"Watch out cupid, money is a sick muse, pull your little arrow out and let me live my life"
-Sick Muse, Metric
Rihanna est belle comme un coeur.
Elle a les yeux d'un vert océan, une variation capillaire toujours intéressante (quand on est belle on peut se le permettre) et un corps à faire rêver les mâles de poulet.
Elle a toutefois un talent un peu moins qu'ordinaire.
Quand son corps la lâchera, le public regardera ailleurs aussi. Je ne parles pas d'écouter ailleurs, je parle de regarder ailleurs. Parce que, ne nous comptons pas de conneries, il n'y en a que pour les yeux.
Gaga, Perry, Rihanna, Madonna, rien à voir avec la zizik, tout à voir avec le zizi.
L'entourage de Rihanna le sait bien et exploite cette recette année après année en mettant en valeur avec succès les charmes de la donzelle.
D'abord autour d'un parapluie nous est-elle présentée en hélant comme on le ferait sur un lit d'eau avec un étalon entre les cuisses.
Puis de manière plus dérangeante/dérangée et avec beaucoup de suggestions érotiques.
Ce dernier morceau fait passer la jolie jeune fille au monde des adultes et est écrit pas un certain Chris Brown.
Ça pogne. Pas anormal. Pas désagréable pour les hommes. Mais la suite n'est pas cool.
Rihanna, est sauvagement battue en 2009 par son amoureux de l'époque, le rappeur Chris Brown,
Elle est étrangement retournée vivre avec lui quand même après qu'il l'eût battue. Voilà une psychologie que je ne comprend pas et au travers duquel je ne risquerai même pas de m'aventurer. C'est à mon avis excessivement tordu mais bon, c'est mon avis. Ça vaut ce que ça vaut, c'est-à-dire bien peu. Je suis moi-même assez tordu mais franchement pas de cette eau-là.
L'enregistrement de l'album Rated R se fait avec, et est largement inspiré de Chris Brown et de l'histoire tumultueuse de Rihanna avec le brutal individu. Le premier extrait traite du suicide. Le message du clip est plus ou moins clair. Edgy, oui. Les clips suivants sont des guerillas, à saveur reggae ou traitent de contacts sensuels entre même sexe. Dans le ton. Rien de déplacé. Sinon ce malaise a vouloir attirer des "Rude Boy". Mais ça c'est son problème.
Où l'es-ce-t-il vraiment? Quand on devient public, quand on a ce que l'on appelle un "fanbase", ça ne s'accompagne pas de certaines responsabilités?
Voyant les Black Eyed Peas en spectacle l'été dernier, je voyais Fergie qui prenait le micro, qui disait au public, "I see a lot of mothers and fathers with their young girls in the crowd, I know I may make some adults moves sometimes, I'm sorry...I'm built that way" et elle a enchainé avec une chanson où elle mimait les enculades, l'aggripement de son propre sexe et de celui de ses partenaires de scène et surtout plusieurs poses à genoux où elle feignait des gestes de fellation.
Er...J'aurais aimé être une mouche pour entendre ce que les parents expliquanient à leurs fillettes dans le public...Je crois m'en être tiré avec mon fils en disant: "..elle...elle cherche ses clés..." devant son regard interloqué et une fergie agenouillée et jouant avec la/les poches d'un mâle sur scène...
Mais revenons à Robyn Rihanna Fenty. Dernier album, on monte le niveau d'audace. Les deux premiers extraits sont du pop bubble gum sweet candy stuff qui trouvent leur place sur les ondes radios FM, on joue pas compliqué. Le trosième extrait traite de bondage. Encore là, rien de grave. L'analogie avec le star system et les journalistes qui la rendent esclave de sa vie de star est évidente dans le clip. Toutefois les prudes États-Unis censurent le clip parce que ce type de jeu sexuel, qui n'est pas nécessairement prévu pour faire des bébés, dépasse leur imagination.
Mais là... son quatrième clip...
Le viol est une chose innaceptable.
Mais le meurtre aussi.
Elle a justifié le clip de ses 23 ans d'expériences de vie.
«J'ai été moi-même attaquée et je ne me promène pas en assassinant des gens autour de moi dans mes temps libres».
Er...sorry, actually you did...
Dans un clip, Rhianna tu tires dans la cervelle d'un individu.
Et on y croit. Encore plus quand on a 7 ou 8 ans.
Rhianna a soutenu que trop de jeunes femmes sont victimes d'agressions sexuelles et que ces victimes ont besoin qu'une personne s'exprime en leur nom.
En tirant une balle dans la tête du violeur?
Drôle de suggestion.
Je ne défendrai jamais un violeur
Une chanteuse qui s'exprime au nom des victimes d'agressions sexuelles de cette façon, pas tellement plus.
Des artistes comme Ani Di Franco ou Emily Haines prennent encore plus de valeur sans même à avoir à tendre la cuisse.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire