque 45ème président des États-Unis. 


Ses pulsions étaient si absurdes, si dénuées de sens, dangereuses, discriminatoires et son influence, nettement trop importante pour une frange fragile de la population mondiale, que le fil Twitter, et Facebook si je ne me trompe pas, des applications 100% non essentielles à la survie humaine, ont choisi de le bannir de leurs sites. Puisqu'il donnait naissance à plus de laid que de beau (ou même de constructif). 


La planète à besoin de s'embellir. 

La beauté est dans l'oeil de celui ou celle qui la regarde, me direz-vous? et vous aurez raison.

La planète a alors besoin de regards. Oui, de plus en plus de regards différents ne feront pas nécessairement une troisième Guerre Mondiale. Mais la mauvaise foi peut parfois rencontrer une bonne affaire. Et ça devient alors une escroquerie. Donald est un requin dans cette eau. Il est source multiples d'escroqueries. Personne ne me convaincra du contraire jusqu'à ma mort. Twitter et Facebook le savent aussi. C'est ce qui motive leurs suspensions. 


 D.J. Trump, tel un adolescent à qui on a retiré le téléphone intelligent, tente d'amener en cours son droit à sa réintégration sur le fil Twitter. 

Il investi des sous, pour avoir le droit de retourner libérer ses pulsions.

Et réfléchir après. Ou pas. 

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