Pas même proche de voir l'ombre de ceci se produire. Ça ne fait pas de sens.
Et le Service à la Clientèle, j'ai largement donné. Je suis même 20% consommation, 80% anti dans la vie. Je ne suis pas celui qui veut faire face à des demandes citoyennes. Mais je sais me comporter.
Pas ma blonde.
Elle tient cela de sa mère. Ma conjointe achète continuellement en disant cette phrase qui me fait friser le poil de bras "au pire je le retournerai". Bon sang que je n'ai pas été construit comme ça.
Ça me fait hurler par en dedans. Je suis INCAPABLE DE RETOURS. À moins qu'il n'y ait un réel défaut avec un article, je suis tout simplement incapable de faire un retour d'article simplement parce que "Oh! finalement, j'aime pas ça!". Responsabilise viarge! Fallait pas l'acheter ! Ce droit de retour déresponsabilise quiconque achète quoi que ce soit, peu importe la raison, et est une marde de gestion pour les employés sur place. Et jamais une garantie que ce sera remboursé. On vous fera peut-être crédit. Ou rien du tout. C'est un rendez-vous avec la négociation Aaaaaaaaaaaargh! ce que je déteste tout ça !
J'ai travaillé, beaucoup plus jeune, dans un magasin de disque, aujourd'hui centenaire, et nous avions cette ridicule politique, pendant un temps, que le client pouvait acheter un disque, l'écouter une semaine chez lui, et nous le retourner si il/elle n'avait pas aimé. CHRIST! je voyais toujours les mêmes faces! Je savais très bien ce qu'ils/elles faisaient. Ils se le copiaient ailleurs, sur un autre support et hop! on refait le plein samedi prochain! J'aurais fait la même chose! Ça n'a pas duré très longtemps, pas même un an. Mais bravo à ceux qui ont profité de cette idiotie née d'une seule et unique pensée qui est celle-ci:
"Donnes-nous ton argent rapidement, ne réfléchis pas trop, après on verra si on te le retourne."
Non. Allergique aux retours. Ma blonde, sa soeur, leur mère, probablement le père aussi, pas le frère, aussi dans mon équipe sur ce sujet, sont solides abonnés au style de consommation.
Dans les restos, ma blonde et moi nous faisons mutuellement honte. Moi, simplement parce que je porte un manteau trop stylé en feutre qu'elle n'aime pas et que j'adore tout simplement. Elle, par son attitude. La table qu'on nous aura choisi sera 100% reconsidérée. "peut-être qu'on pourrait être assis plus là bas". Hey! control freak! à moins d'être sur le bord de la porte ou dans les toilettes, on mangera là où il y a de la place ! On est invité chez eux. Quand vient le moment de commander, elle est très exigeante, mais bon, c'est sa bouche, et ça, je peux comprendre et même supporter, même si ça reste chiant.
Là où je suis moins conciliant est dans le retard, lorsque nous avons réservé, encore plus maintenant, en ère pandémique. Ce qui reste constant avec elle. Même levée deux heures avant l'heure, elle nous mettra toujours en retard "et c'est pas grave". It is. C'est même impoli, mais n'allons pas là.
Mais aussi, quand on réserve pour 4, on ne réserve pas pour 5 en l'annonçant sur place.
On a tout fait ça dimanche. En déjeunant Chez CocomoncocomangemoncocoEggOeuf resto. J'y ai pris une poutine.
Ma blonde n'était pas dans mon équipe dimanche dernier.
Elle a ensuite retourné trois morceaux de linge. Sans ma présence.
Un jour elle me retournera probablement à ma mère. Pas facile d'apprendre à être un mauvais client chiant, en vieillissant.
Je suis pas près d'être valide pour manifester pour rien à Ottawa ou à Québec.
Oh! et accepter d'installer une nouvelle télévision dans son salon, un dimanche, c'est aussi accepter de se scrapper ce dimanche. Rappel mental, Jones.
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