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Il est déjà imposé depuis 1957 dans toutes les écoles. A-t-on vraiment besoin d'un rappel dans toutes les classes aussi?
Je ne vois pas beaucoup la différence entre la chapelet catholique chrétien sur les murs dont on ne veut plus par respect des religions. Je ne vois pas comment mon cerveau trouverait plus acceptable qu'on politise chaque classe. Car oui, ce serait bien politiser les classes. Personne ne doute que nous sommes bien au Québec. Pas même à Montréal quand on se parle en anglais. Cette semaine j'ai jasé dans la langue de Shakespeare avec une bénévole de Kirkland qui nous as beaucoup aidé dans l'adoption des deux chats trouvés avec leurs frères et soeurs dans la neige, fin novembre 2023. Poncho & Malibu nous rendent heureux et je crois qu'on les rend heureux aussi. D'après "leurs rages de lêche" et leurs ronrons. Mais les félins du PQ sont d'un féroce parfois effrayant. Et mal calibrés dans leurs visées. On a pas besoin de se rappeler la couleur et les formes de notre drapeau dans nos classes. Nous ne sommes pas aux États-Unis où le pornflag est souvent signe de conservatisme tordu. J'ai été surpris d'une citation du cinéaste Ken Burns cette semaine, je ne sais pas si il décriait les mots ou si il poussait une forme de sagesse, mais ça disait: "There is no them, there's only us". En fouillant un peu, j'ai compris que c'était une référence à une chanson de U2 de 2014 que je ne connaissait pas, mais sur le coup, je trouvais que c'était individualiste et égocentrique. Bien au contraire, la chanson se nomme Invisible, s'en plaint, et parle d'exclusion justement. D'être bien là, au vu et au su de tous, mais de ne pas être considéré. Comme la Palestine ou l'Ukraine en ce moment. Les "j'aime" se trouvaient par milliers. Mais avant de comprendre ceci, j'accusais un malsain nationalisme.Afficher son drapeau des États-Unis, sur tous les balcons en tout temps, aux États-Unis, c'est plutôt laid ailleurs que le jour de la fête nationale, le 4 juillet. On ne doute pas qu'on est aux États-Unis quand on s'y trouve. Pas besoin de se rappeler le drapeau. C'est de la porn nationaliste. On imagine facilement que la tige du drapeau pourrait être une arme à feu. Même si ce n'est probablement pas toujours le cas.
Toutes les fois que nous nous y rendons, on finit par trouver agressant la surreprésentation du drapeau des États-Unis. On a pas envie de se saturer du drapeau du Québec. Entre maintenant et le 24 juin, plusieurs jours après aussi, le drapeau du Québec n'est jamais plus vu, au Québec. La fête nationale est le 24. Juin est toujours bleu fleurdelysé. Et avec l'hommage qu'on veut faire à Jean-Pierre Ferland, qui était né le 24 juin, jamais on ne sera plus fier de nous-mêmes à la Saint-Jean Baptiste. On fêtera l'héritage du petit roi.
Avant d'imposer un drapeau que tout le monde connait, il serait nettement plus important de changer les systèmes d'aération des écoles. C'est actuellement le tiers-monde à ce niveau. Ça ne peut pas être pire. 45% des 2740 écoles du Québec entier, primaires et secondaires, sont aérés "naturellement" et la tâche revient aux enseignantes de gérer le niveau de Co2 dans chaque classe. Ce que ces gens ne sont pas qualifiés pour faire. Alors ça donne ce que ça donne. C'est irresponsable de la part des gouvernements qui se succèdent qui ne veulent pas y mettre les sous. Ces écoles ne sont ventilées que par les fenêtres. Aucune mécanique. Le Québec ne semble pas apprendre de ses crises sanitaires. Air climatisé bien avant les drapeaux, christ. Meilleure santé tabarnak.C'est tu assez Québécois, ça ?
Et si Justin Trudeau, un Québécois, imposait le drapeau Canadien dans toutes les classes au pays, le vrai pays reconnu dans le monde que nous sommes, est-ce qu'on ne rugirait pas ici ?
Laissons les fripes aux friperies.
La moisissure s'installe dans les écoles en raison de la mauvaise circulation de l'air.Ça démontre un mauvais sens des priorités d'un gouvernement anticipé. Dans le Parti Québécois, il y a encore des projets qui gondolent.
Si les drapeaux étaient imposés sous un gouvernement Péquiste, à la limite, on reconnaitrait vite les couleurs du bateau quand on le retrouvait coulé au fond de l'amer. (sic)
J'aimerais bien ronronner en politique aux pays.Je mets pays au pluriel mais au national, pays réel, comme au provincial, pays rêvé, je n'ai aucune option satisfaisante.
Je n'ai que des envies de garder des partis loin du pouvoir.
C'est triste en gériboire.