Un hôpital n'a pour but que de garder ses patients, son personnel, en santé.
Physique. Tout comme une école, si on la réduit à son plus simple élément, qui reste compliqué, est d'instruire et de développer le cerveau de ses participants. Ça a été écrit des milliers de fois, dit des milliards de fois, le privé, en terme de santé, est une terrible idée. C'est Elon Musk qui acquiert Twitter. Amener le concept de profits, là où ce n'est pas l'objectif. Les hôpitaux devraient en fait savoir traiter les virus et pourtant...
Il ne fait aucun doute, comme pour l'éducation, le système de santé au Québec, au Canada d'Amérique, a toujours besoin d'être amélioré. Ce sera toujours le cas dans tous les domaines, mais dans ces deux domaines indispensables au bien-être d'une société, c'est plus criant. Justement parce secteur indispensable au bien être d'un peuple. Donner des accès privilégiés aux traitements de santé se basant sur la capacité de payer est presqu'un crime. Un palmarès sur l'accès à la santé de 2017, impliquant des études sur 195 pays, disait du Canada qu'il obtenait 88% , ce qui nous plaçait dans le 10% des meilleurs pays au monde (car personne n'avait 100%, pas même 99 ou 98%). En Australie, Allemagne et en Suisse, il a été démontré que l'ajout du privé n'enrayait en rien les temps d'attentes. Et que même dans les trois cas, depuis la multiplication des cliniques privées, le temps d'attente au public ne faisait qu'augmenter. C'est toujours le cas. Les pays qui se classent mieux que le Canada investissent tous plus (80% à 85%)que nous (73% de la sacoche provinciale) dans un système public. TOUTES les analyses ont confirmé jusqu'à maintenant que le temps d'attentes n'est pas du tout avantagé par le secteur privé, il a même augmenté au public. Vous avez besoin d'une radiographie ? Vous avez intérêt à avoir quelque chose de grave, le sentiment d'urgence est vite comme un escargot. La réduction du temps d'attentes fantasmée par tous les politiciens reste fantasme. En Colombie-Britannique, comme ici au Québec, on encourage beaucoup le fleurissement du domaine privé. On a même eu un gouvernement de médecins qui a fait de nos spécialistes les mieux payés au pays. Pour les garder au Québec. La grand majorité plonge dans le privé. Maitre de ton temps, encaisseurs de richesse personnelle.En Colombie-Britannique, la dérive est telle qu'on dispute en cours le droit de faire payer ET au privé, ET au public, afin de garder nos travailleurs, dans le système public. Plus désordonné et moins libre. Faire payer le patient pour la même chose, peu importe le secteur. Patreon de la santé. Le gouvernement ontarien de Mike Harris avait versé 4 millions à une clinique traitant le cancer, afin de stimuler le privé.Ceux qui prétendent que le privé diminue le nombre de gens dans les salles d'urgence au public mentent.
Les soins de santé doivent être orientés vers les besoins. Des patients et des travailleurs. Pas sur les profits. Des projets de prise de rendez-vous virtuels, en Ontario, dans le cas des traitements de la colonne vertébrale, ont fait passer le temps d'attente de 18 mois à 2 semaines. Remarquable. Les images de résonance magnétique sont diminué de 30%. Le projet eConsult, aussi virtuel, a réduit le besoin de consultation en personne de 40%. Avec des spécialistes répondant sur par plus de 2 jours dans les pires des cas. La réponse la plus rapide étant enregistrée à 6 minutes. Ce programme pilote à Ottawa, est maintenant partout en Ontario. Et est si bon que le Québec y pense très fort. Tout ça dans le public.Tout ça inspiré des besoins en santé. Pas des besoins des portefeuilles personnels. Santé pas financement pour les vacances dans les Maldives pour Monsieur/Madame.Anne Plourde, au Québec, a beaucoup écrit là-dessus. En Mars dernier elle lançait Mythe et Faillites Du Privé en Santé.
Le titre dit encore tout.
On paie déjà sur nos paies notre "assurance maladie gratuite". Et on la paie en temps avec nos 48 heures d'attente en salle d'urgence. Mon père est mort d'impatience en 2009 ne voulant pas attendre plus longtemps en salle d'urgence après s'être ouvert le derrière de la tête sur une patinoire. Il est mort d'une hémorragie cérébrale 1 mois et demi plus tard. Il a payé de sa vie son impatience en salle d'urgence.
Alors de voir le ministre de la santé nommer sa "top gun" du système de santé, une superstar du privé, ça m'a fait dire pour la 14-15è fois, "tabarnak de gens d'affaires du calisse". Il y a aussi un second issu du public, mais il a été présenté exactement en second violon.Je suis certain d'apprendre à certain qu'ils seront 2.
Hâte/pas hâte de voir la route dessinée.
Donnons la chance aux crosseurs coureurs.
Toutes les lettres du mots santé se trouvent dans le mot argent. Sauf le S. Comme dans Survie.
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