vendredi 2 février 2024

La Belle Étudiante Invitée à Prendre un Verre Avec Son Prof

Les 4 autres membres de la famille dans laquelle j'ai été élevé, sont, ou ont été dans le cas de mes parents, enseignants. Je n'ai pas envie de casser du sucre sur la haine que j'ai pour leurs syndicats, mais elle est réelle. Et sentie de ma part. J'ai peu de respect pour les syndicats.

Laissez-moi quand même vous parler d'autres choses. 

Qui reste assez scolaire.

Depuis la nuit des temps, de Socrate à nos jours, les gens ont toujours fait les putes pour se nicher politiquement. Pour que le pouvoir glisse dans leur direction. Pouvoir et corruption marchent toujours en parallèle. Quoiqu'on en dise, quoiqu'on en pense. Parfois, il y a croisement des routes. Même la souriante, sympathique, pure et joviale Valérie Plante a surement bu la cannette de coke diète trainant dans le frigo depuis une semaine de la cafétéria de la mairie. Oh! mais on ne savait pas c'était à qui, elle n'a jamais bougé de place ! Peut-être, mais au final, elle sera en quelque sorte, volée. 

Les cocktails pour financer les partis politiques, qui sont davantage du lobbysme, fatiguent un peu tout le monde. Il y a eu tant de dérives par le passé, de riches donnant des fortunes dans le but de soit détourner les yeux sur ses activités, soit au contraire, vouloir un peu d'aide financière dans ses projets ou ne serais-ce qu'une oreille attentive à ses projets, même si ils sont illégaux; il y a eu tant de scratch my wallet I'll scartch yours, qu'on s'est senti le besoin de légiférer sur un minimum à verser pour un parti politique dans de telles réceptions, soit 100$. Pas un sou de plus.  

On a révélé cette semaine qu'à l'instar des députés Caquistes Sylvain Lévesque et Louis-Charles Thouin, déjà sous enquête, les députés, toujours Caquistes, donc au pouvoir, Gilles Bélanger et Yves Montigny seront aussi sous enquête car ils auraient sollicité des rencontres moyennant un minimum de 100$ pour se jaser. 

Bertin Denis, un "avantagé" de la MRC des Basques, qui a payé son 100$ a rajouté qu'il n'y avait pas d'incongruités, personne n'est forcé de s'y rendre, et il est clair que des intérêts sont en jeu. Y a pas de cachette. On étudie la brousaille. Si y a rien à reprocher, on le dire aussi fièrement que si il y a de quoi à se reprocher. Mais ça s'est vite agité, irrité. 

Le ministre Bernard Drainville, encore, s'est pointé au micro avec ses casseroles attachées derrière son bolide, en s'insurgeant face aux journalistes disant en quelque sorte "Lachez-moi avec les 100$ ! Pensez vous qu'on peut acheter un ministre pour 100$ ? " Ce qui n'a jamais été la question, ce n'était que la sienne. Un éléphant dans un magasin de porcelaine, celui-là. Encore une fois, après une intervention de ce lunatique, le doute s'est davantage agrandi. Bien entendu que le ministre n'est pas "acheté", mais il sera entendu. Qui croit vraiment au 100$ ? Y a des moyens de laisser des sous, beaucoup plus de sous, sans laisser de traces, ne soyons pas si naïfs, s'il vous plait.  Et je ne parles même pas des familles de 23 membres qui "choisissent soudainement d'investir en politique...

Plus comico cynique, ce crétin de Pierre Fitzgibbons l'a encore joué fier suffisant en disant aux micros qui penchaient vers lui sur la question à peu près la même chose rendant le tout plus personnel et risible disant "Je suis pas achetable". Toujours un demi-mensonge pour un homme d'affaires. C'est comme un animal qui vous dirait qu'il ne toucherait pas à l'assiette qui lui traine sous le nez. Fitzgibbons, Girard, Legault, beaucoup beaucoup (trop) de Caquistes, ça en est le parti, sont des gens d'affaires. L'essence de leurs vies, ce qui les fait avancer, c'est l'argent. Ils y sont attirés comme un insecte vers la lumière. Et comme les moins habiles insectes, certains se brûlent à la lumière. Fitzgibbons a davantage l'air du gars qui est fier de dire "moi je me fais pas prendre au moins". 

Tout homme/femme d'affaires n'est peut-être pas "achetable" mais ils/elles ont tous leur prix. 

Disons ça comme ça. Ils pensent chiffres. Ceux à donner, prendre, faire. Pas tant aux manières.

Une citoyenne a dit vouloir parler au ministre Girard qui lui a aussitôt dit qu'une contribution de 100$ l'aiderait à bien entendre (il ne l'a pas dit comme ça mais c'était le vrai sens de sa réponse). Le parallèle est bien réel entre le professeur qui dit ne pas coucher avec ses élèves mais qui invite les belles étudiantes à prendre un verre avec lui ou l'inverse. La note sera influencée? Moyennant quoi ? 

Votre jungle, gens d'affaires de la CAQ, on se donne le droit de l'explorer d'un point de vue légal. Les singes, ça s'étudie. C'est ce qu'on jase cette semaine. 

La plus grande hypocrisie a été les autres parties qui ont crié au loup, mais qui doivent aussi regarder dans sa propre équipe si tout le monde sait effacer ses pas. 

Personne n'est propre en politique. Croire le contraire est croire en Dieu.

Naïf.  

Le prof ne couche peut-être pas avec la belle étudiante. Mais il trinque et flirte avec. Et vice-versa.

Éthiquement, on étudie la portée de l'inconfort. 

La CAQ a paniqué hier et le Premier Minus Legault a pris le micro pour dire qu'il n'y en aurait plus du tout des dons privés...

...ben oui...faire une croix sur les plus de 827 000$ privés par année...

Évidemment aucun autre parti n'a suivi le mouvement. Qui ne sera pas. Papi Legault Panique.

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