lundi 13 janvier 2020

Chasse Au Vrai Con

Le débat sur ce qui s'est déroulé la semaine dernière, en Iran, prouve par 1000 que les Républicains ne souhaitent pas lutter contre les tyrans mais se concentrent essentiellement à diffamer leurs opposants politiques, les Démocrates.

La plateforme adoptée par les Républicain, en 2016, parle de leadership moral, de l'importance de la liberté, de combattre la tyrannie et l'injustice, et de faire face aux pays ayant des gouvernements répressifs. Pendant 3 ans, le président des États-Unis, appuyé par son Congrès a peu à peu laissé tomber toutes ses choses. La semaine dernière, il a ordonné l'assassinat du général Qassem Suleimani dans un raid aérien, et quand les Démocrates ont questionné l'urgence d'une telle chose, en chambre, la plate réponse a été de les traiter de gens malhonnêtes face à leur pays.

Duh...

Du fauconisme à l'apaisement des relations avec l'Iran, les Républicains ont zigzaggé toutes la semaine dans le ton de leurs propos. La seule constante étant que l'immature exploitation partisane des forces militaires et du drapeau des États-Unis. Un drapeau devenu si sale. Les Républicains ne croient pas du tout à lutter contre des forces ennemies. Ils ne veulent que faire douter du patriotisme démocrate.

Dans la plateforme de 2016 toujours, il est écrit que le programme est de soutenir les Kurdes, de continuer le partenariat avec l'Irak, de continuer de faire pression sur la Corée du Nord, le pays esclave de son chef. C'est écrit comme ça pour vrai. Le programme promet aussi l'assistance aux forces armées de l'Ukraine et un appui à des sanctions contre la Russie tant que la souveraineté Ukrainienne et l'intégrité territoriale n'est pas complètement réintégrée. 

Na!
(...)

Ding Don a prouvé que tout ça n'était que menteries.

Il a excusé les agressions russes, extorqué les ukrainiens, menacé l'Irak, trahi les Kurdes et glorifié Kim Jong-un. Entre vous et moi, les Républicains ne sont-ils pas les derniers qui devraient donner des leçons à qui que ce soit sur l'anti-américanisme et la fidélité à la fierté du drapeau?

En juin 2018, Trump disait erronément qu'il n'y avait plus de menace nucléaire Nord-Coréenne et que les droits humains là-bas ne causaient plus problème. Assez rapidement, la U.S.Intelligence a dit le contraire. Mais très sérieusement, un gouverneur de la Georgie a dit à la télé que la fausse-nouvelle de D.J. Trump fonctionnait et que les démocrates n'accordaient pas au président le mérite qui lui revenait. "C'est un pattern chez les Démocrates et regardez où ça nous mène!"

Double duh?...

 Après les événements de la semaine dernière, les Républicains ont dit que les Démocrates ont pleuré la mort du général iranien beaucoup plus que celle des braves soldats perdus sous ses ordres. Qu'ils sont en amour avec les terroristes. Le gouverneur de la Georgie s'est excusé de ses dérives, mais ça trahit un agenda clair: la propagande du non patriotisme démocrate. Avec une grande hypocrisie.

Quand le journaliste arabe Jamal Khashoggi, aussi citoyen Étatsunien, a été découpé en morceau à l'ambassade Turque, Mike Pompeo, secrétaire d'État défendait les accusations "sans preuves" contre la commandite du prince Mohammed bin Salman. Dont l'implication est pourtant limpide. Pompeo l'a défendu en disant que "...parfois, il faut composer avec la mort d'un Étatsunien comme ça, c'est un monde cruel et méchant hors de ces murs"

Il n'a pas chanté la même chanson du tout la semaine dernière. Un journaliste n'a pas de raisons de penser mourir avant l'heure. Un soldat y fait face par choix.

Dans un délire partisan, Pompeo a dit que l'administration Obama-Biden avait fait des États-Unis un peuple facile à prendre en otage.

Triple duh?...

Au printemps, quand Robert Mueller a confirmé la sollicitation de Trump face à l'Ukraine, on a, erronément toujours, véhiculé l'idée que Trump avait été blanchi de toute forme de collusion, point à la ligne.
Cette semaine, quand une frange républicaine éclairée a proposé de faire une enquête sur l'utilisation de la force de la part des États-Unis, en Iran, une autre frange, plus tête folle, a vite promis de se battre contre la motion, jugée inconstitutionnelle, et que faire cela serait donner du pouvoir aux ennemis.

Les ennemis, les Démocrates, personne d'autre.

En octobre dernier, quand Trump a retiré les troupes de soldats des États-Unis de la frontière Syrienne, envoyant les Kurdes qui les avaient aidé à vaincre l'État Islamique à la boucherie, les Démocrates ont essayé de faire passer une motion afin de continuer à soutenir les pauvres Kurdes. 60 Républicains ont fait tomber la motion et défendu la trahison de Trump.

Ces mêmes républicains disent aujourd'hui, sans rire, que les Démocrates ont alimenté et aidé les forces ennemies, ils collaborent au terrorisme et continuent de tuer des Étatsuniens.

LES DÉMOCRATES!

Ils détestent davantage Trump qu'il n'aiment notre pays, scandent-ils.

En politique étrangère, comme moralement, dans les échanges, face à la justice, face aux politiques fiscales, face aux lois, les Républicains n'ont aucune ferme principes. Parfois, ils sont en faveur des droits humains et contre la tyrannie. Plus souvent, ils s'en moquent. Mais une chose reste certaine, on peut compter sur eux pour attaquer le patriotisme des Démocrates. 

C'est ce qu'est devenu le triste parti Républicain des États-Désunis.

Les Démocrates ne sont pas l'ennemi avec un grand E.
Ils ne font que la chasse aux cons. 

Les cons aux mauvais porte-voix.

  

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