Ou comme dans Nothing to make a fuss about.
Il y a donc cette enseignante de l'université d'Ottawa, Verushka Lieutenant-Leduc, qui donnait un cours sur les genres et qui, voulait démontrer que l'ancienne insulte sur les homosexuels qu'on appelait "fifs" ou "queer" a été avalée par ceux qui en étaient la cible, car ils se sont approprié le mot. L'utilisant librement, sans complexe, ce qui fait que l'insulte s'est éteinte toute seule. Elle a cité en autre exemple le mot "nigger" que les humains à la peau noire ont tant intégré, entre eux, entre frères, que l'insulte a été vidée de son sens.
Mais pas tant...
Y a encore des gens qui, le cerveau bien ensommeillés, se réveillent en voyant l'arbre sans jamais voir la forêt derrière. Une élève, a critiqué son utilisation du mot nigger ou nègre-je ne sais pas dans quelle langue est donné son cours- dans cette ville bilingue, et elle lui a écrit son malaise. L'enseignante s'est excusée de l'avoir offensé et l'a invitée à en parler si elle s'en sentait l'envie. Mais non. Le conseil étudiant s'en est mêlé et a avisé le recteur de l'Université d'Ottawa, Jacques Frémont.
Mais Jacques Frémont, n'est pas un recteur, c'est un rectum. Il est bloqué partout où il passe. Il a été, il y a moins de 5 ans, président de la Commission des Droits de le Personne du Québec. Il disait que dans la première semaine de son mandat (de 5 ans), on lui avait demandé "comment voudrait-il qu'on se rappelle de lui, dans 5 ans, à la fin de son mandat". Que la question l'avait fait se toucher des fils dans sa tête. Et qu'il avait répondu, probablement furieux: "J'espère qu'on se rappellera de moi comme d'un emmerdeur!".
Ah pour ça...
Je ne sais trop sur quel ton on lui avait dit cette question, mais je peine à y trouver quelque chose d'insultant. Frémont disait que le rôle d'une commission de droits c'était de déranger. Peut-être, mais pas n'importe comment, dugland! Frémont n'a pas terminé son mandat après avoir fréquemment défendu que les Québécois étaient très islamophobes et bref, après avoir beaucoup trop dérangé. Il est alors devenu rectum de l'Université d'Ottawa. Et ne cherchant pas à aller au fond des choses, a irresponsablement jeter aux orties son enseignante, la suspendant, et compromettant sa sécurité puisque depuis, médias prétendus sociaux aidants, elle a eu toutes les menaces possibles, les plus horribles aussi, on a publié son adresse et son #de téléphone. Pendant ce temps, en France, on décapitait un enseignant d'histoire pour avoir parlé des caricatures de Mahomet de Charlie Hebdo et pour les avoir montrées en classe, dans un cours de simple histoire. Une histoire que les intégristes veulent réécrire à leur manière, la barbare. L'animale. L'assassine.
Verushka a été réintégrée, on a révisé la décision quand on a su de quoi il s'agissait. Mais entretemps, au Canada d'Amérique, le feu a pris.
Et là où on devrait s'y attendre. Inspiré de Frémont, dans les foyers d'ignorance. C'est devenu une ignoble guerre de langues. L'enseignante est francophone, la majorité des enseignants qui l'ont ensuite appuyée et qui ont critiqué la décision de la suspendre étaient aussi francophone. Les gens sains d'esprits Le Québec entier a critiqué la décision de la suspendre pour avoir enseigné.
Vous devinez la suite, n'est-ce pas?...
Pour les lecteurs hors Amérique, sachez que tous les 3 ans, le Canada d'Amérique anglais, qui n'arrive pas à parler ni comprendre notre langue, ce que nous faisons trop facilement, et qui les insulte, se comporte comme les cowboys fassent aux premiers arrivants et veut nous génocider.
À coups de fucking frogs, l'armée des trolls du net a foncé tête première et a tout de suite troué une nouvelle raison de nous haïr. Il pensent valider notre "racisme" de leur crasse ignorance. Entre vous et moi, ça ne vous fait pas rire qu'on nous traite de grenouilles? Ça ne me fait tellement aucun pli sur la différence. Ces gens s'occupent à nous haïr et on ne pense tellement jamais à eux...Le Canada anglais, c'est difficile de penser qu'ils existent, faut pas leur en a vouloir de japper un peu. Maladroitement.
C'est un peu comme la "guerre" entre Montréal & Québec. Québec est en guerre, Montréal ne le savait même pas. Ne s'en inquiète pas non plus.
Et ils se demandent pourquoi on veut parfois se séparer...
Frémont a raison, c'est un emmerdeur. Il doit être fier de tant déranger.
Le mot "N" n'est pas interdit si il est dit sans objectif d'insulter. Il était clairement didactique dans son cours. Mon ancienne enseignante, Kathy Russell, de l'Université Concordia, a subi les mêmes foudres ridicules parce qu'elle avait dans son syllabus de cours la lecture de "Les Nègres Blancs d'Amérique" de Pierre Vallières.
Le mot "N" qui convient à tout ça est titré dans ma chronique.
"N" c'était pour Frémont, quelques étudiants et ces ploucs du web et du Canada anglais.
N pour Niais.
Dont la simplicité, l'inexpérience va jusqu'à la bêtise.
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