J'ai vu 7 films le mettant en vedette. Il ne m'a jamais déçu sur pellicule. Je vous offre de le découvrir en 12 films (et un peu plus).
There's a Girl in My Soup (1970).Tiré de la pièce de Terence Fishby et co-adapté par Fishby, la comédie raconte Sellers comme chef cuisinier célèbre de la télévision acceptant d'héberger une hippie incarnée par Goldie Hawn, se pensant charmeur mais apprenant à la dure que les femmes se fantasment mais la réalité est autre. Sellers tente de la séduire avec entre autre ce leitmotiv verbal: My God, but you're lovely!.
I Love You, Alice B.Toklas (1968).Avant goût intéressant sur le type de comédie qu'allait écrire Paul Mazursky (ici avec Larry Tucker) dans les années 70, un avocat (Sellers) plonge à nouveau chez les hippies où une jeune femme (Leight Taylor-Young) lui fait des brownies à la marijuana qui feront rire tous les gens qui les consomment. Sellers tente d'apprendre l'esprit de l'amour à la police. Transformation de yuppie en hippie.
Casino Royale (1967) vu.Ne pas confondre ce titre avec le James Bond de Daniel Craig de 2006. Cette parodie, librement inspirée du premier livre de la série de Ian Flemming, sera une série de sketchs tournés par Ken Hughes, John Huston, Joseph McGrath, Robert Parrish & Val Guest. La comédie met en vedette, entre autres, Sellers, Orson Welles et Woody Allen et fait incarner James Bond par plusieurs acteurs, dont David Niven.
What's New Pussycat ? (1965) vuLe tout premier scénario signé Woody Allen à être produit met en vedette Sellers dans le rôle d'un psychanalyste allemand, le Dr Fritz Fassbender, recevant comme patient un charmeur de femmes (Peter O'Toole) qui fait tomber en amour avec lui toutes les femmes qu'il croise. Mais les femmes craquent toutes aussi pour le docteur Allemand. Et le docteur semble oublier qu'il est marié et a trois enfants. Vaudevilesque de style Feydeaux avec course absurde en mini-cart. Rire à l'usure.
Murder By Death (1976) vuNeil Simon signe cette satire des mystères d'Agatha Christie, réunissant les meilleurs détectives (dont Colombo),avec parmi eux "l'asiatique" Peter Sellers (ça ne passerait plus aujourd'hui) sous les traits d'Henry Wang devant trouver le Charlie Chan en lui avec son accent terrible que tout le monde critique. David Niven s'y trouve aussi, Maggie Smith, Eileen Brennan et Peter Falk aussi. Toujours une comédie de gens emprisonnés ensemble devant apprendre à se supporter.
The Party (1968) vu dans mes cours d'université.Blake Edwards tourne Sellers, avec l'impardonnable brownface de l'indien, provoquant une catastrophe sur un plateau de tournage et qui pour toute punition doit trouver sa place dans un party, timidement, maladroitement, et presque sans dialogue pendant un large moment. Son films le plus Chaplinesque. Largement improvisé et plutôt comique. Tout peut arriver. Et tout survient. Visuellement amusant.
The World of Henry Orient (1964)Henry Orient (Sellers) est un fameux pianiste qui a pour maitresse Stella(Paula Prentiss). Deux superfans adolescentes (Merrie Spaeth et Tippy Walker) s'amourachent d'Orient mais celui-ci les prends pour des espionnes engagées par sa femme (Angela Lansbury) Film entier disponible sur Youtube.
The Mouse That Roared (1959)Cette satire britannique avait fait grand bruit et fait connaître Sellers partout en Amérique. Avec entre autres Jean Seberg, Sellers incarne un duc provoquant une guerre avec les États-Unis pour une question autour du vin. Mettant sur pied un plan brillant jusqu'à ce que ce plan ne le soit plus. Sellers, ce qu'il fera souvent dans sa vie, y joue 3 rôles. Un militaire, le Premier Ministre et le Duc.
La série des Pink Panthers (1963, 1964, 1975, 1976, 1978)Blake Edwards s'est fait un nom en créant l'Inspecteur Clouzeau pour Sellers. Il le jouera dans pas moins de 5 films. Chaque fois, il cabotine dans des cas de crimes majeurs. Sellers deviendra une immense star avec cette série de film et ce personnage. Il recevra 3 nominations de meilleur acteur pour ce personnage. En 1963, 1975 et 1976.
Lolita (1962) vu, possède.L'idée de faire une adapation du livre de Nabakov traitant de cet enseignant craquant pour son élève de 14 ans, semblait impossible à transposer sur grand écran au début des années 60. Mais Stanley Kubrick est un génie. Il aura encore une nomination pour le meilleur acteur pour avoir incarné Clare Quilty. James Mason joue l'enseignant, Sue Lyon, l'objet du désir, Sellers, celui qui craquera.
Being There (1979) vuJerzy Kosinski adapte son propre roman parlant de Chance, jardinier privé d'un homme riche et homme simple, qui sait peu de choses, mais dont les connaissances sont toujours issues de la télévision. Chance est d'un tel effacement que les gens qui le côtoient s'en trouvent surenrichi spirituellement. Performance modulée de Sellers qui lui méritera une nomination aux Golden Globes et aux Oscars.
Dr. Strangelove or : How I Learned To Stop Worrying and Love The Bomb (1963) vu, possède.La satire de la Guerre Froide de Stanley Kubrick n'a fait que devenir meilleure avec le temps. Quand un général de l'air (Sterling Hayden) perd la tête et ordonne une guerre nucléaire contre l'Union Soviétique, les deux nations tentent de négocier la catastrophe en cours. Pour sa triple interprétation du capitaine Lionel Mandrake, du président des États Unis Merkin Muffley et du Dr.Strangelove à la main folle, Sellers sera aussi nommé aux Oscars.
Si j'ai eu envie de vous parler de Sellers, c'est que sur ma Samsung TV, tombant au repos sur cinema classic vault, The Mouse That Roared y est passé cette semaine et on reprend une des scènes dans les bandes annonces de la station de "télévision en veille".
J'ai l'impression que Sellers est avec moi tous les jours vers 16h00 depuis 5-6 jours.
Me suis réservé Casino Royale et What's New Pussycat et The Party, tous vus, adolescent, pour réécoute, à la Vievliothèque.
Hâte de revoir.
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