En Anglais, la nouvelle année qui arrive est une blague cynique. Twenty-twenty (2020) two (too:aussi ou II comme dans une suite au cinéma). Répéter 2020.
Not.
Qu'est-ce qu'on laisse derrière soi ce soir. Quelle année ferme-t-on?
Personne ne met le voile sur la même chose cette nuit.
Dans certains pays, on négocie toujours sa survie aussi bien qu'on le peut. La Russie n'a jamais été aussi près de déclencher la troisième guerre mondiale à elle seule, avec sa simple gestion de l'Ukraine. Une gestion inutile quand vous êtes un pays voisin. Mais voilà, la Russie pense qu'elle est chez elle, en Ukraine. Quand on compte les heures dans ce coin du globe, personne n'arrive aux mêmes conclusions. Personne ne raconte la même histoire du pays. Personne ne racontera jamais la même histoire du pays parce que les pays n'ont pas le temps de pousser. Y a pas de soleil en Ukraine. Il vient d'ailleurs. On voudrait les aider, mais à quel point le merdier ne devient-il pas ensuite cette merde qui nous colle au talon? Et la Chine, aaaah...la Chine...plus un seul journal indépendant du gouvernement à hong Kong depuis jeudi...C'était pas une année facile qu'on terminait en 2020. Terriblement pas. Pouvait-on imaginer pire? 2021 n'aura très certainement pas été tellement mieux. Les paramédics ne se rappellent plus ce que veut dire le mot "vacances", les infirmières sont dans la chaos absolu, les travailleurs de la santé négocient avec la folie des uns et des autres et surveillent la leur qui menace de se trouver au bout de leur fatigue. Et en plus, il faut leur mettre dans les lits ces absolus crétins, ce tiers-monde intellectuel, qui refuse de se faire vacciner, ne serait-ce qu'une seule fois. Ce serait vraiment immoral de la part des hôpitaux de les traiter en dernier? De ne pas le faire du tout? Il sont 8000 sur 12 000 cas hospitalisés.
Que devrions nous laissez pourrir derrière. Pour toujours? outre les non vaccinés?
La capacité d'encaisser et de livrer les "non". Il ne devrait jamais être si difficile de dire non. Je sais que c'est nettement plus facile à écrire qu'à faire, mais c'est possible. Il faut aussi s'accorder le loisir de recevoir les non. On l'a encore vu depuis le début de la pandémie. Certains ne surmontent pas ceci.
10% de la maudite population qui paralyse 50% de nos systèmes de santé et qui puni la province entière. J'aime mieux pas y penser trop. Je deviendrais malin.Personnellement je me suis donné 4 objectifs qui sont, en apparence, très simples, mais pas si facile à gérer/obtenir.
1-Retrouver un poids qui me plait. Parce que s'aimer soi-même, c'est primordial.
2-Trouver un emploi qui me paierait à la hauteur de ce que je livre comme travail.
Ces deux seuls points sont du travail de longue haleine, s'étendant facilement sur les 5 premiers mois de l'année. Réévaluation en mai. Vous en reparlerez. Rendez-vous.
3- Apprendre, mais surtout aimer cuisiner. Je n'ai jamais eu pleinement la patience de cuisiner et ai souvent trouvé qu'y mettre une tonne d'efforts ne valait pas du tout la peine puisque manger est parfois une affaire de 5 minutes. De plus, je vois les efforts que mets l'amoureuse sur certains plats sur lesquels nos enfants, parfois moi, ne reviennent pas dans la semaine. On composte en lion. Je dois accepter d'emblée que certains plats auront ce sort de rejetés. Simplement trouver un intérêt dans mon manger est le point de départ. Forcé de ne plus toucher au sucre, de ne plus toucher au sel, j'ai déjà un réflexe de porter attention à ce que je consomme, mais honnêtement, depuis la création de mon être, je n'ai jamais vraiment porté attention à ce que je consommais dans une journée. Ça ne m'intéressait tout simplement pas. Manger a toujours été instinctif. Ou gourmand. M'intéresser au manger. Objectif aussi à moyen long terme. Pour les trois premiers objectifs, j'y suis déjà brisé.
Nous nous sommes équipés d'un rameur assez formidable que j'utilise tous les deux jours depuis le début du mois. Je surveille aussi mes excès alimentaires. J'ai une piste à continuer d'explorer en ce qui concerne le nouvel emploi et ce serait drôle que cela fonctionne. J'aimerais déjà vous en parler, mais bon, inutile de le faire, c'est pour le moment quelques contacts par courriel, et comme nous partons pour une île sud-américaine dans 4 jours, je n'insiste pas agressivement encore. Sans vraiment reprendre mes habitudes de cook d'il y a quelques 5 ans, je suis conscient de se ce que je consomme quand je mange. C'est déjà un grand pas.
4- Le dernier objectif m'est né cette semaine, quand deux de nos télés ont cesser de fonctionner. Naturellement. L'objectif implique un changement de tempérament. La marche n'est pas complètement haute, mais je souhaite foncer dans 2022 et les années suivantes "drama-free". Moins émotif et plus réfléchi. Ça pue un peu la sagesse.
Le fan de The Clash en moi sera secoué. Mais jamais mort.
Soignons nos santés mentales dans l'année qui transperce la nuit. Seuls ou entre amis.
On a trouvé un moyen, deux couples d'amis et nous.
Vous avez le choix de comprendre le titre de cette dernière chronique de 2021 comme (il n'y a plus de) bulles dans la maudite bouteille de champagne. Ou encore Il y a "davatange" de bulles dans la maudite bouteille de champagne.
À nous deux, 2022.
Que cette année vous soit extraordinaire!