J'ai toujours comme objectif de bruler, tous les jours de mai, mes 900 calories. C'est le premier mois depuis décembre (
Où je n'en brulais que 400, janvier 500, février 600 et ainsi de suite...) où j'ai moins de jours de réussite que de jours d'échec de mon objectif. C'est 14 à 8 pour les jours non réussis. Mais souvent, j'étais dans les 800. Mais épuisé. Ça me fait faire l'effort quand même que je n'aurais peut-être pas fait.
Je fais du rameur, du jogging ou de la marche. J'ai toujours alors mes air pods dans mes oreilles et j'écoutes de la musique ou des balados. Un des balados, qui me relie tout à fait à la musique de toute manière, est le balado
1001 albums You Must Hear Before You Die, qui est une discussion de moins d'une demie-heure, entre amateurs de musique, pas toujours les mêmes, qui depuis 2021, discutent des 1001 albums, après les avoir écouté, de 1955 à 2005. (
Peut-être plus, je reviendrai là dessus). Mais ils n'ont toujours pas fini les 1001, en 2023. Ils tirent les 1001 albums du livre de Robert Dimery portant le même titre et font généralement entendre deux trois extraits. En plus de raconter leurs impressions et donner un peu d'histoire autour de l'artiste, ou du disque. De la mise en contexte. C'est très fait pour moi. Je pourrais même parfois être parmi eux et les corriger. Mais j'en apprends beaucoup aussi.
Bien qu'ils fassent du nouveau matériel chaque semaine, je les écoute dans l'ordre. Commençant en 1955 avec
In The Wee Small Hours de Frank Sinatra, et ainsi de suite. Ils les font en ordre chronologique comme le livre le fait. Quelques fois je reste surpris des choix et après avoir écouté leur discussion autour d'un album, je me tape celui-ci au complet moi aussi, au travail, dans les jours qui suivent. J'ai ce superbe luxe.
Cette semaine, moins, je formais un remplaçant de ma personne mardi et mercredi, je ne pouvais pas aussi souvent me planter les air pods dans les oreilles, mais comme j'arrive au bureau 2 heures avant les autres, et pour le nouveau, 4 heures avant lui, j'ai pu écouter
Face To Face de The Kinks et
Freak Out de The Mother of Invention. Qui ont beaucoup piqué ma curiosité. J'ai une liste de lecture des Kinks de 59 minutes, mais ce que j'ai entendu de
Freak Out m'a donné envie d'en faire une de Frank Zappa et sa gang de solides fous.
Autour de l'album des Kinks, j'ai entendu que ceux-ci avaient été bannis 4 ans des États-Unis. De 1965 à 1969. Contrairement aux Beatles, aux Rolling Stones ou à The Who, qui faisaient découvrir la jeunesse britannique baby boomerà l'Amérique du Nord, The Kinks qui faisait tout aussi bien, sinon parfois mieux, n'ont jamais vraiment pu faire remplir les stades comme ceux-ci l'ont fait, les ailes alors coupées en plein élan. Ils étaient d'autant plus intéressants que contrairement aux Stones ou à The Who, ils n'essayaient pas d'imiter les sons Étatsuniens, et étaient un vrai écho ce la mystifiante jeunesse britannique d'alors. Leur vrai concurrent direct étaient les immenses Beatles. `
L'histoire retiens qu'en tournée aux États-Unis, les frères Davies s'étaient battus sur scène avec leur propre batteur et que Ray Davies, le chanteur, avait dû être hospitalisé suite au combat. Le batteur avait alors passé une nuit en prison et l'horaire de la tournée avait été chamboulé. La gestion de la tournée était catastrophique avec la personne s'occupant de celle-ci se trouvant incapable de les payer à temps, et convenablement comme promis. Les gars se sont alors rebellé et sur scène, ont commencé à faire des folies. Comme se battre, ce qui, selon les trois batailleurs, semblaient scénarisé, mais avait été trop loin. Le band a menacé de ne pas jouer sur scène, si ils n'étaient pas payés et comme la personne devant les payer a finalement été limogée, ils l'étaient encore moins. Se sentant exploités à 100%, ils ne voulaient plus se comporter convenablement. Jusqu'à ce qu'ils se pointent en retard à une performance en direct à la télé, et qu'on leur promette de ne plus jamais les faire travailler aux États-Unis. Ce qui a été le cas quand une plainte a été portée à l'ordre des travailleurs de la musique qui les as banni pour 4 ans.
Une autre version de l'histoire, dit, et c'est là que le bât blesse, que The Kinks, se faisaient obstruer l'ascension par l'équipe des Beatles, qui pouvait vivre avec le fait que The Kinks étaient aussi populaires qu'eux en Angleterre, se faisant même déloger les #1 par eux, et pour plus longtemps en 1966, mais aux États-Unis, il n'en était pas question. Et que plusieurs fois, l'équipe des Beatles étaient scénaristes de leur problèmes de tournée.
Pas envie de penser que les si gentils Beatles (Paul ? Georges Martin ? Harrison ? Epstein ?) pourraient être si noirs et vils.
Pire, The Mama's & The Papa's
(comme vous voyez, je suis rendu en 1966) J'ai appris qu'un des Papa's étaient un abominable père. Avec forte insistance sur les trois dernières syllabes. Non seulement John Phillips ne voulait pas de Mama Cass dans le band, à leurs débuts parce qu'il la trouvait trop grosse et vendrait plus mal le band, mais une fois papa, 13 ans après
leur premier album, au mariage de sa propre fille MacKenzie, il l'initierait à l'injection de drogue, ratant sa veine d'ailleurs lui gelant le bras entier, en plus de commencer une relation incestueuse avec elle qui allait durer 10 ans. Relation au début surprenante pour MacKenzie, qui était devenue consensuelle.
John Phillips avait soulevé avec elle l'idée d'aller vivre dans un autre pays comme les îles Fiji, où l'inceste ne serait pas aussi mal vu qu'en Amérique.
(...)
Dur de trouver aussi admirables certaines de leurs si jolies chansons...
J'aurais préféré pas savoir
Chynna, soeur de MacKenzie, et membre Phillips du trio Wilson Phillips, n'aurait pas été victime de la même chose. L'aurait appris de sa soeur assez tard, vers 1997. D'elle. Alors que la relation avait duré de 1979 à 1989. Chynna avait alors de 11 à 21 ans.
Le balado semble voué à durer longtemps puisque les "1001" albums ont fait naitre plusieurs autres envies subjectives du genre qui se rendraient à notre époque et qui se renouvellent (virtuellement du moins) à chaque année qui passe.