2019 se ferme ce soir.
Ça aura été dur pour moi.
Jamais autant qu'un habitant floué de Sainte-Marthe-Sur-Le-Lac, toutefois.
Ces gens nous aurons appris qu'il ne faut jamais faire confiance aux gens de la ville.
Encore moins au gouvernement qui continue de les traiter comme des demandeurs d'aide, plutôt que comme les victimes (d'une crosse d'abord, d'inondations jamais annoncés sur des cadastres après) qu'ils sont.
C'est plate, mais c'est d'abord le plus grand des fuck you que j'aimerais envoyer à 2019.
Fuck you pour Donald Trump et ses adeptes.
Fuck you pour tous tes hommes d'affaires qu'on choisit de placer absolument n'importe où.
Fuck you pour les répressions à Hong Kong et fuck you China, fuck you big, China. Relisez-moi vous saurez pourquoi.
Il y a longtemps que j'ai compris que le monde était rempli de gens bidons. J'en ai rencontré davantage cette année et j'en ai rencontré beaucoup plus que j'ai trouvé de gens inspirés et inspirants. Le monde est rempli de gens gonflés d'egos. Je n'arrive plus à me prêter à la comédie qui voudrait que je trouve impressionnant celui ou celle qui ne fait qu'apparaître à la télé, sur le web ou en suspension, sur pause, dans un show de danse. Je n'arrive plus à trouver bons les acteurs des mauvais films qui se projette sous mes yeux. Mes super-héros ne sont pas les vôtres. Je n'ai plus envie de prendre part au spectacle du monde monté et construit sur un échafaudage de mensonges socialement bâtis.
Un produit sans fil DOIT être sans fil.
Quelque chose sans frais ne nécessite aucun portefeuille.
Une garantie NOUS PROTÈGE, si on la paye déjà et n'engage aucun frais supplémentaire.
Un médecin de famille ne devrait pas être un personnage fictif.
Un leader politique doit être vrai.
Un criminel sera-t-il toujours traité comme un criminel?
Fuck you Bernard Pivot.
Dans Masculin, il y a masque et cul.
Dans Féminin, il y a fait et mine.
Des choses qui, misent, ensemble sonnent encore faux.
Mon mot de l'année, en ce qui concerne ma vie, aura été recommencer.
J'ai déménagé depuis Décembre 2018. Quand j'ai eu sensiblement fini le premier déménagement, j'ai embarqué dans l'autre. J'ai pas semblé atterrir nulle part. Au point d'avoir été au volant toute l'année. Moi qui n'ai aucune passion des véhicules. The Road to Nowhere, come on inside. Au travers des blasphèmes des monstres diesel.
Je suis resté planté là quand tout le monde est parti en orbite. Planté dans la gadoue. Avec des bottes trouées.
Chaque année, y aura du bois pour faire des violons et du bois pour faire des bécosses. Cette année je n'ai touché que du bois de latrines.
La grimace de mon sourire intérieur a commencé à faire mal. C'est là que mon docteur m'a abandonné. Fallait en rire. Je me suis asphyxier jusque dans le ventre, plusieurs fois.
On ne se fait pas casser les pieds quand on sait cacher ses fesses. Pas su cacher mes fesses assez.
Les réalités qui m'ont été présentées ont trop souvent traînés dans l'angle mort de la raison. Dure année, dure année.
Mais je retiendrai un autre mot que recommencer. Parce que recommencer oblige un commencement.
Et au commencement, c'est le commencement qui est pire. Puis le milieu. Et enfin, la fin, à la fin, c'est la fin qui est pire.
10 ans après la mort précipitée de mon père, je retiens une de ses phrases fétiches:
"On ne recommence pas, on fait mieux"
2020 est déjà une plus jolie série de chiffres. Ne serais-ce que pour l'oeil. Le sombre mien en tout cas.
Je retiens aussi une autre phrase, dans mon autre langue:
Kick The Darkness til it Breathes Daulight.
Tiré de notre autre pays.
J'aurais voulu être plus amusant, plus drôle, plus tout.
Je n'aurai pas été grand chose cette année.
En 2020, je ferai mieux.
En 2020, on fera tous mieux.
Les ignares aussi qui comprendront Be best.
Ça commence ce soir.
Et ça durera facilement 12 mois.
On s'en reparlera. Promis.
Que 2020 te sois sensationnel.
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