Billy Idol

William Micheal Albert Broad est né à Stanmore, Middlesex, en Angleterre dans le milieu des années 50. À 2 ans, en 1957, sa famille émigre aux États-Unis. En banlieue de New York. Sa jeune soeur y nait. En 1961, la famille revient vivre en Angleterre, à Dorking, Surrey. Après un an à l'université, il joint le contingent de Bromley gravitant autour des Sex Pistols. Quand son prof de chimie le trouve paresseux en classe, il le traite d'idle student (d'élève fainéant). Billy adore. Mais comme il n'est pas certain qu'il a le droit d'utiliser le nom de Idle, en raison du Monty Python Eric Idle, il transformera son nom en Idol. 

À 20 ans, il joint un band de retro rock, Chelsea, comme guitariste. Gene October, élement important du développement du punk en Angleterre, lui suggère une nouvelle image. Plus de lunettes, des lentilles cornéennes. Un look de rebelle et une coupe de cheveux teinte en blonde. Ma génération, la génération X, n'en est pas à une usurpation près, et même si ils sont tous baby boomers, Billy Idol, devenu simplement chanteur, Tony James, bassiste et futur Sigue-Sigue Sputnik et Sisters of Mercy, Bob Edwards, futur Westworld, à la guitare et Mark Laff à la batterie deviennent le band punk Generation X. Le nom est tiré d'un livre de 1964 trouvé chez la mère de Billy. Le band sera parmi les touts premiers, punks, à livrer performance à la populaire émission Tops of The Pops. Alors que The Clash et les Sex Pistols disent "No Beatles, no Pink Floyd, no Stones" Idol et son band sont plus francs et disent construire sur ce que ces gens offrent. Generation X enregistre 3 albums avant de se séparer. 

Idol émigre à New York à 25 ans. Pour y faire carrière solo. Il y fait la rencontre du guitariste Steve Stevens avec lequel il composera beaucoup. Avec Phil Feit à la basse et Gregg Gerson à la batterie, on a un band. Un tricote un mini album qui comprend un morceau de Generation X signé Idol et une reprise de Tommy James & The Shondells. L'ancien gérant de Kiss devient le sien et le premier album est lancé éponyme en juillet 1982. MTV et les vidéoclips sont à leurs débuts, l'image d'Idol sera importante dans la livraison de ce qu'il offre. On tourne des clips pour Dancing With Myself, réalisé par Tobe Hooper et un autre pour White Wedding tourné par David Mamet.  

 Billy comprendra l'importance de l'image dans les années 80.

Les vidéos lui donnent beaucoup de visibilité et les ventes vont bien. Un deuxième album a presque carte blanche. Cette fois, en 1983, il frappe fort. Rebel Yell est un immense succès. 3 singles font les top 5. 4 singles en seront tirés. À cette époque, souvent, 4 singles font de votre album un giga-succès. On franchit les 2 millions juste aux États-Unis mais on vend partout dans le monde. J'ai 11 ans en 1983. Ça me rentre complètement dans la peau. 5 des 9 morceaux subsistent sur ma liste de lecture de l'artiste de nos jours.

Trois ans plus tard il lance un 3e album solo qui aura aussi 4 singles de promus mais seulement 2 cartonnent vraiment. Le clip pour Sweet Sixteen est tourné au Château de Corail, en Floride. Dans les choeurs du premier single, pour le clip, on prend Therese Bailey, actrice/Mannequin/danseuse des deux premiers clips de la formation A-Ha. Un album de remix vendra aussi très bien dès 1987, on y retrouve une versions sur scène de Mony Mony qui sera très populaire dans les bars de nos 15 ans, alors qu'on y ajoute des propos vulgaires et masculinistes* en choeur èa tue-tête. 

On le voit en spectacle au Colisée de Québec avec The Cult en première partie. The Cult sacrera toute sa batterie au sol quand le fil du micro du chanteur reste pris dans le kit. 2 jours après mes 18 ans, le 6 février 1990, Billy perd presque sa jambe dans un grave accident de moto. Il avait été engagé pour un rôle secondaire important de compagnon de brosse de Jim Morrison dans le film The Doors d'Oliver Stone, son rôle sera extrêmement réduit. Pire, il avait aussi été engagé pour incarner le vilain androïde T-1000 dans Terminator II, mais ne pouvant pas marcher convenablement James Cameron donne le rôle à Robert Patrick. Un rôle très important. Un nouvel album est lancé mais pour tourner le clip du premier single, on doit le filmer de la taille, il ne peut pas encore marcher adroitement. 

Cet accident le fait dérailler de partout. Il est quand même nommé une troisième fois dans la catégorie meilleur performance masculine rock aux Grammys mais ne gagne pas. 

En 1993, Billy lance un album expérimental presqu'entièrement enregistré sur Macintosh avec Pro Tools. Le public n'y est plus.  Un bref retour avec Generation X est fait la même année et l'année suivante il signe un morceau pour le film Speed. Il est du show de Quadrophenia de The Who et se joue lui-même dans The Wedding Singer. Pour les 30 ans de Generation X on retravaille quelque chose enregistré en 1979 pour en faire un dernier disque. Il sera du premier album solo d'une idole à lui, Tommy Iommi. Il sera la voix d'Odin dans Heavy Metal 2000 en plus d'offrir un morceau pour la trame sonore. En 2008 il fait une tournée avec Def Leppard. En première partie.

Il n'a jamais été marié mais a eu une longue relation avec Perry Lister, avec laquelle il a eu un fils et dont il s'est séparé en 1989. Il aussi une fille de sa relation avec Linda Mathis. Entre 2005 et 2014, il lance 3 albums. Sans réels échos. 

Il lance une autobiographie il y a 10 ans. En 2020, il collabore avec Miley Cyrus. Deux ans plus tard, il devait tourner en première partie de Journey, mais il est diagnostiqué atteint de la staphylococcus aureus résistant à la méticilline. Il doit cesser le projet. 6 mois plus tard, il sera en tournée avec Killing Joke ou Toyah qui ouvraient pour lui au Royaume-Uni. 

Idol a son étoile au Hollywood Walk of Fame depuis janvier 2023. 

Il a annoncé une tournée, avec Steve Stevens, débutée en mars dernier et qui passera par le Centre Bell en août prochain. Avec Platinum Blonde en première partie.

Ce groupe, Platinum Blonde, a été important dans mon adolescence. Je navigue avec l'idée d'aller assister à ce spectacle.

Mais 84$...

Batarnak...

*"Hey motherfucker get laid, get fucked!" (hommes comme femmes mais principalement de viriles voix mâles intimidantes. Ça ne pouvait que faire fuir les filles)