La décision du gouvernement de Manu Macro d'interdire de filmer les policiers à l'oeuvre est plus qu'une erreur.
C'est une horreur.
Le 27 novembre dernier, sans les images d'un simple citoyen français, rien ne se serait su sur le passage à tabac d'un humain à la peau noire, qui ne cherchait qu'à entrer rapidement dans son studio, car il n'avait pas son masque avec lui et dans les rues de France, ça semble obligatoire.
Cet exemple et une graine de sable dans l'immense plage des cas d'abus policiers mondiaux sur des citoyens qui ne méritent pas toujours réprimandes.
Personnellement, dans la construction de ma personne, quand on m'a monté de toutes pièces sur ma planète, j'ai découvert votre univers. Souvent, quand j'ai été déçu par le réel, j'ai plongé dans la fiction. D'abord dans les livres, puis profondément dans la musique, finalement, dans les films où j'y ai même étudier, travailler et existé. Comme un poulain, le gueule dans la buvette. j'y prends des forces. Je nages dans les arts parce que je me sens bien y exister. Quand je souffre, de nos jours, je plonge encore assez sauvagement dans les arts, sans complètement le réaliser. Ça rééquilibre mes désordres intérieurs. Je me fais renaître à chaque mort que les semaines m'offrent, par les arts.
La génération de mes enfants, encore davantage maintenant, n'existe parfois que virtuellement. Par Instagram, Youtube, Snapchat, et avec la pandémie, même ceux et celles qui pensaient vouloir vivre sans virtualité y sont forcés.
"I Can't Breathe" l'a-t-on déjà oublié? Une autre graine de sable sur la grande plage de la vie. Sans ceux qui filmaient le meurtre, pas une virgule n'aurait été écrite, pas un geste n'aurait été fait contre l'assassin, soûlé par son uniforme, pas un seul humain n'aurait mentalement révisé sa manière de réagir à la même scène si il/elle avait été impliqué(e). Personne n'aurait réfléchi. Le moteur de la réflexions sociale ne se serait pas activé.
La société humaine n'aurait pas progressée.
Les gouvernements sont ils encore intéressés à progresser?
A-ton-besoin de rappeler la mort tragique de Joyce Echaquan? Qui la filmée de détresse? Je ne parle que d'exemples récents. Filmer c'est aussi survivre.
Essaie-t-on vraiment de protéger la société en empêchant son peuple de documenter les abus? Quel est l'objectif d'interdire de filmer les policiers? Les protéger? Ils seront davantage protégés si quelqu'un filme un abruti les agressant simplement parce que le policier est là, debout en uniforme, on l'aura la preuve que le policier n'avait rien fait pour mériter cela. C'es aberrant de penser que d'interdire de filmer les policiers ne pourrait pas aussi les protéger d'abus. Même les policiers eux-mêmes, sur eux, dans les voitures, ici, en tout cas, portent des caméras, eux-mêmes. Dans le but des LES protéger et, forcés de travailleur droitement sous l'oeil de sa propre caméra, dans le but de NOUS protéger
Filmer, dans les cas précis, précisés plus haut, c'est faire exister un abus qu'on aurait autrement tu.
Christ que c'est pas Chinois.
Que la France soit en colère, qu'elle ne sente pas soutenue par ses leaders, c'est excessivement facile à comprendre.
Après les gilets jaunes qui disaient, entre autre, que ce gouvernement ne favorisait que les plus riches, ce qui convainquait peu de ce côté de l'Atlantique, cette fois, on sent que le gouvernement Macron veut protéger les abuseurs. La démocratie est incompatible avec les traitements de faveur.
C'est un absolu recul démocratique important.
Grave.
Les rues de France doivent brûler jusqu'à ce que Manu, justement, recule pour vrai.
Et retire ce projet de loi abjecte. Pas l'amender.
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