samedi 25 juin 2011

Normales Anomalies?

Il existe des milliers d'anormalités dans le monde.
Concentrons nous sur deux de chez nous.

La jeune Sarah Benkirane a appris la semaine dernière qu'elle perdait son emploi d'été. Elle était arbitre de soccer et tenait à arbitrer en portant son Hijab. La jeune fille de 15 ans a fait ce choix il y a deux ans. Celui de porter le voile en tout temps quand elle est en public et "exposée" au regard des autres, dont celui des mâles. Qu'elle perde son boulot d'été est un moindre mal, ce qui est réèllement troublant c'est qu'elle ai choisi, en 2011, de porter le voile au Québec.
Je l'écoutais dire de sa naiveté de 15 ans, "Qu'elle souhaitait qu'on la regarde et l'apprécie pour sa personalité et non pour son corps..." Je l'écoutais sur toutes les tribunes en me disant "Pourquoi ses parents la laisse se rendre à l'abbatoir ainsi?" Est-ce réèllement responsable de leur part? On l'a vite retirée des ondes télés quand il est devenu évident qu'il y avait unanimité à seconder le vote de la Fédération de Soccer interdisant le port du voile. La pauvre petite n'a que 15 ans, ses arguments ont vite tourné à vide.

L'encadrement de cette jeune fille est à questionner il me semble. Comment peut-on être en faveur de cette béquille? Ce choix de s'handicaper pour toujours? Je cherche un seul argument et je n'en trouve pas. Respecter ses choix? Ce n'est pas un argument favorable quand le choix est inconsciemment prohibitoire face à soi-même. Quand le choix vous rend prisonnier. Vous acepteriez que votre enfant vous dises "papa j'ai choisi la cocaine?". La drogue choisie par madame c'est cet innaceptable voile. Il n'évoque que la soumission aux yeux des autres. Porter le voile est insultant pour à peu près tout le monde et son frère. Ici en tout cas. Porter le voile sous-entend que l'homme, le mâle, est un animal, qu'il regarde toute les femmes avec la réèlle et subite envie de lui sauter dessus et de se satisfaire sexuellement si il en ressent les pulsions excitatoires. Et que ce serait acceptable. Serais-t-il donc anormal de nous garder une certaine gêne devant une femme que nous trouvons désirable? Une femme peut être excitée visuellement par tous les hommes de la terre mais pas l'inverse? Être femme en Amérique c'est être libre. De se coiffer de la manière que l'on veut, de se colorier le cheveu comme on le souhaite et n'avoir comme entêtement que le traitement le plus équitable possible face à son égal, l'homme. Et je ne parle même pas de flirt sans conséquences encore.

En Amérique la femme et l'homme sont égaux. Et le voile, à mes yeux, représente tout le contraire. Vous la trouver belle Nathalie Morin? Il n'y aurait que les hommes qui détiendrait le monopole de la beauté? C'est l'homme qui a toutes les raisons de marcher en gardant les yeux au sol en 2011. Les guerres ne naissent pas dans les têtes de femmes.

De nos jours, sur notre territoire continental, porter le voile, si ce n'est pas pour être coquette ou pour masquer une chimio, c'est nourrir le mépris. D'abord envers soi-même. Vous avez le droit d'être belle, de vous trouver belle et de charmer dans le silence. Comme vous êtes vous-même charmées silencieusement. Votre liberté c'est notre pays. Ce frein dans votre expression corporelle est un harnais, une laisse, une sangle de cheval qui vous retiens sous le joug du mâle incontrôlable. Et qui trouve ça acceptable d'être incontrôlable.

Porter le voile pour arbitrer le soccer est imbécile. Porter le voile en tout temps, lorqu'on habite en Amérique, innadéquat.

Une femme en Amérique a le droit d'avoir les yeux brillants d'amour dans une vie débarrassée de la servilité, de la déférence, de l'appréhension, de l'aliénation, de l'apitoiement sur soi-même, de l'effondrement, de la dérision, du manque de confiance en soi, de la dépression, des pitreries, de la jalousie, de l'amertume, de la malsaine nervosité, de l'intériorité dévastatrice, de l'excès, de la susceptibilité, de l'anxiété sociale, de l'envahissant orgueil; une vie débarrassée de ses anormalités, de ses traces de schizophrénie.

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Totalement insupportable est le meurtre de ses deux innocents enfants pour tenter de venger un cocufiage.
"Tu veux la guerre, tu vas l'avoir" a dit Guy Turcotte à sa femme qui le cocufiait. Son avocat a vivement dépeint Turcotte comme un homme malade, "un bon gars", hors de lui-même pendant un instant qui a commis une bêtise sur lequel il n'avait aucun contrôle. Victime d'une grave crise de maladie mentale.
Tout ça est probablement vrai.
Mais tout bon gars qu'il soit, ce qu'il a fait ne fait pas de lui un homme normal incapable de ne pas reperdre la raison. Il a commis le crime le plus incroyablement horrible qu'un être humain puisse faire à un autre être humain. Pas crever 4 pneus d'une voiture par rage,  mais arracher le coeur de petits enfants innocents qui n'ont eu comme derniers mots que " moi je t'aime papa" et "Non papa!". Deux voix qui n'ont jamais rejoint l'état mental d'un homme, éprouvé, mais qui ne doit pas s'en sortir sans châtiment.

Sinon comment juger le normal de l'anormal?
Isabelle Gaston n'était pas parfaite, loin de là.
Elle était même plutôt désagréable.
Vous croyez qu'il n'en existe pas d'autres comme elles (qui pourraient facilement êtres des "lui") capables de faire naître des rages meurtrières chez des moins équilibré(e)s?

Ça ne doit plus faire mourir d'innocents enfants.

Rien n'est normal dans ses deux cas récents.
Pas en Amérique chez des gens raisonnés.

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